3.1 Embarcations (navires et pirogues)
3.2 Mises à terre
Une tradition de pêche maritime nexiste depuis longtemps quau Ghana et au Sénégal; dans les autres pays, les poissons ont été de tout temps capturés surtout dans les marécages, les lacs, les fleuves et les lagunes de la côte. Lexploitation intensive de la région par des Européens a débuté au cours des années vingt au large du Maroc, avec la pêche des stocks de sardines, qui étaient débarquées pour être mises en boîte et exportées en Europe. A peu près à la même époque, des pays dEurope méridionale (Portugal, Espagne, Italie, etc.) ont commencé à pêcher le merlu et la brème de mer au chalut; ces espèces étaient alors vendues à létat frais dans ces pays. Au cours des années cinquante, les eaux ont été exploitées de manière plus intensive par les navires de la Baie de Biscaye qui venaient dans la région en certaines saisons à la recherche de thonidés. Plus tard, le commerce de ces derniers sest développé à tel point que des centres de transbordement du thon ont été établis à Pointe Noire, Tema, Abidjan, Monrovia, Freetown et Dakar et que les thoniers restaient dans la région toute lannée.
Lexploitation industrielle par les flottilles hauturières battant pavillon étranger a commencé au début des années soixante, avec des chalutiers de moyen et de fort tonnage, gréés de chaluts pélagiques et de chaluts à grande ouverture verticale. Les flottilles de chalutiers provenaient surtout de lU.R.S.S., de la Pologne, de la République démocratique allemande, de la Bulgarie, de la Roumanie et du Ghana et leurs captures étaient à lorigine destinées à la consommation humaine. Depuis 1969, des flottilles originaires de Norvège, des Bermudes et dAfrique du Sud ont accédé à la pêche en opérant des senneurs de moyen tonnage gréés pour la pêche à la senne coulissante et alimentant de grands navires-usines; la pêche était transformée en farine et en huile de poisson. Ces opérations sous contrôle étranger étaient essentiellement localisées dans les zones à fortes concentrations de poisson au large des côtes de la Mauritanie, du Sahara ex-espagnol et du Maroc et, dans une moindre mesure, au large du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Guinée et de la Sierra Leone. Depuis lextension des limites de pêche, notamment par la Mauritanie et le Sénégal, en 1972, ces opérations sont devenues moins intensives, sans que lon sache encore avec certitude combien de navires battant pavillon étranger exploitent la région.
Tous les ports de la côte servent de point dattache à des chalutiers côtiers ou littoraux: Casablanca, Agadir, Nouadhibou, Dakar, Freetown, Monrovia, Abidjan, Tema, Lomé, Cotonou, Lagos, Port-Harcourt, Douala, Libreville, Pointe-Noire et Matadi, etc. Une importante flottille de chalutiers côtiers ont leur base aux Canaries. Ces chalutiers pèchent surtout pour alimenter les marchés locaux. Cependant, de nombreux chalutiers appartenant à des compagnies étrangères et ayant leur port dattache à Nouadhibou, capturent fréquemment des céphalopodes et des sparidés, uniquement pour les exporter au Japon. Dautres chalutiers capturent des crevettes, destinées à lexportation, en différents points de la côte; ils ont leur port dattache au Sénégal, au Liberia, au Bénin, au Nigeria et au Cameroun. Les seuls pays riverains dotés de chalutiers congélateurs hauturiers sont le Ghana et le Cameroun. Ces navires exploitent surtout les fonds de la zone CIPASE.
Les navires gréés pour la pêche à la senne coulissante sont particulièrement nombreux le long de la côte marocaine, où ils prennent des sardines. Les senneurs ayant leur port dattache à Nouadhibou, à Dakar, à Banjul, à Abidjan, à Tema et à Pointe Noire prennent surtout des sardinelles; les senneurs partant dAbidjan et de Nouadhibou peuvent opérer des sorties durant en moyenne une semaine; ceux de Dakar et de Pointe Noire sont plus petits et leurs sorties ne dépassent guère un jour. Les nombreuses unités péchant à la senne coulissante au départ de Tema sont de petites dimensions et jouent un rôle dans la pêcherie semi-industrialisée du Ghana.
Les navires de pêche de la région sont dans lensemble assez anciens. Ainsi, la flottille ivoirienne a en moyenne plus de sept ans et plus de la moitié des chalutiers marocains ont, dit-on, plus de quinze ans. Nombre de navires ghanéens de fort tonnage ont été achetés usagés au début des années soixante. Le principal problème auquel il faut faire face avec des navires de pêche vétustes est celui de la difficulté dapprovisionnement en pièces de rechange, quel que soit par ailleurs leur port dattache. Ainsi, on estime quau Ghana, en 1975, plus de 40 pour cent des navires côtiers na pas pu prendre la mer par suite dindisponibilité de pièces de rechange.
Le nombre de pirogues existant dans la région est récapitulé aux tableaux 3.3 et 3.4 pour le milieu des années 60 et le milieu des années 70, respectivement. Les données sont plus précises pour certains pays que pour dautres. Les principales erreurs portent sur les pirogues affectées principalement à la pêche en mer, à la pêche dans les lagunes deaux saumâtres et dans les estuaires. Pour ce qui concerne notamment le nombre des pirogues nigérianes (1975), y sont incluses toutes les unités péchant en eau saumâtre, tandis que les données relatives à 1966 excluent ces pirogues. Autre source derreur importante: le nombre de pirogues effectivement opérationnel est sans doute très inférieur au nombre de pirogues dénombrées dans un pays donné.
Sauf au Ghana, le nombre de pirogues augmente partout dans la région. Pour obtenir une estimation, un peu grossière, de laugmentation annuelle du nombre de pirogues dans la région, on a comparé les données pertinentes, pour 1966 et 1974, respectivement, pour le Sénégal, la Gambie, la Côte-dIvoire, le Cameroun, le Gabon et le Congo. Laugmentation pour 9 ans est de 25 pour cent ce qui signifie que le nombre de pirogues a augmenté chaque année dans la région denviron 2,5 pour cent. Pour autant que lon sache, aucune étude na été entreprise sur la durée dexploitation moyenne dune pirogue et cependant celle-ci devrait se répercuter sur le rythme du remplacement.
Tableau 3.1 Nombre approximatif de navires ayant leur port dattache dans la région (1965)
Pays |
Thoniers |
Chalutiers hauturiers |
Chalutiers |
Senneurs |
Palangriers |
Maroc |
- |
- |
132 |
303 |
- |
Mauritanie |
- |
- |
4 |
2 |
3 |
Sénégal |
1 |
- |
34 |
1 |
12 |
Guinée |
- |
- |
6 |
1 |
- |
Sierra-Leone |
- |
- |
10 |
- |
- |
Liberia |
- |
- |
9 |
- |
- |
Côte dIvoire |
4 |
- |
27 |
32 |
6 |
Ghana |
- |
12 |
222 |
- |
- |
Togo |
- |
- |
1 |
- |
- |
Bénin |
- |
- |
6 |
1 |
- |
Nigeria |
- |
- |
12 |
- |
- |
Cameroun |
- |
- |
21 |
- |
- |
Guinée équatoriale |
- |
- |
10 |
- |
- |
Gabon |
- |
- |
5 |
- |
- |
Sao Tomé-et-Principe |
- |
- |
1 |
- |
3 |
Congo |
- |
- |
10 |
3 |
- |
Zaïre |
- |
- |
15 |
- |
- |
Total |
5 |
12 |
525 |
343 |
24 |
Source: Lagoin et Salmon (1967 et 1970)Le dégré de motorisation des pirogues augmente plus vite que le nombre de pirogues. Ainsi, en 1965, aucun pays navait plus de 34 pour cent de pirogues motorisées, alors quen 1974 le Ghana, par exemple disposait de pirogues motorisées à 87 pour cent. Le taux de motorisation a été comparé pour le Sénégal, la Gambie, la Sierra Leone, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Cameroun, le Gabon et le Congo et, si en 1965, 22,4 pour cent des pirogues étaient motorisées (tableau 3.3), ce pourcentage atteignait 49,2 pour cent en 1974 (tableau 3.4). Ces informations donnent une idée assez précise de la progression de la motorisation, laquelle a pratiquement doublé pour lensemble de la région. Toutefois, du fait que ces données portent entre autre sur des pays dont les pirogues sont relativement bien motorisées, comme le Sénégal et le Ghana, on ne saurait déduire que 22,4 pour cent de toutes les pirogues étaient motorisées en 1965, ou 49,2 pour cent en 1974. En fait, le chiffre moyen serait sensiblement inférieur. Au Sénégal et au Ghana les moteurs hors - bord restent rarement en état de fonctionnement pendant plus de trois ans.
Tableau 3.2 Nombre approximatif de navires ayant leur port dattache dans la région (1974)
Pays |
Thoniers |
Chalutiers hauturiers |
Chalutiers |
Senneurs |
Crevettiers |
Maroc |
- |
- |
132 |
3032/ |
- |
Mauritanie |
- |
- |
50 |
20 |
- |
Sénégal |
42 |
- |
17 |
16 |
63 |
Gambie |
- |
- |
- |
8 |
- |
Cap-Vert |
10 |
- |
- |
3 |
- |
Guinée-Bissau |
- |
- |
41/ |
- |
- |
Guinée |
- |
- |
10 |
- |
- |
Sierra Leone |
- |
- |
8 |
- |
- |
Liberia |
- |
- |
5 |
- |
20 |
Côte-dIvoire |
4 |
- |
22 |
22 |
10 |
Ghana |
33 |
18 |
3602/ |
- |
- |
Togo |
- |
- |
2 |
- |
- |
Bénin |
- |
- |
7 |
- |
12 |
Nigeria |
- |
- |
48 |
- |
15 |
Cameroun |
2 |
2 |
24 |
- |
12 |
Guinée équatoriale |
- |
- |
10 |
- |
- |
Gabon |
- |
- |
10 |
- |
- |
Sao Tomé-et-Principe |
- |
- |
- |
- |
- |
Congo |
- |
- |
10 |
3 |
- |
Zaïre |
- |
- |
18 |
- |
- |
Total |
91 |
20 |
692 |
375 |
132 |
Source: Estimations du Projet COPACE
1/
2/
Le poids des captures de poissons marins est passé dans la Région de 800 000 tonnes en 1965 à environ 3,5 millions de tonnes en 1975. Cette importante augmentation est essentiellement liée à lintensité très grande des activités de pêche des navires battant pavillon étranger, ainsi quau rôle, moins essentiel encore que de premier plan, joué par les navires et pirogues ayant leur port dattache dans la région.
Tableau 3.3 Nombre approximatif de pirogues (1965)
Pays |
Non motorisées |
Motorisées |
Total |
Pourcent motorisées |
Mauritanie |
··· |
10 |
10 |
· |
Sénégal |
3 694 |
1 824 |
5 518 |
33 |
Gambie |
141 |
73 |
214 |
34 |
Guinée |
··· |
··· |
1 300 |
· |
Sierra Leone |
2 150 |
114 |
2 264 |
5 |
Liberia |
··· |
··· |
1 700 |
· |
Côte-dIvoire |
··· |
··· |
2 124 |
· |
Ghana |
7 090 |
3 122 |
10 212 |
31 |
Togo |
438 |
25 |
463 |
5 |
Bénin |
552 |
14 |
566 |
2 |
Nigeria |
··· |
··· |
10 000 |
· |
Cameroun |
4 150 |
295 |
4 445 |
7 |
Guinée équatoriale |
937 |
88 |
1 025 |
9 |
Gabon |
500 |
50 |
550 |
9 |
Sao Tomé-et-Principe |
1 460 |
7 |
1 467 |
· |
Congo |
448 |
12 |
460 |
· |
Zaïre |
84 |
··· |
84 |
· |
Source: Lagoin et Salmon (1967 et 1970)Les captures réalisées par les navires soviétiques (1,15 million de tonnes) sont particulièrement importantes par rapport à lensemble des captures de la région. La pêche des autres pays non riverains, comme lEspagne (280 000 tonnes), la Roumanie (71 000 tonnes), la Corée du Sud (31 000 tonnes) et la Bulgarie (25 000 tonnes) na cessé daugmenter, tandis que la production du Portugal (31 000 tonnes) et du Japon (71 000 tonnes) a progressivement décliné. Les prises du Maroc, pays riverain, sont constataient élevées et dépassent 200 000 tonnes. Les quantités capturées par le Sénégal nont cessé de croître chaque année et dépassent actuellement 320 000 tonnes; la pêche du Ghana a récemment un peu diminué par suite de la médiocrité des prises de sardinelles; les captures dautres espèces ont toutefois augmenté. Les données relatives au Nigeria doivent être traitées avec la plus grande circonspection et devront peut-être être rectifiées; en effet, on a enregistré pour 1969 des captures de 46 000 tonnes, alors quen 1970 et plus récemment les quantités capturées ont dépassé 271 000 tonnes. Les quantités pêchées par la Sierra Leone sont passées à 50 000 tonnes en 1972, compte tenu des ajustements statistiques des données.
Les données présentées au tableau 3.5 sont relatives aux mises à terre provenant de captures effectuées dans la seule région du COPACE. Elles nincluent pas le poisson péché dans la zone CIPASE par le Ghana, le Cameroun et le Congo (par contre, des données relatives aux débarquements de thonidés sont incluses).
Tableau 3.4 Nombre approximatif de pirogues (1974)
Pays |
Non motorisées |
Motorisées |
Total |
Pourcent motorisées |
Mauritanie |
··· |
··· |
132 |
··· |
Sénégal |
2 255 |
4 187 |
6 442 |
65 |
Gambie |
123 |
227 |
350 |
65 |
Cap-Vert |
··· |
··· |
800 |
··· |
Guinée-Bissau |
··· |
40 |
··· |
··· |
Guinée |
··· |
··· |
··· |
17 |
Sierra Leone |
4 887 |
1 400 |
6 087 |
23 |
Côte-dIvoire |
··· |
··· |
2 800 |
··· |
Ghana |
1 078 |
7 168 |
8 238 |
87 |
Togo |
349 |
254 |
603 |
42 |
Bénin |
400 |
100 |
5001/ |
20 |
Nigeria |
··· |
··· |
69 627 |
··· |
Cameroun |
5 100 |
800 |
5 9502/ |
13 |
Gabon |
415 |
185 |
600 |
31 |
Congo |
415 |
85 |
500 |
17 |
1/ 1970Les tableaux 3.6 et 3.7 montrent à lévidence limportance des mises à terre provenant de la pêche artisanale par rapport au total des quantités débarquées. Seuls le Maroc, la Mauritanie, la Côte-dIvoire, le Bénin, le Gabon, le Congo et le Zaïre font état de débarquements plus considérables pour leurs navires côtiers que pour leurs embarcations artisanales. En fait, si on exclut les quantités débarquées par les senneurs marocains, les captures artisanales sont dune importance prépondérante dans les pêcheries de la région. Les quantités mises à terre par les thoniers ayant leur port dattache dans la région ne sont appréciables que pour le Sénégal, la Côte-dIvoire et (plus récemment) le Ghana.
2/ 1973
Source: Estimations du projet COPACE
Les espèces mises à terre dépendent de la méthode de capture utilisée. Ainsi, les grands chalutiers congélateurs prennent surtout du chinchard, du maquereau espagnol et du faux maquereau. Dans toute la région, les senneurs prennent surtout des sardinelles. On trouvera au tableau 3.8 la composition approximative par espèces de toutes les captures réalisées dans la région.
Au Maroc, les trois espèces le plus fréquemment capturées à proximité des côtes sont le chinchard (27 pour cent en poids), les petits merlus (21 pour cent) et les brèmes de mer (14 pour cent). En Mauritanie, les brèmes de mer (environ 40 pour cent de poids), les céphalopodes (autour de 30 pour cent) sont le plus fréquemment capturés; cependant la composition des captures dépend de la profondeur et de la situation des fonds de chalutage. Les trois espèces composant lessentiel (en poids) des captures des chalutiers côtiers sénégalais sont les crevettes (21 pour cent), les soles (18 pour cent) et les ombrines (13 pour cent). Une grosse part du poisson péché est rejetée. Aussi, la composition des espèces débarquées ne traduit-elle pas absolument la composition par espèces des captures; en fait, elle se borne refléter la technique de capture, puisque les chalutiers sattachent essentiellement ne prendre que des espèces très prisées. Les chalutiers ayant leur port dattache à Freetown prennent surtout le madongo (Larimus peli), le petit capitaine (Galeaoides decadactilus) et le poisson-papillon (Drepane africana). Les chalutiers ivoiriens pèchent surtout le tambour (Pseudotolithus sp.), le capitaine (Polynemus sp.), alors que la moitié environ des pêches littorales ghanéennes au chalut est composée de baliste gris (Balistes capriscus). La flottille nigériane exploite surtout le petit tambour et la friture (Brachydeuterus auritus). Les captures réalisées dans la zone COPACE et débarquées au Cameroun sont notamment composées de friture et de crevettes (P. duorarum), tandis que celles qui proviennent de la zone CIPASE sont essentiellement le merlu et le chinchard. Tambours et capitaines constituent la majeure partie des captures des chalutiers gabonais et congolais. Au Congo, où la production est bloquée par une distribution et une demande limitées, les senneurs ne débarquent jamais de Brachydeuterus, petite espèce, qui existe en abondance. Lorsque cette espèce est prise au chalut, elle est automatiquement rejetée en mer. En Côte-dIvoire, où la demande de poisson dépasse toujours loffre, les senneurs capturent et débarquent Brachydeuterus lorsque Sardinella est peu abondante; il en va de mime pour les chalutiers lorsque les mises à terre (de quelques espèces quil sagisse) des senneurs, ne suffisent pas à satisfaire la demande de poissons bon marché.
Tableau 3.5 Estimations relatives aux captures annuelles dans les mers de la zone COPACE (1964-74)
milliers de tonnes
Pays du pavillon |
Année |
|||||
1964 |
1968 |
1971 |
1972 |
1973 |
1974 |
|
Angola |
1.0 |
1.1 |
1.0 |
0.2 |
1.7 |
1.7 |
Argentine |
- |
0.4 |
0.6 |
0.5 |
0.4 |
- |
Bénin |
6.3 |
5.6 |
5.6 |
5.9 |
8.6 |
7.0 |
Bermudes |
- |
- |
264.1 |
253.5 |
231.1 |
230.7 |
Bulgarie |
- |
6.9 |
14.1 |
26.6 |
20.0 |
25.4 |
Cameroun |
12.0 |
22.6 |
39.5 |
36.6 |
36.6 |
36.6 |
Cap-Vert |
2.5 |
4.9 |
4.5 |
4.8 |
4.4 |
4.5 |
Congo |
9.0 |
9.5 |
6.6 |
12.4 |
13.8 |
7.8 |
Cuba |
- |
0.2 |
8.9 |
6.4 |
9.0 |
8.6 |
Egypte |
- |
3.4 |
11.0 |
16.1 |
13.8 |
1.9 |
Guinée équatoriale |
1.0 |
3.9 |
4.3 |
4.3 |
4.3 |
4.3 |
France |
28.3 |
57.8 |
47.7 |
55.2 |
49.6 |
54.2 |
Gabon |
1.0 |
2.6 |
2.5 |
3.6 |
3.6 |
3.6 |
Gambie |
5.1 |
4.7 |
5.0 |
5.2 |
9.6 |
10.0 |
Allemagne (Rép. dém.) |
0.4 |
5.4 |
43.0 |
5.0 |
··· |
··· |
Ghana |
68.4 |
70.7 |
177.6 |
227.2 |
112.3 |
150.8 |
Grèce |
21.4 |
36.8 |
40.5 |
30.7 |
33.1 |
··· |
Guinée |
8.0 |
8.0 |
8.0 |
8.0 |
8.0 |
8.0 |
Guinée-Bissau |
0.5 |
1.3 |
1.4 |
1.7 |
1.7 |
2.6 |
Israël |
- |
3.6 |
0.1 |
- |
- |
- |
Italie |
38.2 |
62.2 |
64.0 |
43.9 |
43.9 |
35.0 |
Côte-dIvoire |
1.5 |
36.9 |
64.7 |
82.1 |
55.9 |
55.1 |
Japon |
85.7 |
179.3 |
104.7 |
128.0 |
102.6 |
126.8 |
Corée (Rép. de) |
0.6 |
13.5 |
32.6 |
35.8 |
54.9 |
59.8 |
Liberia |
12.9 |
20.8 |
29.5 |
29.5 |
29.5 |
29.5 |
Mauritanie |
11.8 |
27.4 |
63.2 |
32.1 |
29.2 |
13.3 |
Maroc |
167.5 |
202.9 |
217.8 |
234.7 |
381.5 |
280.1 |
Nigeria |
53.3 |
62.7 |
295.6 |
321.5 |
322.7 |
378.5 |
Norvège |
4.4 |
1.3 |
201.0 |
195.4 |
168.9 |
79.4 |
Pologne |
15.0 |
32.9 |
31.9 |
37.2 |
34.3 |
36.6 |
Porto-Rico |
2.9 |
0.8 |
20.0 |
30.0 |
29.6 |
27.9 |
Portugal |
43.7 |
47.3 |
46.7 |
30.1 |
28.2 |
31.1 |
Roumanie |
- |
- |
15.9 |
33.3 |
43.8 |
72.0 |
Sao Tomé-et-Principe |
0.8 |
0.8 |
0.9 |
0.8 |
0.8 |
0.8 |
Sénégal |
90.1 |
149.1 |
221.7 |
246.9 |
302.9 |
345.6 |
Sierra Leone |
29.2 |
22.6 |
29.6 |
50.0 |
65.7 |
66.7 |
Afrique du Sud |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Espagne |
3.7 |
170.4 |
197.6 |
199.5 |
308.1 |
346.5 |
Sahara ex-espagnol |
2.3 |
3.9 |
4.0 |
4.0 |
4.0 |
4.0 |
Togo |
5.2 |
5.3 |
5.5 |
5.4 |
5.5 |
5.0 |
U.R.S.S. |
163.3 |
318.6 |
789.8 |
848.8 |
942.7 |
1 145.0 |
Zaïre |
··· |
··· |
··· |
··· |
··· |
··· |
Total |
897.0 |
1 608.3 |
3 123.5 |
3 293.3 |
3 526.6 |
3 696.5 |
Source: Bulletin statistique du COPACE, sous réserve de modificationsTableau 3.6 Mises à terre approximatives des navires ayant leur port dattache dans la région (1965)
milliers de tonnes
Pays |
Pêche artisanale |
Pêche industrielle |
Total |
Pourcent pêche artisanale |
Maroc |
1.0 |
230.0 |
231.0 |
0.0 |
Mauritanie |
0.8 |
2.6 |
3.4 |
23.5 |
Sénégal |
83.3 |
5.2 |
88.5 |
94.1 |
Gambie |
3.2 |
- |
3.2 |
100.0 |
Guinée |
4.0 |
0.8 |
4.8 |
83.3 |
Sierra Leone |
18.0 |
3.0 |
21.0 |
85.7 |
Liberia |
5.0 |
2.2 |
7.2 |
69.4 |
Côte dIvoire |
15.0 |
38.9 |
53.9 |
27.8 |
Ghana |
43.2 |
24.4 |
67.6 |
63.9 |
Togo |
4.0 |
- |
4.0 |
100.0 |
Bénin |
3.5 |
1.0 |
4.5 |
77.8 |
Nigeria |
32.0 |
2.2 |
34.2 |
93.0 |
Cameroun |
15.4 |
11.5 |
26.9 |
57.2 |
Guinée-équatoriale |
2.0 |
0.9 |
2.9 |
69.0 |
Gabon |
1.0 |
1.7 |
2.7 |
37.0 |
Congo |
1.7 |
11.6 |
13.3 |
12.8 |
Zaïre |
0.2 |
12.5 |
12.7 |
15.7 |
Total ou moyenne1/ |
232.3 |
118.5 |
350.8 |
66.2 |
Total ou moyenne2/ |
200.3 |
116.3 |
316.6 |
63.3 |
1/ Maroc non comprisTableau 3.7 Mises à terre approximatives des navires ayant leur port dattache dans la région (1974)
2/ Maroc et Nigeria non comprisSource:
Lagoin et Salmon (1967 et 1970)
Estimations du projet COPACE
milliers de tonnes
Pays |
Pêche artisanale |
Pêche industrielle |
Total |
Pourcent pêche artisanale |
Maroc |
1.0 |
230.0 |
231.0 |
0.0 |
Mauritanie |
1.0 |
71.0 |
72.0 |
1.4 |
Sénégal |
263.0 |
85.0 |
348.0 |
75.6 |
Gambie |
10.0 |
14.0 |
24.0 |
41.7 |
Guinée |
4.0 |
10.0 |
14.0 |
40.0 |
Sierra Leone |
55.0 |
3.0 |
58.0 |
94.8 |
Liberia |
20.0 |
4.0 |
24.0 |
83.3 |
Côte dIvoire |
24.0 |
38.5 |
67.5 |
35.5 |
Ghana |
109.0 |
88.0 |
197.0 |
55.3 |
Togo |
3.0 |
1.0 |
4.0 |
75.0 |
Bénin |
3.0 |
4.0 |
7.0 |
42.8 |
Nigeria |
378.0 |
10.0 |
388.0 |
97.4 |
Cameroun |
34.0 |
21.0 |
45.0 |
75.5 |
Gabon |
2.0 |
3.0 |
5.0 |
40.0 |
Congo |
5.0 |
11.0 |
16.0 |
31.2 |
Zaïre |
2.0 |
8.0 |
10.0 |
20.0 |
Total ou moyenne1/ |
913.0 |
371.5 |
1 284.5 |
71.1 |
Total ou moyenne2/ |
535.0 |
361.5 |
896.5 |
59.7 |
1/ Maroc non comprisTableau 3.8 Composition approximative des espèces capturées par zone (1974)
2/ Maroc et Nigeria non comprisSource: Estimations du projet COPACE
tonnes
Espèces |
Sous-zone nord |
Sous-zone sud |
Pleuronectidés (poissons plats, etc.) |
12 776 |
18 346 |
Merlus |
93 725 |
3 100 |
Sparidés (brèmes de mer) |
130 206 |
4 811 |
Sciaenidés |
29 606 |
55 987 |
Pomadasydés (friture, roncador, etc.) |
1 208 |
28 475 |
Carangidés (chinchards, etc.) |
460 688 |
28 773 |
Clupéidés (sardinelles, sardines, etc.)
|
924 229 |
282 651 |
Pomatomus spp. (tassergal, etc.) |
29 373 |
3 242 |
Trachiures |
216 585 |
15 245 |
Requins et raies |
1 964 |
5 315 |
Crevettes |
6 440 |
··· |
Crabes |
438 |
··· |
Langoustes |
1 264 |
6 |
Crustacés non identifiés |
511 |
··· |
Céphalopodes |
41 550 |
1 219 |
Poissons marins non identifiés |
413 772 |
250 416 |
Total |
2 364 335 |
697 587 |
La sous-zone nord est située au nord de 10° de latitude nord; la sous-zone sud est située au sud de cette latitude.Source: Bulletin statistique COPACE, sous réserve de modifications.