26. Le Comité a noté qu’aucune limite maximale pour les additifs alimentaires n’avait été communiquée pour confirmation depuis la dernière session. Le Comité a été informé que le Canada avait fourni une justification technologique de l’emploi de la pimaricine (235) dans le fromage en tranches, en morceaux ou râpé comme demandé par le Comité du Codex sur les additifs alimentaires et les contaminants, à sa trente et unième session[13] et par le Comité du Codex sur le lait et les produits laitiers, à sa troisième session[14].
27. La délégation canadienne a signalé au Comité que la pimaricine (natamycine) était utilisée comme inhibiteur des levures et des moisissures pour augmenter la durée de conservation du produit et que le JECFA avait fixé une DJA de 0-0.3 mg/kg de poids corporel pour la piramicine. Elle a par ailleurs expliqué que l’utilisation de la pimaricine comme antifongique était autorisée au Canada sur les fromages entiers ainsi que sur les fromages râpés et que l’ingestion de résidus de pimaricine, quand elle était ajoutée au fromage râpé, était inévitable. La pimaricine étant un fongicide qui inhibait la croissance des champignons et des moisissures mais n’avait pas d’effets sur les bactéries, la délégation a estimé que la résistance aux antibiotiques des champignons dans l’intestin humain exposés à la pimaricine du fait de la consommation de fromage, était extrêmement faible et donc que l’emploi de la pimaricine dans le fromage râpé présentait un risque minimal.
28. Plusieurs délégations se sont inquiété de l’élargissement de l’emploi de la piramicine du fait de sa faible DJA et de la possibilité de voir se renforcer la résistance des moisissure et ont réitéré que son emploi ne devrait être autorisé que pour un traitement de surface du fromage entier. D’autres délégations ont affirmé que les emplois élargis de la piramicine étaient très en deçà de la DJA.
29. Le Comité a décidé de ne pas confirmer l’utilisation de la piramicine dans le fromage en tranches, en morceaux ou râpé, en attendant la réévaluation de celle-ci par le JECFA (voir annexe XVI).
