20. A sa trente et unième session, le CCFAC est convenu que le document de travail devait être révisé compte tenu des observations reçues et des débats du Comité, en coopération avec le secrétariat du JECFA, pour examen à la présente session[10]. Lors de lexamen des principes de lanalyse des risques, la Commission du Codex Alimentarius, à sa vingt-troisième session, a adopté[11] plusieurs recommandations à appliquer dans le cadre du Codex, notamment:
21. En présentant le document de travail, la délégation des Etats-Unis a noté que le document avait été révisé sur la base dinformations fournies par le CCFAC (trente et unième session), la Commission du Codex Alimentarius (vingt-troisième session) et par le JECFA (cinquante-troisième réunion). La délégation a informé le Comité que lobjet du document était de renforcer les activités délaboration de normes du CCFAC en précisant son rôle en matière de gestion des risque et le rôle du JECFA en matière dévaluation des risques et daméliorer la communication sur les risques entre les deux organes. Les Etats-Unis ont estimé que ces buts pouvaient être atteints en poursuivant lélaboration du projet de déclaration pour une politique dévaluation des risques (Appendice II de la lettre circulaire CL 1999/22-FAC).
22. La délégation portugaise, sexprimant au nom des Etats membres de lUnion Européenne, a fait observer que lhypothèse selon laquelle les substances toxiques naturelles sont généralement des contaminants était quelque peu trompeuse, car certaines de ces substances à doses plus faibles peuvent également être bénéfiques. La délégation est également convenu que le CCFAC et le JECFA devaient établir des priorités et des voies de communication claires, mais que les moyens nécessaires à cette fin devaient être étudiés soigneusement, comme par exemple, les listes de groupes dévaluation des risques établis par le JECFA sur la base des priorités du CCFAC devraient être approuvées par le CCFAC; dautres questions, notamment les facteurs qualitatifs, devraient être pris en compte dans les résultats de lévaluation des risques; et, la sélection des experts du JECFA devrait être examinée de manière plus approfondie. En ce qui concerne le projet de Politique dévaluation des risques, la délégation a estimé que la décision finale en matière dapplication de ces politiques devrait revenir à la Commission du Codex Alimentarius; que le Comité devrait prendre en compte le principe «le plus bas quon puisse raisonnablement atteindre» dans le contexte de la Norme générale sur les contaminants et les toxines dans les denrées alimentaires; et, que lexpression «facteurs ne reposant pas sur la science» devrait plutôt se rapporter aux «autres facteurs légitimes».
23. Dautres délégations, ainsi que le représentant de Consumers International, ont partagé lopinion de la délégation norvégienne, à savoir que le document de travail devrait aussi expliquer clairement la procédure et les critères de sélection des experts du JECFA; la communication sur les risques entre les responsables de lévaluation et les responsables de la gestion; le rôle des gouvernements nationaux; les autres facteurs légitimes; le principe de précaution; et lexamen par le JECPA des réactions dhypersensibilité et dintolérance. Il a aussi été suggéré que le document soit axé uniquement sur lanalyse des risques présentés par les additifs alimentaires et que le Codex élabore un programme pour lapplication de lanalyse des risques dans les pays en développement.
24. Le représentant de la FAO a rappelé que le JECFA nétait pas un organe subsidiaire du Codex et quil rendait compte directement aux directeurs généraux de la FAO et de lOMS, qui établissaient lordre du jour de chaque réunion, compte tenu des avis du CCFAC.
Etat davancement du document de travail sur lapplication des principes de lanalyse des risques aux additifs alimentaires et aux contaminants
25. La délégation des Etats-Unis a accepté de réviser le document, avec laide du groupe de rédaction initial (Australie, Pays-Bas, Suède, Thaïlande et Royaume-Uni), sur la base des observations formulées par écrit et des débats susmentionnés, pour distribution, observations et nouvel examen à sa prochaine session. Afin de promouvoir les principes danalyses des risques au sein du Codex, le Comité a également demandé au Secrétariat du Codex de faire rapport oralement sur les présentes délibérations sur cette question au Comité du Codex sur les principes généraux, à sa quinzième session. Le Comité est aussi convenu dinformer le CCEXEC, à sa quarante-septième session, des présentes délibérations afin de préciser le statut envisagé du document du CCFAC dans le contexte de lexamen général dune approche unique et cohérente en matière dapplication de lanalyse de risques dans les différents comités. Il est également convenu quun rapport sur cette question serait transmis à la Commission, à sa vingt-quatrième session, après nouvel examen par le CCFAC, à sa trente-troisième session.