Recommandations annotées de la première consultation sur la génétique forestière et l'amélioration des arbres (Stockholm, 1963)
Recommandations techniques
Note sur les collections de semences de provenance d'arbres forestiers
Recommandations générales
RECOMMANDATIONS ADRESSÉES AUX GOUVERNEMENTS | |
1. Les études régionales sur les tendances du bois publiées par la FAO montrent que la demande de produits forestiers a fortement augmenté dans les pays tropicaux, par suite de l'amélioration du niveau de vie et de l'accroissement démographique rapide. |
Réalisations: Des progrès considérables ont été réalisés. On peut citer notamment la mise au point de programmes d'amélioration des arbres en Afrique orientale (pour le Kenya, la Tanzanie et l'Ouganda), au Ghana, au Malawi, en Malaisie, en Nouvelle-Guinée, au Nigeria, en Thaïlande (stations dano-thaïlandaises d'amélioration du teck et du pin) et en Zambie. |
2. Il faut assurer d'urgence une bonne connaissance de la génétique forestière et de l'amélioration des arbres, et la Consultation propose que ces deux matières soient inscrites aux programmes d'études sylvicoles des écoles, des collèges et des universités qui dispensent un enseignement forestier. Dans de nombreux pays, il faudra peut-être modifier les programmes d'étude existants et la Consultation prie instamment les autorités gouvernementales et les institutions intéressées de prendre sans délai les mesures nécessaires à cet effet. |
Réalisations: Un groupe de travail de l'IUFRO s'occupant de la formation de spécialistes de la génétique forestière a effectué une enquête sur la formation en matière de génétique forestière et d'amélioration des arbres au niveau universitaire. Il a l'intention d'établir des programmes types et des plans de cours pour aider ceux qui désirent ajouter ces deux disciplines aux programmes d'étude. |
3. La Consultation estime que le choix des sources de semences est l'un des principaux facteurs du succès et de la productivité des plantations et que les études sur les provenances fournissent une base appropriée pour choisir les sources de semences. Elle recommande donc que les gouvernements procédant à des travaux de boisement et de reboisement accordent la plus grande attention au choix des sources de semences et qu'ils entreprennent ou intensifient des recherches sur les provenances en liaison étroite avec leurs programmes de boisement et de reboisement. |
Réalisations (recommandations 3 à 6): Une conférence technique FAO/PBI1 sur la prospection, l'utilisation et la conservation des ressources génétiques végétales, tenue à Rome en 1967, a examiné ces problèmes pour les essences forestières et pour les plantes cultivées. Un groupe FAO des ressources génétiques forestières a été alors créé. A sa première session tenue en octobre 1968, celui-ci a établi une liste des espèces et proposé un programme d'obtention de semences pour la décennie 1970-79. Aux activités que l'Australie et le Mexique continuent à mener dans ce domaine s'ajoutent les efforts entrepris par l'IUFRO et les gouvernements du Danemark, du Royaume-Uni et des Etats-Unis en vue de gréer des centres régionaux de semences Les plans sont coordonnés et les efforts sont financés dans la mesure du possible par l'intermédiaire du groupe susmentionné. Les mesures prises restent sans rapport avec l'importance du problème et le manque de ressources financières constitue encore le plus gros handicap. |
4. La Consultation reconnaît l'intérêt de se procurer à de nombreuses sources des semences d'essences croissant dans des régions écartées pour les besoins des programmes de boisement et de reboisement dans le monde entier. Elle recommande donc que les spécialistes de la génétique forestière et les services gouvernementaux s'efforcent de gréer des centres de récolte de semences. Elle remercie les gouvernements australien et mexicain d'avoir aidé à constituer des collections d'eucalyptus et de pins mexicains, et elle invite instamment la FAO à encourager et à favoriser des initiatives analogues pour répondre à des besoins critiques. |
Réalisations (recommandations 3 à 6): Une conférence technique FAO/PBI1 sur la prospection, l'utilisation et la conservation des ressources génétiques végétales, tenue à Rome en 1967, a examiné ces problèmes pour les essences forestières et pour les plantes cultivées. Un groupe FAO des ressources génétiques forestières a été alors créé. A sa première session tenue en octobre 1968, celui-ci a établi une liste des espèces et proposé un programme d'obtention de semences pour la décennie 1970-79. Aux activités que l'Australie et le Mexique continuent à mener dans ce domaine s'ajoutent les efforts entrepris par l'IUFRO et les gouvernements du Danemark, du Royaume-Uni et des Etats-Unis en vue de gréer des centres régionaux de semences Les plans sont coordonnés et les efforts sont financés dans la mesure du possible par l'intermédiaire du groupe susmentionné. Les mesures prises restent sans rapport avec l'importance du problème et le manque de ressources financières constitue encore le plus gros handicap. |
5. Dans de nombreuses régions du monde, des peuplements naturels ou artificiels qui constituent des sources de semences potentiellement intéressantes ou de valeur confirmée risquent de disparaître ou de subir un processus d'hybridation avec d'autres races ou espèces. La Consultation recommande donc que les gouvernements concernés prennent des mesures pour assurer la protection et la conservation de ces peuplements. |
Réalisations (recommandations 3 à 6): Une conférence technique FAO/PBI1 sur la prospection, l'utilisation et la conservation des ressources génétiques végétales, tenue à Rome en 1967, a examiné ces problèmes pour les essences forestières et pour les plantes cultivées. Un groupe FAO des ressources génétiques forestières a été alors créé. A sa première session tenue en octobre 1968, celui-ci a établi une liste des espèces et proposé un programme d'obtention de semences pour la décennie 1970-79. Aux activités que l'Australie et le Mexique continuent à mener dans ce domaine s'ajoutent les efforts entrepris par l'IUFRO et les gouvernements du Danemark, du Royaume-Uni et des Etats-Unis en vue de gréer des centres régionaux de semences Les plans sont coordonnés et les efforts sont financés dans la mesure du possible par l'intermédiaire du groupe susmentionné. Les mesures prises restent sans rapport avec l'importance du problème et le manque de ressources financières constitue encore le plus gros handicap. |
6. De même que l'introduction de plantes cultivées a joué un rôle essentiel dans le développement de l'agriculture dans le monde entier, l'introduction et l'essai d'essences exotiques conditionnent le succès futur de la foresterie, spécialement quand celle-ci en est encore à ses débuts, comme c'est souvent le cas dans les pays aux premiers stades de développement. Les services gouvernementaux et les organisations de recherche devraient donc collaborer pour fournir des lots expérimentaux de semences d'essences forestières indigènes (y compris des rages géographiques représentatives) effectivement ou potentiellement utilisables pour la plantation dans d'autres pays. Il faut s'efforcer par tous les moyens de gréer un service chargé d'établir quelles sont des provenances représentatives de ces essences indigènes, de récolter des semences de ces provenances et de mettre celles-ci à la disposition des organismes de recherche agréés ou d'autres services gouvernementaux, à titre gratuit ou onéreux (voir aussi Recommandation 4). |
|
7. La Consultation recommande que les Etats Membres de la FAO et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s'efforcent d'élaborer des systèmes parfaitement efficaces de certification des semences et des plants d'essences forestières circulant sur leurs territoires, pour préparer le terrain en vue de la certification des semences et des plants d'essences forestières entrant dans le commerce international. Elle note donc avec satisfaction l'initiative de l'OCDE qui a décidé de former un groupe d'experts chargé d'étudier et de promouvoir la certification de ces semences et plants, étant donné également la possibilité pour tous les Etats Membres de la FAO qui n'appartiennent pas à l'OCDE d'adhérer aux systèmes de certification des semences que cette dernière organisation pourrait recommander. |
Réalisations: Le système mis sur pied par l'OCDE a été élargi et il a été soumis pour adoption aux Etats membres de l'OCDE. On a suggéré que les pays non membres de l'OCDE soient autorisés à adhérer à ce système mais cette proposition attend encore l'approbation du Conseil de l'OCDE Le groupe de travail de l'IUFRO sur la génétique quantitative a proposé des normes applicables aux essais de descendance, pour déterminer la supériorité des parents. La Communauté économique européenne (CEE) a adopté une réglementation prévoyant que seul peut être mis dans le commerce le matériel de reproduction issu de peuplements sélectionnés et officiellement approuvés de 13 espèces désignées. Les importations provenant d'Etats non membres peuvent être autorisées si ces derniers ont un système équivalent ou si elles sont acceptées par les autorités de la CEE. |
RECOMMANDATIONS ADRESSÉES A LA FAO ET A L'IUFRO | ||
8. Les espèces largement répandues d'arbres forestiers intéressent de nombreux pays et les recherches sur ces essences seront particulièrement fructueuses si elles sont coordonnées entre les pays par des organisations internationales telles que la FAO et l'IUFRO. La Consultation demande donc à la section 22 de l'IUFRO: |
| |
|
a) De préparer et de distribuer de brèves récapitulations des résultats obtenus dans les essais internationaux de provenance antérieurs; |
Réalisations: a) Un nouveau groupe de travail présidé par P. Bouvarel (France) a été récemment créé à cet effet. Ses différents membres sont chargés de coordonner les travaux relatifs à une espèce donnée ou à des groupes d'espèces déterminées. Un répertoire préliminaire des essais de provenance internationaux existants a été établi. |
|
b) En liaison avec la FAO, d'organiser de nouveaux essais pour élargir le champ des recherches sur les espèces précédemment étudiées et d'entreprendre de nouveaux essais portant sur des espèces d'intérêt général telles que les eucalyptus, les pins mexicains, les conifères de l'ouest de l'Amérique du Nord, le teck et les autres feuillus tropicaux, et les espèces asiatiques; |
Réalisations: b) On a prévu de nouveaux essais internationaux pour lesquels les coordonnateurs suivants ont été désignés: Eucalyptus camaldulensis et E. dalrympleana (Lacaze, Comité méditerranéen de coordination des recherches forestières), Picea abies (Krutzch, Suède), Pinus merkusii et Cedrela (Lamb, Commonwealth Forestry Institute [CFI] Oxford), Pinus kesiya (Burley, CFI, Oxford), Pseudotsuga menziesii (Hattemer, IUFRO). Des groupes de travail de l'IUFRO présidés par Barner (Danemark) et Bouvarel (France) ont étudié le besoin de procéder à des essais pour les différentes espèces. |
|
c) De préparer des instructions concernant la récolte des semences, le plan des expériences sur le terrain et l'analyse des résultats pour aider à mettre sur pied des études locales sur les provenances. |
Réalisations: c) Un rapport sur la normalisation des méthodes d'étude et d'essai de provenance a été publié dans les actes du Congrès de l'IUFRO tenu à Munich en 1967. Une version révisée paraîtra dans le volume 19 de Silvae genetica. |
9. La Consultation recommande que la section 22 de l'IUFRO crée un groupe de travail sur l'échange des semences de peupliers à utiliser dans les recherches sur la provenance, afin d'établir des normes minimales pour la récolte et l'échange international des semences de peupliers. Ce groupe de travail devrait collaborer étroitement avec la Commission internationale du peuplier patronnée par la FAO. |
Réalisations: Aucun groupe de travail n'a été créé officiellement mais l'IUFRO a encouragé la récolte et la distribution de semences de Populus deltoides par le Poplar Council of America, par l'entremise de la Commission internationale du peuplier. | |
10. L'introduction et l'essai d'essences forestières exotiques constituent une activité vraiment internationale car l'introduction de n'importe quelle espèce d'un pays dans un autre concerne au moins ces deux pays et intéresse généralement aussi plusieurs autres pays. La Consultation estime qu'une organisation internationale telle que la FAO peut rendre des services très utiles aux forestiers du monde entier, spécialement à ceux des pays qui se trouvent aux premiers stades de développement, dans le secteur de l'introduction et de l'essai des essences forestières exotiques. La Consultation recommande donc que la Division des forêts et des produits forestiers de la FAO étudie la possibilité de créer un service de consultation et d'information sur l'introduction des arbres forestiers effectivement utilisés ou potentiellement utilisables gomme essences exotiques. Les fonctions de ce service, auquel les sections intéressées de l'IUFRO devraient apporter toute l'aide possible, pourraient consister à: |
Réalisations: Aucun service ayant des fonctions aussi étroitement délimitées n'a été créé, mais la section du boisement de la FAO s'intéresse de près à cette question qui joue un rôle important dans les activités de boisement. La version préliminaire d'un guide sur la conduite des essais d'arbres en Amérique tropicale a été préparée en 1968 et une version révisée va être établie après réception des observations des pays intéressés. | |
|
a) Fournir sur demande des avis et des renseignements concernant l'élaboration de programmes d'introduction, les espèces à inclure, les sources de semences, les méthodes d'essai, les qualités et propriétés des espèces et les questions connexes; |
|
|
b) Diffuser les renseignements sur ces espèces; |
|
|
c) Recommander aux différents pays des recherches à entreprendre pour combler les lacunes dans les renseignements disponibles sur ces espèces. |
|
Pour s'acquitter efficacement de ces fonctions, ce service aurait besoin de l'aide des pays du monde entier; la Consultation recommande clone que la FAO crée, si possible conjointement ou du moins en liaison étroite avec l'IUFRO, un groupe consultatif d'experts sur l'introduction et l'essai des essences forestières exotiques. |
Le Groupe d'experts FAO des ressources génétiques forestières est bien équipé pour s'acquitter de cette tâche, parmi les autres qui lui sont confiées (voir note en regard des recommandations 3 à 6). | |
11. Pour améliorer les connaissances sur la physiologie des arbres, la Consultation recommande: |
Réalisations: L'IUFRO a créé un groupe de travail de la physiologie des arbres qui s'est réuni à l'occasion du Congrès de l'IUFRO tenu à Munich en 1967. Ultérieurement, un groupe de travail sur la reproduction des arbres forestiers a été constitué, il tiendra en Finlande en 1970 une réunion consacrée à la reproduction sexuée. La création d'autres groupes de travail sur la physiologie de la croissance et sur les dommages du froid et de la sécheresse est à l'étude. | |
|
a) Que l'IUFRO crée un groupe de travail spécial sur la physiologie des arbres; |
|
|
b) Que la FAO encourage des activités spécifiques dans ce domaine et étudie la possibilité d'organiser un symposium sur cette question, en liaison avec l'IUFRO. |
La FAO n'a pas l'intention d'organiser un symposium sur la physiologie des arbres dans le proche avenir; des plans préliminaires ont été dresses pour organiser un symposium sur la fertilisation en foresterie, mais les crédits nécessaires n'ont pas encore été accordés. La Commission internationale de l'énergie atomique (CIEA) et la FAO ont collaboré à l'organisation d'un cours de perfectionnement sur l'utilisation des radio-isotopes dans des recherches forestières. |
12. La Consultation reconnaît la nécessité présente et future, pour les besoins de la sélection des essences forestières, de disposer d'un large éventail de matériel génétique d'arbres forestiers, spécialement de matériel génétique rare ou sélectionné, tant naturel qu'artificiel plants issus de semis, clones ou matériel hybride - et elle invite la FAO à promouvoir la création de plusieurs banques de matériel génétique, sous l'égide d'une organisation appropriée qui pourrait être la FAO elle-même. |
Réalisations: La FAO a étudié cette possibilité, mais elle n'est pas en mesure de créer une banque internationale de semences. Elle s'attache en priorité à accorder un soutien moral (et un appui financier limité) aux centres de semences régionaux, notamment à eaux de Canberra et d'Oxford. | |
13. La Consultation recommande que la FAO étudie, avec l'IUFRO et d'autres organisations internationales ou nationales telles que le Commonwealth Forestry Bureau, la possibilité d'engager un généticien qualifié chargé d'analyser la documentation relative à la résistance des arbres forestiers aux parasites, de rassembler des données précises sur les origines et cette résistance et de faire publier ces renseignements. |
Réalisations: Il va de soi que le personnel permanent au Siège de la FAO devrait comprendre un spécialiste de la génétique forestière mais, si un nouveau poste était créé, les fonctions du titulaire seraient moins étroitement délimitées et de nature plus pratique. Un symposium sur la résistance des arbres forestiers aux maladies et aux insectes a été organisé sous les auspices de, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord et de l'université de Pennsylvanie. Toute la documentation existant à ce sujet est passée en revue dans le compte rendu du symposium. | |
14. Considérant que les spécialistes de la génétique, de la pathologie, de l'entomologie et de la physiologie forestière doivent coordonner leurs efforts pour sélectionner des sujets résistants, la Consultation recommande que l'IUFRO crée un groupe de travail sur la résistance aux parasites et son amélioration. |
Réalisations: Un groupe de travail a été créé et fonctionne sous la présidence de H. Gerhold (Etats-Unis). | |
15. Il faut étudier les caractéristiques de la floraison et de la fructification chez les essences forestières selon les régions, d'où la nécessité de normaliser les méthodes utilisées pour mesurer ces phénomènes. La Consultation recommande clone que soit créé au sein de la section 22 de l'IUFRO un groupe de travail chargé de proposer la normalisation de certaines des méthodes de mesure utilisées dans les études sur la floraison et la production de semences chez les arbres forestiers. |
Réalisations: Un groupe de travail de la reproduction a été créé sous la présidence de R. Sarvas (Finlande), et il a examiné cette question parmi d'autres à sa première réunion tenue en mai 1970 en Finlande. | |
16. La Consultation estime que la réunion de Stockholm a illustré concrètement et de manière satisfaisante les avantages d'une bonne collaboration entre la FAO et l'IUFRO. Elle recommande clone de resserrer encore dans l'avenir cette collaboration entre la FAO et l'IUFRO de manière que la FAO puisse bénéficier d'avis scientifiques qualifiés et que les activités des sections de l'IUFRO puissent cadrer étroitement et rapidement avec les exigences économiques et sociales actuelles. Elle recommande en outre que le Comité permanent de l'IUFRO prenne en considération les résultats de la réunion de Stockholm et envisage de collaborer avec la FAO à l'organisation de nouvelles consultations sur d'autres aspects scientifiques et techniques de la foresterie. |
Réalisations: Excellentes, comme en témoignent) la consultation actuelle et la désignation de membres éminents de la section 22 de l'IUFRO pour faire partie du Groupe d'experts FAO sur les ressources génétiques forestières. | |
17. La Consultation recommande d'organiser avant la fin de la présente décennie rime deuxième consultation sur la génétique forestière et l'amélioration des arbres et elle note avec satisfaction l'invitation officieuse adressée par la délégation des Etats-Unis d'Amérique. |
Réalisations: Tenue en août 1969 à Washington |
1 Programme biologique international
1. Des mutants naturels et des mutants induits peuvent être utilises dans les recherches physiologiques, anatomiques et morphologiques. Comme ils peuvent présenter des différences phénotypiques, ces mutants sont aussi utiles comme marqueurs génétiques dans les recherches sur l'hérédité.
2. Des recherches complémentaires sur la cytologie des arbres et sur l'établissement de cartes chromosomiques précises doivent être encouragées. Avec les méthodes actuelles, il est difficile d'identifier avec précision les constrictions secondaires dans les analyses caryogrammiques mais, quand les méthodes s'amélioreront, des caryogrammes apparemment semblables chez des genres différents pourraient bien présenter des différences marquées dans leurs chromosomes.
3. La structure génétique des populations devrait être étudiée de manière aussi précise que possible pour permettre une évaluation réaliste et valable des paramètres génétiques (en particulier l'héritabilité et la corrélation génétique entre les caractères) utilisés pour mettre au point des programmes de sélection. Les sélectionneurs d'arbres devraient être particulièrement attentifs quand ils travaillent sur des populations d'origine composite car des effets génétiques imprévisibles peuvent se manifester dans ces populations.
4. Les essais de descendance sont indispensables dans tout programme de sélection. Pour obtenir le maximum d'informations et maintenir les dépenses dans des limites tolérables, les sélectionneurs doivent élaborer avec soin le plan des accouplements. Ils doivent déterminer les plans optimaux pour les essais de descendance en champ, de manière que ces essais donnent aussi une idée sure de la valeur héréditaire des parents et des paramètres génétiques de la population. Des essais d'uniformité plus nombreux devraient être réalisés dans les plantations, de façon à obtenir des informations sur l'efficacité des différents types d'essais en champ. Il faudrait publier les résultats de ces recherches ainsi que des données statistiques sur les expériences en champ, et les mettre à la disposition de tous les sélectionneurs d'arbres.
5. Les chercheurs qui s'efforcent de sélectionner des sujets résistants aux maladies et aux attaques des insectes devraient procéder à des essais de pollinisation contrôlée et à des épreuves de descendance pour déterminer avec précision comment la résistance est héritée (c'est-à-dire si elle est due à des gènes majeurs, à des gènes ayant une action faible, à des gènes dominants ou récessifs, ou à un seul, plusieurs ou de nombreux gènes). Les essais de descendance obtenue par pollinisation libre ne suffisent pas et ils doivent être remplacés par la suite par des essais de descendance obtenue par pollinisation contrôlée.
6. Une attention particulière doit être accordée aux interactions entre génotypes et milieu et à la concurrence. Il faut mettre au point des méthodes appropriées pour étudier cette question.
7. Les recherches en vue de mettre au point des méthodes d'essai ou de diagnostic précoce doivent être poursuivies et intensifiées. Ces recherches pourraient bientôt ouvrir la voie à des progrès plus rapides.
8. Les recherches sont longues et longues Il faut donc mettre l'accent sur les recherches visant à déterminer la distribution géographique de la variation intrinsèque, quand on commence à s'intéresser à une nouvelle espèce. Ces recherches devraient être entreprises de préférence antérieurement ou du moins concurremment à l'organisation d'essais de sources de semences pour tester un certain nombre de provenances dans plusieurs endroits.
9. Les études sur la variation des propriétés du bois chez un même arbre et entre les arbres doivent être intensifiées. Il existe toutefois un danger réel du fait que certains chercheurs n'ont pas hésité à considérer les observations faites sur la variation chez un même arbre gomme applicables à la variation entre les arbres, par extrapolation. Par exemple, les conditions qui favorisent la croissance rapide d'un individu, en général, lui confèrent aussi des fibres plus courtes. On ne peut en déduire pour autant que les arbres ayant intrinsèquement une croissance rapide ont aussi des fibres courtes, et cette corrélation n'a d'ailleurs pas été démontrée. Cependant, nombre des idées concernant les différences entre les caractéristiques des fibres d'un arbre à l'autre reposent sur des extrapolations faites à tort à partir de données portant sur un même arbre.
10. Il faut intensifier les recherches concernant l'influence des propriétés du bois sur le produit final, qu'il s'agisse de produits en bois plein (sciages, placages, etc.) ou de produits destinés à des utilisations telles que la réduction en pâte ou le traitement chimique. Si ces connaissances ne s'améliorent pas, les travaux de sélection portant sur les propriétés du bois progresseront lentement. Il faut donner aux sélectionneurs des conseils et des directives de manière qu'ils puissent travailler efficacement. Il faut notamment prévoir les besoins à long terme.
11. Il faut veiller à utiliser un nombre suffisant d'arbres dans les études génétiques sur le bois de manière à obtenir des résultats probants. Nombre des premiers résultats signalés indiquent simplement des tendances et sont entachés d'erreurs si considérables qu'on ne peut guère tabler sur les valeurs absolues obtenues. Toutefois, l'intensité relative de la transmission des caractères héréditaires est une donnée qui peut être très utile aux sélectionneurs.
12. Pour certaines espèces et certains produits, le poids spécifique est suffisamment élevé et il faut se concentrer sur les autres propriétés du bois. Les caractères morphologiques les plus importants sont la longueur et la largeur des fibres.
13. La fibre torse est une caractéristique du bois qu'il faut étudier d'urgence. L'un des gros problèmes a trait aux méthodes d'échantillonnage. En l'absence de données définitives, le programme de sélection doit viser à éliminer les arbres à fibre torse, spécialement quand le produit final est du bois de sciage ou de placage.
14. Le fendillement est l'un des principaux défauts de certaines espèces de feuillus, spécialement des eucalyptus. On ne sait pas s'il a une origine génétique et des recherches sont nécessaires pour identifier sa cause et les moyens de le combattre.
15. Très peu d'études génétiques ont été faites sur les caractéristiques chimiques du bois. Elles doivent être entreprises d'urgence et ce seront peut-être les recherches génétiques les plus utiles qui puissent être réalisées sur les propriétés du bois.
16. Les recherches génétiques sur le bois des feuillus tropicaux, spécialement des essences de grande valeur, doivent être intensifiées. Les études sur la génétique des propriétés des bois de feuillus sont généralement fragmentaires et insuffisantes.
17. Les avantages économiques d'une plus grande uniformité des bois sont soulignés. Il n'est pas toujours nécessaire de «changer» le bois, mais la recherche d'une plus grande uniformité peut être en soi un objectif très important présentant un intérêt économique réel.
18. Il est probable que les recherches plus fondamentales sur le rôle des hormones de croissance dans la floraison peuvent être conduites le plus utilement par les biochimistes travaillant sur les plantes herbacées, mais les spécialistes de la physiologie et de la sélection des arbres devraient utiliser leurs clones pour développer les recherches concernant les effets du milieu sur la floraison. Il existe aussi des indices probants montrant le rôle important de la taille de l'arbre dans le déclenchement de la floraison mais il faut étudier avec soin la nature de cette influence de la taille.
19. L'application d'engrais est un traitement qui donne des résultats prometteurs dans les vergers à graines. Il faut toutefois pratiquer avec circonspection l'émondage de la cime des arbres. Les incompatibilités entre greffon et porte-greffe et la lutte contre les insectes ravageurs sont des questions qui doivent particulièrement retenir l'attention. A long terme, le choix du porte-greffe et l'utilisation d'hormones de croissance pour contrôler la floraison peuvent ouvrir des perspectives intéressantes.
20. Quand des vergers à graines de clones sont gréés, il faut étudier la floraison et la fructification des divers clones et particulièrement les modifications de la floraison selon l'âge ainsi que leurs réactions aux variations annuelles du climat, aux apports d'éléments nutritifs et à l'émondage. La régularité avec laquelle des récoltes de semences bien pleines et viables seront obtenues dans les vergers à graines dépendra dans une large mesure des connaissances acquises sur les clones parentaux.
21. La grande importance de la consanguinité et des phénomènes connexes dans les programmes de sélection en général et dans les vergers à graines en particulier est reconnue, de même que la nécessité de mieux connaître la façon dont varie l'autocompatibilité des différents clones parentaux et le rôle et la nature de la consanguinité. Des observations faites en Suède et en Australie montrent qu'il existe une bonne corrélation entre le comportement des descendants consanguins et exogames de certains arbres parentaux.
22. Le problème de la pollinisation contrôlée massive doit retenir l'attention. La serre de polythène mise au point en Finlande et faisant office d'un très grand dôme isolant ouvre des perspectives intéressantes.
23. L'importance d'une bonne identification des semences et des plantes et l'utilité de bien tenir le registre des plantations sont soulignées.
La deuxième Consultation mondiale sur l'amélioration des arbres (Washington D.C., août 1969) a repris à son compte une recommandation précédente du Groupe d'experts FAO des ressources génétiques forestières tendant à donner une plus large publicité internationale aux collections existantes de graines de provenance ainsi qu'aux expéditions de récolte de semences envisagées. En conséquence, des listes à jour de collections de graines de provenance disponibles et des expéditions envisagées seront périodiquement publiées dans Unasylva. La présente note porte essentiellement sur les eucalyptus et les pins tropicaux. Certains pays ont été informés directement des disponibilités de semences et des distributions ont déjà été effectuées.
TABLEAU 1. - COLLECTIONS DE GRAINES D'ASIE DU SUD-EST 1969
|
FRI Nº d'ordre de la graines |
Latitude (Nord) |
Longitude (Est) |
Altitude |
Disponibilités en juil. 1970 |
Nombre de graines au kilogramme |
Pourcentage de germination |
|
Mètres |
Grammes |
|||||||
Pinus kesiya (Philippines) |
9 254 |
18°15' |
120°51' |
990-1 140 |
270 |
67 790 |
73 |
|
9 255 |
17°53' |
120°44' |
760 915 |
1 000 |
60 630 |
88 |
||
9 256 |
17°33' |
120°47' |
1 220-1 280 |
3 500 |
61 070 |
85 |
||
9 257 |
16°55' |
120°55' |
1 460-1 555 |
230 |
73 190 |
72 |
||
9 258 |
16°54' |
120°55' |
1 555-1 675 |
1 590 |
69 890 |
76 |
||
9 259 |
16°54' |
120°53' |
1 950 |
45 |
70 220 |
91 |
||
9 260 |
16°52' |
120°55' |
2 130 |
² |
² |
|
||
9 261 |
16°51' |
120°45' |
975-1 130 |
2 540 |
60 080 |
82 |
||
9 262 |
16°39' |
120°51' |
2 165 |
320 |
75 620 |
70 |
||
9 263 |
16°19' |
120°51' |
1 160-1 310 |
770 |
62 940 |
86 |
||
9 264 |
16°09' |
120°49' |
975 |
1 720 |
65 810 |
81 |
||
9 265 |
16°06' |
121°06' |
915-1 100 |
230 |
75 510 |
79 |
||
9 266 |
16°01' |
121°10' |
915-1 100 |
320 |
72 970 |
76 |
||
9 267 |
16°00' |
121°08' |
610-790 |
135 |
76 390 |
69 |
||
9 268 |
16°01' |
121°09' |
790-1 100 |
230 |
72 970 |
82 |
||
9 269 |
15°32' |
120°07' |
915-1 130 |
90 |
65 810 |
77 |
||
9 270 |
15°32' |
120°07' |
610-760 |
90 |
59 750 |
80 |
||
9 271 |
1 16°30' |
1 120°50' |
1 1 525-2 135 |
² |
² |
|
||
9 272 |
1 16°20' |
1 120°40' |
1 1 525-2 135 |
725 |
59 970 |
84 |
||
9 533 |
Zambie - origine vietnamienne |
1 000 |
73 920 |
66 |
||||
9 548 |
Zambie - origine philippine |
1 720 |
60 190 |
76 |
||||
Pinus merkusii (Philippines) |
9 274 |
15°45' |
120°02' |
395-490 |
590 |
43 650 |
33 |
|
9 275 |
15°47' |
120°01' |
215-275 |
270 |
46 300 |
28 |
||
9 276 |
13°03' |
120°51' |
365-490 |
180 |
40 680 |
40 |
||
9 277 |
13°04' |
120°50' |
550-640 |
90 |
37 480 |
17 |
||
|
|
|
|
|
|
Germination par gramme |
||
Eucalyptus deglupta (Philippines) |
9 291 |
7°36' |
126°07' |
518-525 |
180 |
|
3 950 |
|
9 292 |
8°00' |
126°18' |
550-655 |
14 |
|
1 450 |
||
9 408 |
6°15' |
124°18' |
395 |
135 |
|
6 780 |
||
Eucalyptus deglupta (Indonésie) |
9 313 |
3°12'S |
120°15' |
60-120 |
590 |
|
2 965 |
1 Collection de type commercial; les coordonnées géographiques sont approximative.
2 Stock épuisé.
1. Collection de semences de l'Asie du Sud-Est 1969
L'expédition a été réalisée par le Forest Research Institute (FRI) de Canberra pendant le premier semestre 1969 avec l'aide de crédits de la FAO. Les récoltes ont été organisées par M.E. Larsen du FRI (décédé), avec la collaboration de J. W. Turnbull du FRI et A. L. Cameron, du département des forêts de Papouasie/Nouvelle-Guinée. Les fonctionnaires de contrepartie étaient I. Esteban et R. Valdez (Philippines) et M. Priantjo (décédé) [Indonésie].
Au total, 34 kilogrammes de graines de 19 provenances de Pinus kesiya ont été récoltés dans les peuplements naturels dés Philippines et 9,7 kilogrammes de graines de quatre provenances de Pinus merkusii dans des peuplements naturels de Zambales et de Mindoro aux Philippines. Ont également été prélevées des graines de trois provenances d'Eucalyptus deglupa aux Philippines et d'une en Indonésie.
Les semences des provenances figurant au tableau 1 sont emmagasinées au FRI à Canberra; toutefois, pour obtenir des semences à des fins expérimentales, s'adresser au chef de la Sous-Division de l'aménagement forestier, FAO, via delle Terme di Caracalla, Rome, qui assurera la coordination des demandes. Les semences sont distribuées gratuitement.
Les provenances de Pinus kesiya ainsi que celles des plantations zambiennes d'origine connue sont utilisées dans des essais internationaux de provenance organisés par le Commonwealth Forestry Institute d'Oxford en collaboration avec la FAO, Rome, et le FRI, Canberra. Des semences ont déjà été distribuées à 25 organisations participantes.
2. Collections de graines de provenance d'eucalyptus
On trouvera au tableau 2 la liste des essences d'eucalyptus représentées dans les collections du FRI, Canberra, par des graines d'au moins deux provenances en juillet 1970. Ces semences peuvent être vendues ou échangées. Des paquets échantillons contenant suffisamment de semences viables (100-1000) pour planter des arbres spécimens ou de petits essais sont vendus au prix de 50 cents (australiens). Pour des quantités plus importantes demander les prix. Sur demande, les certificats phytosanitaires sont délivrés gratuitement, mais les frais postaux doivent être réglés en sus pour toute expédition hors de l'Australie. Chaque fois que possible, les semences seront données en contrepartie de graines nécessaires aux recherches en Australie.
Pour les commandes et les renseignements s'adresser au Directeur général, Forestry and Timber Bureau, Canberra, A.C.T. 2 600, Australie.
On prévoit d'établir des collections de graines d'autres essences d'Eucalyptus, Callitris intratropica et Araucaria cunninghamii en 1970-71.
3. Semences de provenance de pins tropicaux disponibles au Commonwealth Forestry Institute
Le Commonwealth Forestry Institute d'Oxford réalise un programme de trois ans de collections de semences de provenance de pins tropicaux centraméricains. M. R. Kemp est responsable des opérations de récolte sur le terrain. Les provenances de Pinus oocarpa obtenues pendant la première campagne de récolte au début de 1970 ne sont pas représentatives de tout l'habitat de cette variété et ne seront pas distribuées pour des essais de provenance tant qu'un échantillon plus complet n'aura pas été obtenu, c'est-à-dire la fin de la deuxième campagne de la récolte en mars 1971.
TABLEAU 2. - LISTE D'ESSENCES ET NOMBRE DES PROVENANCES REPRÉSENTÉES DANS LES COLLECTIONS DE GRAINES DU FORESTRY RESEARCH INSTITUTE, CANBERRA
1. Eucalyptus alba Reinw ex. Blume 1 (voir note 1) |
10 |
2. Eucalyptus «alba» = E. decaisneana Blume - «Brazil alba» ² (voir note 2) |
8 |
3. E. st. johnii R.T. Baker (E. bicostata Maiden et al.) |
7 |
4. E. botryoides Sm. |
6 |
5. E. «brassii» (non décrit Exsertae, North Queensland) |
3 |
6. E. brevifolia F. Muell. (E. pallidifolia F. Muell) |
3 |
7. E. camaldulensis Dehnh. (E. rostrata Schlecht) |
66 |
8. E. dalrympleana Maiden |
7 |
9. E. deanei Maiden |
4 |
10. E. deglupta Blume (collections constituées avant 1969) |
2 |
11. E. delegatensis R.T. Baker |
5 |
12. E. dives Schau ver «C» (Cineole) |
2 |
13. E. fastigata Deane et Maiden |
5 |
14. E. gamophylla F. Muell. |
4 |
15. E. grandis Hill ex Maiden |
12 |
16. E. kingsmillii Maiden et Blakely |
4 |
17. E. leucoxylon F. Muell. |
14 |
18. E. maculata Hook |
13 |
19. E. microtheca F. Muell. |
7 |
20. E. miniata A. Cunn. ex Schau. |
3 |
21. E. nitens Maiden |
7 |
22. E. obliqua L'Herit |
6 |
23. E. ochrophloia F. Muell. |
5 |
24. E. pilularis Sm. comprend E. pilularis var. pyriformis (2 lots) |
21 |
25. E. populnea F. Muell. |
3 |
26. E. radiata Sieb. ex DC. var australiana (Baker et Smith) Blakely (Cineole) |
6 |
27. E. regnans F. Muell. |
7 |
28. E. robusta Sm. (E. multiflora Poir.) |
6 |
29. E. rudis Endl. |
3 |
30. E. saligna Sm. |
8 |
31. E. sargenti Maiden |
2 |
32. E. seeana Maiden |
2 |
33. E. striaticalyx W.V. Fitzg. |
3 |
34. E. tereticornis Sm. (E. umbellata) |
20 |
35. E. tetrodonta F. Muell. |
3 |
36. E. viminalis Labill. |
40 |
1Comprend E. platyphylla F. Muell. E. alba var. australasica Blakely et Jacobs; et E. platyphylla var. tintinnans Blakely et Jacobs.
2A distinguer de E. alba (sensu Blake) dans la rubrique 1. Semence provenant de Timor portugais, de Timor indonésien, de l'île Flores et du Brésil (plantations).
Une série de nouvelles collections des provenances de P. caribaea var. hondurensis a été réalisée entre mai et août 1970; la distribution pourrait commencer fin septembre ou début octobre 1970.
Les graines sont conservées dans les magasins de semences de la Forestry Commission du Royaume-Uni pour le compte du Commonwealth Forestry Institute; mais pour obtenir des graines s'adresser à M. A. F. Lamb, Senior Research Officer, Commonwealth Forestry Institute, Université d'Oxford. Des quantités suffisantes aux fins de la recherche sont normalement fournies gratuitement; pour des quantités plus importantes, le remboursement du coût des graines et de l'expédition par avion est exigé.
4. Semences de P. caribaea var. bahamensis pouvant être obtenues par l'intermédiaire de la FAO
La FAO a acquis 27 kilogrammes de semences de Pinus caribaea var. bahamensis de l'île d'Andros - semences Nº 69 (7296) Oxon 1 - pour mettre cette, provenance en voie de disparition à la disposition des pays qui ne pourraient pas l'obtenir autrement. La préférence sera accordée aux demandes portant sur des quantités de semences suffisantes à des fins de recherche. Les semences seront distribuées gratuitement. Le coût de l'expédition par avion sera normalement exigé du destinataire, mais dans des cas exceptionnels la FAO pourra le payer. Les graines sont emmagasinées dans le magasin des semences de la Forestry Commission du Royaume-Uni; pour les obtenir, prière de s'adresser au chef de la Sous-Division de l'aménagement forestier, FAO, via celle Terme di Caracalla, Rome (Italie).