L'Unité de linformation, des données et des statistiques sur les pêches (FIDI) de la FAO a commencé, en 1999, un projet destiné à fournir aux institutions africaines des pêches, dans les Pays à faible revenu et à déficit vivrier (LIFDC), les bases de données ASFA (Résumés des sciences aquatiques et halieutiques). Au départ disponibles sur CD-ROM les données de lASFA sont aussi disponibles en ligne lorsque linstitution possède laccès à internet. Les données sur CD-ROM sont fournies par deux éditeurs, SilverPlatter qui édite la base de données unique, et NISC International, la version distribuée étant lASFA Partie Une, élément de lABAFR (Biologie aquatique, aquaculture et ressources halieutiques). Cette initiative est bien accueillie par la plupart des institutions, qui ont montré lutilité de cette base de données, pour leurs activités de recherche et développement, les données bibliographiques et les résumés leur permettant davoir connaissance des publications les plus importantes.
Cependant, plusieurs institutions ont mentionné quelles avaient des difficultés à les localiser et à obtenir des copies des documents dont elles avaient besoin. Ce problème est assez fréquent dans le cas des institutions africaines qui traitent de la pêche et de laquaculture et cette recherche sest avérée contraignante pour la recherche en particulier.
Afin de remédier à ce problème et daméliorer laccès à linformation et aux documents sur les pêches et laquaculture, FIDI a démarré un projet pilote en collaboration avec lInstitut sud-africain de biodiversité aquatique (SAIAB), appelé auparavant lInstitut dIchtyologie JLB Smith, qui est affilié à lUniversité de Rhodes. La bibliothèque du SAIAB possède un fonds documentaire historique en plus du fonds récent, comprenant plus de 600 périodiques en sciences aquatiques. Le principal objectif de cette collaboration est de travailler avec un noyau de bibliothèques de pêche, de rassembler des données plus spécifiques sur les besoins en information, et de proposer des mécanismes facilitant laccès aux publications sur la pêche. Afin daméliorer les données, la bibliothèque de SAIAB fournit des documents (imprimés ou sous forme électronique) aux institutions, elle peut également orienter les demandes dinformations vers dautres sources, y compris les informations obtenues en ligne, et qui nimpliquent pas de droit d'auteur.
Le rôle du SAIAB dans la coordination des demandes et des questions, est de servir de passerelle au réseau; il est basé sur les excellentes ressources documentaires dont il dispose, et sur la volonté du SAIAB de faciliter la mise à disposition de linformation pour les autres instituts africains des pêches. Le SAIAB fait partie de la Fondation nationale pour la recherche, et est partenaire du Programme dinteraction pour lAfrique dont lobjectif est détendre la coopération scientifique entre les chercheurs de lAfrique du Sud et des autres pays dAfrique.
Portée du projet
Au depart, la portée de la collaboration était intentionnellement limitée, pour tester la faisabilité de ce genre de réseau entre les bibliothèques africaines sur les pêches, pour rassembler des données et offrir une plate-forme de discussion à un petit groupe de bibliothécaires. Le but à court terme comprenait la satisfaction des demandes dinformation et lévaluation du niveau des demandes, de façon à connaître les demandes dans le cadre dune mise en place du réseau à plus long terme.
La portée des sujets était limitée à la pêche et à laquaculture, même si les statistiques sur les documents demandés, et les communications présentées lors des Ateliers, montraient létendue du sujet. On sest restreint aux articles de périodiques et à la littérature grise. La possibilité dy inclure les livres a paru trop difficile pour des raisons de droit dauteur, de coût et de difficultés dacheminement postal. La collaboration était exclusivement entre bibliothèques, et non pas entre utilisateurs particuliers, la stratégie à long terme étant de renforcer les institutions nationales dans leur capacité à satisfaire leurs propres besoins en information, actuellement et à lavenir. On a pris soin dassurer que cette activité ne gênait daucune manière la fourniture et léchange dinformation et de documentation au niveau national, régional ou international. Il existe de nombreux accords de ce genre, qui ont un succès variable suivant les pays, mais il existe à coup sûr une faille dans laccès à linformation en matière de pêche et daquaculture. Plusieurs parmi les institutions qui participent à ces échanges, sont les seules dans leurs pays respectifs, ce qui limite laccès au niveau national à une information plus complète. Le projet mis en place pour étendre et développer ces échanges entre bibliothèques cherche à combler ce vide.
Le Projet était divisé en trois parties séparées mais avec des activités liées entre elles, surtout à cause de leur niveau de complexité. Sur les trois parties, la fourniture de documents, le partage de linformation et les publications sur la pêche en Afrique, un accent a été plus particulièrement mis sur la première, surtout en cours de première année du projet. Cela a permis en particulier aux institutions de voir limpact positif de leur participation et aussi dobtenir en retour des informations sur la quantité et la nature des demandes. Dinnombrables rapports et réunions au cours des années ont mentionné que le manque daccès aux informations récentes et pertinentes, était une des contraintes majeures au développement de la pêche et de laquaculture en Afrique. Comme le Professeur Tom Hecht le mentionne dans sa présentation «Laccès à linformation est le talon dAchille de la science et technologie en Afrique». Un des objectifs principaux des activités du réseau a été jusqu'à présent de rassembler plus de données, de fournir des documents plus détaillés sur les besoins en information et de proposer des mécanismes pour améliorer leur accessibilité et leur diffusion.
La plus grande partie de lactivité au cours de la première année a été utilisée à établir des contacts entre le SAIAB et les institutions qui avaient exprimé leur intérêt à participer au réseau. Plusieurs dentre elles nont en fait pas participé, et les efforts du projet se sont concentrés sur la mise en place des procédures de demande de documents et de leur fourniture, avec les bibliothèques qui cherchaient et fournissaient linformation. La plupart des institutions navaient auparavant pas accès aux bases de données de lASFA ou de lABAFR, et ainsi les demandes de leurs chercheurs concernant une large gamme de documents non disponibles ont posé de nouveaux problèmes aux bibliothèques particulières.
SAIAB a rassemblé et synthétisé des informations fournies par les participants sur des domaines concernant le développement du réseau. Celles-ci comprenaient les détails sur les mécanismes existants pour lobtention et léchange de documents, sur la coopération entre bibliothèques au niveau national, régional et international, ainsi que des données sur les publications sur la pêche produites en Afrique.
Cela a permis au SAIAB destimer ses besoins au niveau de la coordination pour étudier la faisabilité du développement du réseau à plus long terme. Un petit noyau de bibliothèques a donné lélan pour continuer, et en 2003 a commencé une deuxième phase du projet ayant pour but de:
maintenir à jour une liste des institutions choisies par la FAO sur la base de leur utilisation des bases de données dASFA ou dABAFR et sur leurs besoins des documents complets;
identifier des partenaires et détudier la faisabilité davoir des points focaux pour le réseau;
conserver les statistiques sur les demandes de documents à partir de la bibliothèque du SAIAB;
fournir des statistiques détaillées, et en particulier analyser les documents demandés; mesurer les possibilités des bibliothèques de la FAO et du SAIAB pour répondre à ces demandes, afin dévaluer les besoins en information originaires des instituts africains des pêches;
fournir des indications aux bibliothèques du réseau sur les moyens de trouver des documents non disponibles à la FAO ou au SAIAB, comme par exemple laccès via Internet à des documents intégraux, ou leur obtention à travers dautres institutions des pêches;
chercher des liens avec lAssociation internationale des bibliothèques et centres dinformation sur les sciences aquatiques et marines (IAMSLIC);
évaluer au début le catalogue des publications de IAMSLIC, les possibilités déchanges au niveau régional, et lintégration des documents du SAIAB. En outre, proposer des mécanismes pour intégrer les publications sur les pêches et laquaculture issues des institutions partenaires, afin daméliorer leur diffusion et leur échange;
élargir, en collaboration avec les institutions du réseau, les services de fourniture de documentation mis en place en 2002 et visant à devenir un réseau déchange et de partage dinformations;
organiser au cours du dernier trimestre de 2003 un atelier pour renforcer les activités du pilote et de la deuxième phase du Projet, et créer les bases du futur réseau.
La demande dinformation en pêche et aquaculture
Malgré deux ans seulement dexistence et un très petit nombre de données, lanalyse des demandes dinformation a fourni quelques résultats intéressants, et nous a permis darriver à quelques conclusions et de prendre quelques décisions. Par exemple, la diversité des institutions du réseau navait pas eu de différence significative en termes de demandes dinformation. Que linstitution soccupe deau douce ou marine, quelle soit un centre de recherche ou une université, en Afrique de louest, de lest ou du sud, les informations qui lui sont demandées sont plus ou moins les mêmes, et cela est lélément le plus important de la collaboration. En général, les institutions francophones demandaient beaucoup moins de documents que les anglophones, et cela était en partie dû au fait que lASFA fournit surtout des résumés presque exclusivement en anglais, et que les besoins en documents francophones sont mieux satisfaits en cherchant sur la base de données HORIZON de lInstitut de recherche pour le développement (IRD). En général, les institutions qui traitaient de pêche et daquaculture continentale demandaient davantage de documentation que leurs homologues traitant du domaine marin car il existait une forte demande pour des périodiques sur laquaculture. Les titres les plus fréquemment demandés étaient des périodiques publiés commercialement, souvent chers et pas toujours disponibles en bibliothèque, particulièrement dans celles spécialisées en pêche, dans la plupart des pays africains. Il ny avait que peu de demandes pour des publications africaines, bien quen 2003, quelques demandes aient apparu dans les statistiques, comme par exemple le «Global Journal of Pure and Applied Science» publié au Nigéria. Une explication possible est que ces publications sont souvent pluridisciplinaires, et même si elles traitent de pêche, elles ne sont pas très bien suivies par lASFA ou lABAFR. La gamme très étendue de titres de publications demandées et le grand nombre darticles publiés avant 1990 montrent que même lorsque laccès à des documents intégraux est possible, de nombreuses demandes ont trait à des ouvrages imprimés.
Statistiques
Le SAIAB et la FAO ont rassemblé des statistiques sur toutes les demandes dinformation, y compris sur les institutions qui posaient la demande, les titres de périodiques, les années de publication, ladresse du fournisseur et les demandes qui navaient pas abouti. Les données ont été analysées à la fin de chaque année pour connaître les titres les plus demandés, les années de publication et les sujets demandés.
A partir des statistiques de 2002, on a établi que 248 périodiques différents avaient été demandés, dont seulement 107 concernant les sciences aquatiques, cest-à-dire des publications spécialisées. Les dates des publications demandées ont montré que les demandes ne concernaient pas seulement des titres récents, et sur 504 demandes en 2002, près de 25 pour cent concernaient des articles antérieurs à 1980, 35 pour cent des titres des années 80, 32 pour cent des années 90, et 8 pour cent pour les années 2000 et après. Les statistiques des années 2003 montrent que les demandes concernant 195 titres de publications périodiques allant jusquaux années 40, bien quen comparaison avec lannée 2002, la demande fut beaucoup plus grande pour des titres plus récents. Cela pouvait indiquer que les bibliothèques avaient des demandes en attente pour des articles quelles navaient pu obtenir et aussi que lutilisation des données de lASFA pour l'identification des articles plus récents commençait à apparaître dans les statistiques.
Les titres les plus fréquemment demandés classés par ordre dimportance
2002 |
2003 |
||
Périodique |
No |
Périodique |
No |
Journal of Fish Biology |
15 |
Aquaculture |
15 |
Hydrobiologia |
14 |
Journal of Fish Biology |
14 |
Aquaculture |
13 |
Environmental Biology of Fishes |
12 |
Transactions of the American Fish. Soc. |
9 |
Global Journal of Pure and Applied Science |
10 |
Canadian J. of Fisheries & Aquatic Sci. |
7 |
Crustaceana |
8 |
Indian Journal of Fisheries |
7 |
Copeia |
6 |
Zeit. Mikros. Anatom. Fors. |
7 |
Canadian J. of Fisheries & Aquatic Sci. |
4 |
Journal of Aquatic Animal Health |
6 |
Hydrobiologia |
4 |
Marine Policy |
6 |
North American Journal of Aquaculture |
4 |
Archiv fur Hydrobiologie |
5 |
Aquaculture Research |
3 |
Fish and Shellfish Immunology |
5 |
Bangladesh Journal of Training & Dev. |
3 |
Journal of Applied Ichthyology |
5 |
Economic Affairs (Calcutta) |
3 |
Science |
5 |
Fisheries Research |
3 |
Acta Anatomica |
4 |
Journal of Aquatic Plant Management |
3 |
Bulletin of Marine Science |
4 |
Journal of the Helminth.Soc.Washington |
3 |
Diseases of Aquatic Organisms |
4 |
Journal of Zoology |
3 |
Folia Parasitologica |
4 |
Netherlands Journal of Sea Research |
3 |
Indian Journal of Helminthology |
4 |
North American J.of Fisheries Mgmt. |
3 |
Journal of Food Technology |
4 |
|
|
Onderstepoort J. of Veterinary Research |
4 |
|
|
Demandes par année de publication
2002 |
2003 |
||
Décennie |
Nombre |
Décennie |
Nombre |
non daté |
36 |
non daté |
4 |
1920 |
1 |
1920 |
|
1930 |
1 |
1930 |
|
1940 |
6 |
1940 |
1 |
1950 |
4 |
1950 |
1 |
1960 |
18 |
1960 |
3 |
1970 |
84 |
1970 |
31 |
1980 |
166 |
1980 |
34 |
1990 |
152 |
1990 |
138 |
2000 |
36 |
2000 |
128 |
Total |
504 |
Total |
340 |
Pour les deux années, il y avait un pourcentage assez élevé de demandes qui nont pu être satisfaites, soit 40 pour cent en 2002, et 31 pour cent en 2003, essentiellement pour les raisons suivantes:
les titres demandés concernaient une gamme étendue de sujets en-dehors des pêches et des sciences aquatiques;
les livres et thèses demandés ne pouvaient être transmis pour des questions de droit dauteur.
On a demandé aux bibliothèques de réduire leurs demandes auprès de SAIAB concernant des sujets annexes, et les demandes pour des publications africaines étaient dirigées vers une institution du pays dorigine, lorsque cela était possible. Les demandes concernant des périodiques pouvaient être classées en cinq groupes principaux, à savoir:
Ces demandes concernant une large gamme de sources dinformations différentes par les institutions africaines de pêche renforcent lidée de participation au niveau national des réseaux de bibliothèques, afin déviter les répétitions defforts et dassurer une coordination efficace avec le réseau régional surtout en ce qui concerne linformation sur la pêche.
Problème de transmission des documents
Une des difficultés à transmettre les documents est que la connectivité à Internet ou au courrier électronique est inadéquat dans plusieurs des instituts. La poste continue dans plusieurs pays à ne pas être sûre, avec des délais de quatre à huit semaines. On a utilisé les entreprises privées pour des envois importants, mais cela est trop coûteux pour pouvoir être généralisé. La bibliothèque du SAIAB a reçu un scanner en 2003, et quelques demandes de documents ont pu être transmises sous forme de fichier Adobe Pdf, bien que ce moyen soit aussi dépendant des moyens de communication et des coûts pour le receveur. Cette forme de transmission peut être acquise pour améliorer les services dacheminement, mais dépend encore dInternet.
Partage des ressources dinformation
Les principaux efforts de la bibliothèque du SAIAB au cours de la deuxième année du projet se sont concentrés sur laugmentation des livraisons des documents demandés. Lamélioration du partage des ressources dinformation demeure un défi, et latelier a fourni loccasion de commencer à créer ces relations. Le développement du réseau daccès amélioré aux sources de documentation des institutions dépend de ces bonnes relations. Linformation était rassemblée à partir dinitiatives de partage de la documentation, afin déviter les duplications defforts et didentifier les partenaires possibles pour une collaboration. Dautres détails sont donnés dans la Partie 3.1, sous le titre Opportunités.
Le point de départ de partage des ressources documentaires est laccès aux métadonnées de fonds documentaire existant en bibliothèque. Au cours de 2003 la bibliothèque du SAIAB a commencé à entrer ses titres dans le catalogue commune des périodiques de IAMSLIC. Cette initiative a permis au SAIAB de recevoir des demandes dArgentine, du Mexique et des Etats-Unis, mais pas encore dAfrique. Les initiatives de partage des ressources d'information de IAMSLIC permettent davoir accès à de nombreuses bibliothèques de référence. Les liens du SAIAB avec dautres membres de IAMSLIC ont été renforcés grâce à la participation à la conférence du Groupe régional de IAMSLIC qui sest tenue à Accra en juillet 2003. Des participants du réseau, originaires du Ghana, de Guinée, du Malawi et de Mauritanie ont aussi participé à cette réunion.
Une étude sur les institutions participantes a montré que davantage defforts devaient être fournis pour connaître les fonds documentaires, les systèmes daccès, et les possibilités de mise en place du réseau à plus long terme. La principale contribution des participants du réseau au partage de linformation a été jusqu'à présent leur volonté de fournir de meilleurs services dinformation à leurs institutions et lenvie de collaborer avec dautres bibliothèques de la région ou de lextérieur.
Publications africaines sur les pêches et laquaculture
Beaucoup defforts ont été fournis en 2002 pour identifier les titres des publications africaines sur les pêches et laquaculture. La plupart de ces titres sont dans la catégorie connue sous le nom de littérature grise: il sagit de Rapports techniques, Rapports annuels, et Bulletins, dont beaucoup dentre eux sont difficiles à trouver de façon courante. Plus de cent titres ont été énumérés, en utilisant au départ les bibliothèques de la FAO et du SAIAB. Les recherches bibliographiques ont été menées à partir des bases de données de ASFA et ABAFR, Internet, ainsi que les bibliothèques des pays participant au réseau. Lobjectif était détendre la liste, mais seulement huit nouveaux titres ont pu être ajoutés.
Une base de données sur les publications de la pêche et de laquaculture africaines est disponible sur le site de la FAO <http://www4.fao.org/fishdir>, et qui fait partie de la Répertoire des sources dinformation sur la pêche et laquaculture en Afrique. Les participants ont fourni une information mise à jour sur les publications de leurs pays respectifs, ou disponibles dans leurs bibliothèques, bien que plusieurs dentre eux aient mentionné quil était difficile de maintenir à jour une telle liste, même au niveau national.
Latelier a été la première occasion pour tous les participants de se rencontrer et de discuter de la situation du réseau, et de décider de la marche à suivre pour quil devienne durable. Un programme souple a été adopté pour permettre un mélange de présentations générales par tous les participants, de documents plus spécifiques sur des sujets plus complexes et un temps suffisant a été accordé aux discussions permettant darriver à un accord sur un plan de travail pour 2004. Ce chapitre résume les principales conclusions et décisions qui ont été prises pendant latelier. Le plan de travail pour 2004, donné dans la partie 3.3 de ce rapport fournit les détails et la marche à suivre pour les concrétiser. Les bibliothèques des pays se sont chargées de plusieurs activités concrètes et indispensables au développement du réseau.
La compilation des informations pour la base de données en ligne Répertoire des sources dinformation sur la pêche et laquaculture en Afrique <http://www4.fao.org/fishdir> a été la première étape pour identifier les bibliothèques fonctionnelles et les utilisateurs potentiels des bases de données ASFA et ABAFR. C'était convenu que des modifications étaient nécessaires pour que le Répertoire reflète l'accès croissante aux informations électroniques, leur diffusion à travers Internet et les programmes de numérisation. Le Répertoire comprend aussi des détails sur les périodiques sur la pêche publiés en Afrique. La mise à jour et lentretien de la base de données est actuellement à la charge de la FAO et dépend des informations fournies par lensemble des participants. On a admis que la gestion de la base de données ainsi que des besoins pour des formats déterminés devaient être revus en 2005.
Les textes présentés au cours de latelier fournissent une information plus précise sur les ressources des bibliothèques et les services disponibles au sein des institutions au niveau national. La promotion d'un réseau pour le partage d'information dépend de la connaissance de lexistence des publications et de la façon dy avoir accès.
Un répertoire des pages daccueil sur les institutions nationales et régionales en charge des pêches et de laquaculture, les organisations et projets en Afrique, est mise à jour par la FAO, avec la participation des membres du réseau, et est disponible sur <http://www.fao.org/fi/library/africreg.htm>.
Comme on sy attendait au lancement du réseau, les problèmes dacheminement du courrier rendent les échanges de documents imprimés peu fiables. La majorité des participants possèdent maintenant une adresse électronique, mais qui nest pas toujours sûre ou capable de recevoir des documents en pièce jointe. Les courriers rapides ont permis dacheminer des documents ou paquets importants, et les scanner en format PDF a permis aussi de transmettre des articles individuels. Cependant, aucune solution globale na pu être mise en place pour des échanges réguliers. Plusieurs bibliothèques importantes utilisent le programme Ariel mais un financement extérieur sera essentiel pour que les bibliothèques africaines puissent investir en programmes et en scanners. Une des solutions qui a été discutée était la possibilité denvoi de documents sous format TIFF ou PDF sur CD-ROM. Lensemble des mécanismes actuellement utilisés pour envois électroniques est décrit dans le plan de travail (partie 3.3).
Les statistiques de demandes de documents montrent clairement que hormis laccès de documents et publications via Internet, il y aura toujours une demande pour des documents imprimés et pas encore numérisés, et pour les institutions sans l'accès fiable à Internet. La bibliothèque de l'Université Bunda, Malawi, a accepté détudier plus avant les besoins, avantages et coûts des programmes Ariel et Prospero pour la transmission électronique de documents.
La portée du projet sest limitée aux échanges de périodiques et de littérature grise. Pour des raisons de droit dauteur, dacheminement postal, de coûts et de restrictions sur les prêts de livres, il nétait pas prévu de traiter l'échange des livres. Le premier problème à résoudre était celui détablir une liste commune des périodiques possédés par les bibliothèques. La mise en place dune telle liste impliquerait une grosse somme de travail, car les fonds documentaires en série ne sont pas complets, sont anciens, ou comprennent surtout des publications dorganisations internationales comme la FAO et le WorldFish Center. Maintenir cette liste à jour dépendrait aussi de la viabilité du réseau.
Comme la plupart des participants du réseau sont aussi des membres de IAMSLIC, il a été décidé de rechercher les possibilités dutiliser la bibliothèque partagée Z39.50 de IAMSLIC. Il sagit dun projet visant à faciliter les échanges dinformations au niveau international entre les bibliothèques de sciences marines et aquatiques; ce projet a apporté beaucoup aux membres de IAMSLIC. Au cours de 2003, la Bibliothèque des pêches de la FAO a enregistré plus de 600 titres de périodiques sur les pêches. SAIAB a également enregistré avec Z39.50 plus de cent vingt titres. LInstitut Kenyan de Recherches Marines et Halieutiques (KMFRI), qui possède aussi une bonne collection de périodiques a fait la même chose. Cela fournira une bonne base dutilisation de Z39.50 par les bibliothèques africaines de pêches, et renforcera la collaboration internationale. Quelques participants ont émis des réserves sur leur entrée dans un système international qui les obligerait à fournir des documents, et qui pourrait savérer trop coûteux. On est tombé daccord sur ce point et une solution pour les Bibliothèques Africaines serait discutée au niveau de IAMSLIC.
Après latelier, une réponse positive de IAMSLIC a été reçue pour étudier les possibilités déchanges entre les bibliothèques africaines sur les pêches en utilisant le Z39.50. Un résumé du mécanisme proposé est décrit dans le plan de travail, dans le chapitre 3.3.
Plusieurs exposés ont présenté des systèmes et services en ligne, et au cours de la journée passée au département informatique de la bibliothèque de lUniversité de Rhodes, on a pu suivre des démonstrations et parler des avantages du système. Cela ouvre des perspectives incomparables daccès aux publications scientifiques et académiques pour les institutions qui possèdent un accès fiable à Internet et une largeur de bande passante adéquate. Cependant il existe des critères daccès très rigoureux qui sont établis par les éditeurs commerciaux et qui dépendent en général du niveau de revenu national. Une synthèse des présentations et des détails sur laccès aux services gratuit de textes intégraux sur les pêches sont donnés dans le chapitre 1.6.
Les bibliothèques participantes du Ghana, du Malawi et de lOuganda ont déjà accès aux textes intégraux des publications à travers le Réseau international pour l'accès à l'information scientifique (INASP) et la majorité des participants peuvent être inscrits auprès de la FAO pour avoir accès au nouveau programme AGORA (Système de recherche mondiale en ligne sur l'agriculture) qui comprend actuellement plus de 400 périodiques en agriculture, environnement, y compris les pêches. Linscription est le premier pas, et elle doit être suivie dactivités concernant la sensibilisation, la formation des utilisateurs et sur la mise à jour régulière des nouvelles publications et nouveaux systèmes daccès. Le problème pour les bibliothèques qui n'ont pas encore l'accès a Internet doit être traité de plusieurs manières, comme le lobbying au niveau national et lutilisation de leviers qui permettent de faire pression au niveau international.
Laccès à des publications commerciales est bien sûr seulement un élément du monde de l'information et la discussion sest rapidement orientée vers limportance des publications des organisations internationales, associations, ONG etc. dont beaucoup sont disponibles en ligne gratuitement. Environ 150 titres traitant de la pêche ont été identifiés et la liste à jour est disponible sur le site FAO <http:www.fao.org/fi/library/jou_free.htm>. Plusieurs des initiatives en accès libre comprennent des périodiques sur la pêche, et dont le réseau doit avoir connaissance. Les participants ont très clairement mentionné quune des principales sources dinformation était constituée par les résultats de la recherche et développement menés dans leurs pays. Beaucoup de ces travaux sont publiés par des institutions nationales dans des périodiques africains sur les pêches. Linformation sur ces travaux menés au niveau national est la plus utilisée par les bibliothèques nationales, et très peu est numérisée. Les publications africaines sur les pêches, leur diffusion, préservation et disponibilité sont traitées dans presque tous les chapitres de ce rapport.
La coordination des demandes de documentation implique de prendre en considération la mise à disposition du texte intégral, soit gratuitement, soit à travers les services offerts aux différents pays; il faut aussi considérer laccès des bibliothèques à Internet. Le rôle des coordinateurs du réseau sera donc davantage da faire connaître les possibilités daccès, en orientant les demandes et en aidant les bibliothèques à faire le meilleur usage des ressources dont elles disposent.
La diffusion des résultats de la recherche et développement sur la pêche en Afrique est la mieux assurée par la couverture des documents publiés dans les bases de données internationales. On a recensé plus dune centaine de titres en pêche et aquaculture en Afrique, dont les détails sont donnés en Annexe 5. La grande majorité sont des publications institutionnelles et sont normalement peu divulguées ou disponibles. On a étudié leur importance dans les bases de données de lASFA et ABAFR, où près de la moitié des titres nétait pas recensée, et ceux qui létaient ne létaient pas complètement.
Cependant, une étude des participants a montré que beaucoup plus de publications sont produites en Afrique et ne sont pas enregistrées au niveau international. La visite des sites menée par le personnel de la bibliothèque de l'Université Bunda en 2003 a conclu que plus de 80 pour cent des publications sur la pêche produites au Malawi nétaient pas enregistrées dans lABAFR. Plusieurs dentre elles natteignaient pas la bibliothèque Bunda, montrant que la diffusion nétait pas satisfaisante même au niveau national. Lanalyse produite par la Guinée de la base de données ASFA et son recensement des publications dAfrique de lOuest francophone a montré, que hormis les publications enregistrées par la FAO et lIFREMER, il y avait très peu dautres publications.
Le manque général déchange dinformation africaine sur les pêches entre les pays, et les moyens inadéquats mis pour conserver cette information, ont été cités comme une contrainte pour la recherche. Il apparaît essentiel que soit mis en place un meilleur système de diffusion et déchange des informations sur les publications africaines en pêche et aquaculture,.
La bibliothèque du SAIAB a proposé dêtre le lieu daccueil de toutes ces publications et elle pourrait proposer de fournir les cahiers du SAIAB en échange. Cela aurait en plus lavantage dassurer lenregistrement de ces publications dans la base de données ABAFR. La Bibliothèque des pêches de la FAO a déjà établi des accords avec la plupart des institutions africaines des pêches pour leur fournir des publications sous forme déchange, mais il est très difficile et coûteux en temps de garder le fonds documentaire à jour. Les publications africaines des pêches qui sont envoyées à la bibliothèque de la FAO sont automatiquement enregistrées dans la base de données ASFA. Il faut mentionner que depuis que lInstitut Kenyan de Recherches Marines et Halieutiques est devenu partenaire de lASFA, lenregistrement des documents produits en Afrique de lEst sest beaucoup amélioré.
Plusieurs institutions prévoient déjà de produire et diffuser leur publications sous forme électronique, ce qui facilitera grandement les possibilités de diffusion et de distribution. A présent, trois des institutions représentées à latelier avaient leur site web et trois autres avaient une présence grâce au site ODINAFRICA. Cela offre la possibilité de diffuser des publications mais il faut tenir compte des normes internationales concernant les formats et les métadonnées. Les développements dans le contexte du mouvement OAI (Open Archives Initiative) seront efficaces seulement si des normes communes sont acceptées. Des détails sur les initiatives prises sur ce développement sont donnés dans le chapitre 1.6.
Les bases de données et les fonds documentaires sur les pêches et laquaculture du Nigéria et du Malawi ont été présentés comme des études de cas possibles pour produire des règles dutilisation des méthodologies standard de création d'archives électronique.
Les antécédents du projet (chapitre 1.1) fournissent des détails sur lorigine, les objectifs de base et la portée de la mise en place du réseau. La FAO en collaboration avec SAIAB a coordonné le réseau, et un petit groupe de 12 à 14 bibliothèques a participé à la phase initiale. Le principal objectif était de rassembler et analyser des données, et daborder les moyens daméliorer laccès à linformation sur les pêches et laquaculture en Afrique, en particulier via le partage dinformation.
Latelier a convenu que la diversité des différentes institutions participantes nétait pas une réelle difficulté, par exemple les différences de langues, les aspects environnementaux marins ou continentaux, la pêche ou lélevage aquacole, ou les divisions géographiques au niveau sous régional. Il y a eu un consensus général pour admettre que les sources dinformation couvrant le secteur des pêches et de laquaculture sont des éléments communs pour la base du réseau. Ces éléments sont très variés mais ne peuvent pas être distingués sur la base du langage, de lenvironnement ou de la géographie de la sous région.
Au cours des années 2002 et 2003 plusieurs des institutions supplémentaires ont demandé des documents et ont participé aux discussions. Les institutions des pêches du Bénin, Sénégal, Madagascar et de Tanzanie ont voulu participer à latelier mais malheureusement le financement avait manqué. La question douvrir le réseau à un nombre illimité de bibliothèques de pêche entraîne de nombreuses difficultés, parmi lesquelles le financement nest pas la plus facile à résoudre. La possibilité de coordonner efficacement les activités dun plus grand nombre de participants est probablement une question si importante. Du point de vue de la FAO le principe de base est d'ajouter au projet d'accès à ASFA/ABAFR aux Pays à faible revenu et à déficit vivrier (LIFDC) en Afrique. Après plusieurs années de fonctionnement, il est clair quil reste beaucoup à faire dans plusieurs pays, pour sassurer que les bibliothèques de pêche possèdent le personnel et les ressources adéquats. Actuellement 28 bibliothèques de 20 pays participent au projet ASFA. Il était convenu que la FAO et le SAIAB étudieraient les activités du réseau en 2003, largement basées sur les statistiques de demandes, et étudieraient la possibilité dy inclure des institutions supplémentaires.
Quant au cas des pays possédant plusieurs bibliothèques de pêche, on a décidé détudier la question de points focaux du réseau afin de mettre en place un mécanisme efficace de coordination et déviter la répétition des efforts. Les données rassemblées en 2002 et 2003, les discussions avec les participants, et les deux textes préparés par le Malawi et le Nigéria, montrent que les points focaux constitueraient un bon moyen de coordonner les activités. KMFRI a mentionné que son expérience des réseaux RECOSCIX et ODINAFRICA permettait la coordination à travers des points focaux du réseau. La forte demande pour une gamme étendue de sujets renforce lidée de travailler en réseau au niveau national pour obtenir l'information plus générale. Cela permettrait déviter la duplication des efforts et permettrait une coopération plus efficace avec le réseau régional en ce qui concerne spécifiquement linformation sur les pêches.
Les présentations du Malawi et du Nigéria ont renforcé ce concept, et une synthèse de leurs propositions sur les points focaux est donnée dans le chapitre 1.4. Il était convenu de continuer les discussions avec les institutions pour poursuivre la mise en place de cette voie en 2004.
La comparaison des différentes méthodes utilisées par les participants dans des domaines comme catalogage et metadonnées, classification et lutilisation de logiciel, montre quil y a actuellement très peu de standardisation (Annexe 1). Le programme le plus utilisé est une des versions de CDS/ISIS, même si des usagers réguliers sont des partenaires de ODINAFRICA, qui se tournent maintenant vers le programme commercialisé InMagic. Plusieurs bibliothèques utilisent les méthodologies ASFIS pour classer et répertorier leurs publications, cest-à-dire les techniques développées par le partenariat ASFA pour créer le base de données. LAutorité des Pêches des Seychelles (SFA) utilise ASFIS pour classer et organiser sa documentation. La Guinée, le Kenya, le Malawi Centre National d'Aquaculture et la Mauritanie utilisent aussi ASFIS pour certains de leurs index.
On a donné une courte introduction sur le logiciel utilisé pour créer la base de données ASFA, www-ISIS-ASFA, et on a abordé les avantages dutiliser les normes internationales pour le classement et léchange dinformation. Les documents sur la pêche ont besoin presque toujours des termes de classement taxonomiques et géographique, en plus de termes techniques. La mise en place et lactualisation dun thesaurus et dun classement à partir de termes spécifiques impliquent des moyens importants et doit probablement bénéficier de la collaboration internationale.
Latelier était daccord sur le fait que des standards amélioreraient le classement et léchange dinformation, mais sans un financement extérieur, il y aurait peu de chances de modifier la situation présente. Aussi, quelques bibliothèques sont obligées à couvrir des domaines au-delà de la pêche et de laquaculture, comme par exemple les bibliothèques du Département des pêches de la FAO, de l'Université Bunda et SAIAB.
A lavenir les développements dans le domaine des normes devront être suivis et étudiés plus en détail. Comme plusieurs institutions participantes prévoient, et quelques-unes ont déjà commencé, de numériser leurs publications, il était convenu que les directives pour la standardisation sont indispensables si lon veut éviter des problèmes d'incompatibilité à lavenir.
Les participants avaient tous à lesprit la question de la durabilité du réseau et cela a donné lieu à de nombreuses discussions. Le financement est assuré jusquen 2004 mais ensuite les participants devront faire un effort, soit individuellement, soit en groupes pour trouver des financements. Cest un domaine dans lequel les bibliothèques ont peu dexpérience, et elles sont souvent à lécart du processus budgétaire. Cependant on a présenté des possibilités de création de consortiums de bibliothèques et dautres mécanismes de cofinancement; et plusieurs participants ont des contacts avec des donateurs bilatéraux ou multilatéraux. La collaboration dans ce domaine devrait profiter à lensemble du réseau.
SAIAB a proposé une prolongation du projet de trois à quatre ans, avec des ateliers biennaux pour que les membres évaluent les progrès, échangent leurs idées et établissent un plan daction pour le futur. SAIAB serait en charge de la coordination et du développement du projet, afin que les liens établis au cours du projet entre les institutions à lintérieur du réseau soient durables ensuite.
Il était convenu qu'il est essentiel davoir des communications régulières entre les participants. Chacun a une adresse électronique, pas toujours sûre, pas toujours au sein de son institution, et dans un cas, pas disponible sans paiement pour chaque message envoyé ou reçu. Il faudrait étudier les possibilités de communication par babillard électronique et peut-être à plus long terme, la possibilité de création dun forum déchange dinformations via Internet. La tenue de réunions et dateliers serait certainement la meilleure façon de développer le réseau. Cependant, le financement demandé est assez important et il faut veiller à ce quil ny ait pas de competition avec par exemple AFRIAMSLIC pour le même source de financement. On a admis la possibilité pour les participants de se rencontrer dans dautres réunions. Par exemple la réunion de AFRIAMSLIC de 2004 prévue en Tanzanie, et la réunion de IAMSLIC à Rome (FAO) en 2005. Les deux doivent fournir l'opportunité d'un forum de développement du réseau.
Plusieurs donateurs potentiels ont été mentionnés, y compris le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de lAfrique), le secteur industriel des pêches et les sociétés de pêche et daquaculture. Un court résumé des organisations et programmes pouvant offrir leur concours financier est donné dans le chapitre 3.1.
Il était convenu que la préparation dun plan de travail réaliste pour 2004 serait un acquis de latelier et un pas en avant pour établir une collaboration durable. Le dernier sujet de discussion a été la nécessité de trouver un nom pour le réseau, mais jusqu'à présent on a décidé a garder le sigle FAO/SAIAB réseau.
Comme latelier était la première occasion pour les participants de se rencontrer et de discuter de nombreux sujets, la liste des propositions, décisions et recommandations pour le futur, était très longue. Plusieurs thèmes ont été débattus au cours des présentations et ensuite dans les sessions de discussion. On a admis de classer les questions importantes en trois groupes: les points focaux du réseau; les publications africaines sur la pêche; les services en ligne et logiciels libres.
Au début de lactivité du réseau de bibliothèques, il était très clairement indiqué quil ne devrait pas y avoir de duplication ou de conflit avec les réseaux nationaux ou régionaux, et que notre but était détudier et de satisfaire les nécessités de linformation spécifique des pêches et de laquaculture. En plus, il fallait proposer des mécanismes de partage des fonds dinformation documentaire disponibles dans la région.
Plusieurs des bibliothèques participantes sont membres de réseaux au niveau national; quelques réseaux sont bien développés, ce sont des réseaux formels avec des objectifs établis, des droits et obligations. Par exemple:
Les autres pays nont pas de tels réseaux et plusieurs participants comptent sur des fonds de donateurs pour pouvoir payer les bons internationaux de prêts entre bibliothèques. LAfrique du Sud a la collection la plus complète de documents sur les pêches, et le réseau le mieux développé pour partager les ressources. Les autres participants nont pas accès à linformation ou à la documentation dont ils ont besoin au niveau national, et dépendent de la coopération régionale ou internationale.
Le manque de liens entre les bibliothèques au niveau national est plus fréquent quand les ressources sont limitées et en même temps cela diminue les possibilités daccès à linformation. Les possibilités les plus courantes dacquérir des publications variaient de faibles achats à partir du budget à des donations, et la plupart des bibliothèques ne possèdent pas de budget suffisant pour acheter des ouvrages ou pour y avoir accès. Les étudiants ou les chercheurs ont souvent besoin de voyager loin pour obtenir une information en bibliothèque. Des fonds de recherche incluent parfois des frais de voyage à létranger pour trouver linformation. Des programmes avec financement extérieur prévoient aussi des budgets pour couvrir les frais dacquisition de linformation, cest le cas de la Fondation internationale pour les sciences. Malheureusement aucun de ces exemples ne traite de la disponibilité de linformation à long terme.
Même pendant la première année dactivité du réseau, il est clairement apparu que les institutions avaient besoin dune source de documentation beaucoup plus étendue que les périodiques sur les sciences aquatiques. Les statistiques et lanalyse des demandes dinformation données dans le chapitre 1.2 montrent que la demande dinformation originaire des institutions sétend sur une gamme très large. Cela renforce le besoin de participer à un réseau de bibliothèques au niveau national, en particulier pour avoir accès à des informations périphériques. Cela permettrait déviter la duplication des efforts et permettrait une coopération plus efficace avec le réseau régional en ce qui concerne spécifiquement linformation sur les pêches. Les statistiques montrent aussi que, même lorsque laccès à Internet et aux publications numérisées est possible pour tous, il y aura encore de nombreuses demandes concernant des ouvrages sous forme imprimées.
On a demandé aux participants du Malawi et du Nigéria de préparer des communications pour latelier et pour la FAO, concernant létat de leurs fonds dinformation documentaire et sur la faisabilité de point focal pour coordonner les activités du réseau. Ces deux communications étaient originaires dinstitutions travaillant sur la pêche et laquaculture continentale, mais le Nigéria et le Malawi offrent une grande diversité due à leur taille, à leur position géographique et au nombre dinstitutions. Les termes de référence de ces communications demandaient les informations suivantes:
étude des fonds documentaires et les besoins d'information des institutions des pêches, y compris la recherche, lenseignement, les organisations gouvernementales et non gouvernementales;
les mécanismes proposés pour améliorer laccès à linformation et à la documentation sur les pêches et laquaculture;
un résumé du rôle du point focal du réseau pour coordonner le partage des ressources d'information entre ces institutions et le réseau régional;
une vue densemble des documents publiés par les institutions de pêche et daquaculture, leur étendue dans la base de données ABAFR, et les mécanismes proposés pour leur préservation et leur diffusion.
Le Malawi a pu identifier et étudier en détail sept instituts menant des programmes de pêche, mais cela nétait pas possible pour le Nigéria qui possède plus de 40 institutions et 36 Départements des Pêches au niveau national. Hormis les différences dans la taille, les besoins en information sont comparables dans ces deux pays, en particulier en ce qui concerne les publications scientifiques. Les institutions des deux pays mettent le même accent sur leurs fonds spécialisés de publications locales, classées et retrouvables en utilisant le logiciel CDS/ISIS. Ces collections sont considérées comme la principale source dinformation, aussi bien par leurs institutions que par les usagers extérieurs à leurs bibliothèques.
Les paragraphes suivants font la synthèse des conclusions des deux présentations et des discussions qui ont eu lieu sur ce sujet pendant latelier. Les deux communications ont présenté le rôle et les bénéfices possibles de point focal du réseau, et ont aussi décrit clairement les besoins et les contraintes possibles de ce point focal. Les deux ont conclu quil serait un avantage pour le développement futur du réseau régional, pour améliorer laccès à linformation en matière de pêche et daquaculture et pour la préservation et la diffusion des publications locales.
Rôle du point focal du réseau
Le premier rôle des points focaux du réseau serait la coordination des activités de façon à rationaliser et améliorer le flot dinformation et de documents du réseau. La communication entre les institutions devrait être aussi directe que possible mais pour éviter la duplication defforts et assurer une meilleure diffusion, il sera nécessaire de veiller aux points suivants:
la compilation et la gestion dun point daccès à une information pertinente disponible au niveau des institutions nationales;
la coordination des demandes dinformation et de documentation, en se dirigeant vers la meilleure source dinformation;
la gestion des collections de publications locales et les bases de données en pêche et aquaculture;
la préservation et la diffusion des publications locales au niveau national et régional;
étudier les moyens de numériser les publications locales suivant le modèle «Open Archive» et les autres normes internationales;
assurer la couverture des publications nationales sur les pêches dans des bases de données internationales comme ASFA et ABAFR;
informer, guider et conseiller les institutions nationales sur les nouveaux moyens daccès et les activités nouvelles du réseau;
la préparation dun rapport annuel sur les activités du point focal, comprenant lanalyse statistique des besoins en information et le niveau de satisfaction des usagers.
Bénéfice de la mise en place dun point focal
Les deux communications ont souligné les avantages potentiels des points focaux. Pour le Malawi, l'Université Bunda avait la possibilité de mener des interviews, et 93 pour cent des personnes interrogées ont montré leur accord pour une telle mise en place. Les principaux bénéfices seraient les suivants:
meilleurs accès et diffusion des publications locales;
préservation des publications pour les générations futures et contribution à un dépôt africain de publications sur les pêches;
accès plus large à linformation au niveau national et régional, et l'élimination des duplications defforts;
un accès à linformation bon marché grâce aux partages des fonds documentaires et à la coordination des bibliothèques;
les avantages dune expertise partagée au niveau national et régional.
Besoins et contraintes du point focal
Lattention doit être portée sur des accords formelles ou informelles qui sont nécessaires dans tous les cas. Les bibliothèques du monde entier sont connues pour travailler sur la base de la coopération et de léchange des ressources d'information quelles possèdent. Cependant, un accord est en général mis en place et qui est probablement plus nécessaire lorsque des bibliothèques bien fournies sont peu nombreuses, et les partenaires sont nombreux et peu fortunés.
On a souligné les points suivants:
un support institutionnel est essentiel;
lengagement du personnel de la bibliothèque ou de son centre de documenttion est essentiel;
une aide financière pour coordonner les activités est nécessaire;
un accord entre les points focaux du réseau et le centre régional est recommandé;
un accord, de préférence informel, entre les points focaux du réseau et les institutions nationales participantes serait également souhaitable;
les bénéfices pour les institutions doivent être supérieurs aux investissements.
Le travail initial pour identifier les publications africaines régulières traitant des pêches et de laquaculture a pu citer environ une centaine de titres à partir des fonds documentaire de la bibliothèque de la FAO et du SAIAB. Les recherches menées ensuite sur les bases de données internationales et sur Internet ont permis dajouter huit titres seulement. Ils sont mentionnés par pays de publication en Annexe 5. Il ne semble pas quil y ait seulement 108 périodiques sur les pêches et laquaculture produites dans toute lAfrique, et latelier a conclu que de nombreuses publications africaines sont mal diffusées. Cela est certainement vrai pour la diffusion en-dehors de lAfrique, mais ce qui est plus grave, à lintérieur du continent, et parfois à lintérieur même du pays dédition. Les participants du réseau ont suggéré quil y avait beaucoup plus de 108 titres, même sils nont pu en citer beaucoup dautres.
La plupart des publications régulières africaines sur les pêches font partie de la littérature grise, issue des institutions ou des projets telles les Rapports Techniques, Rapports Annuels, et Bulletins. Ces publications représentent les résultats de la recherche et développement de la pêche dans les pays africains; le manque général déchange de ces informations entre les pays, ainsi quune préservation inadéquate pour les futures générations, ont souvent été mentionnés comme des problèmes importants. Un meilleur système de diffusion et déchange de ces publications apparaît essentiel. Plusieurs institutions prévoient de numériser leurs publications. La possibilité de les diffuser deviendra plus facile, surtout lorsque les institutions posséderont leur site Web. Actuellement cinq institutions possèdent leur site Web mais ny ont pas encore inclus lensemble de leurs publications.
Un programme daccès permet de trouver des publications scientifiques africaines, il sagit de African Journals Online (AJOL), qui est aidé par INASP, le Réseau international pour laccès à linformation scientifique. Plusieurs publications sur les sciences aquatiques sont disponibles avec AJOL et plusieurs des périodiques pluridisciplinaires comprennent des articles sur les pêches et les sciences aquatiques.
Plusieurs discussions ont porté sur lamélioration de la diffusion concernant la recherche et le développement africains des pêches, ce qui dépassait le cadre de latelier. Le programme des sessions a inclus le résumé de la situation actuelle des publications africaines et des projets de numérisation. Un grand nombre de thèmes plus larges ont été abordés au cours des communications et des discussions. On a admis que tous ces thèmes étaient importants et devraient être pris en compte pour améliorer linformation en Afrique. Un court résumé des thèmes abordés est également inclus dans ce chapitre.
Traitement au niveau des bases de données internationales
Le faible traitement des publications africaines sur les pêches et laquaculture dans les bases de données internationales est montré dans la communication de Lawrie et al. Une analyse du traitement des 108 titres recensés a été menée à partir des bases de données de MOFR, ABAFR, FISHLIT et ASFA. Environ 49 pour cent de ces 108 titres ny apparaissent pas et ceux qui y sont mentionnés le sont de manière incomplète.
La présentation de Kaba montre le besoin de mieux couvrir dans la base de données de lASFA, les publications africaines dune manière générale, et celles originaires dAfrique francophone en particulier. En montrant que les titres y étaient surtout enregistrés par la FAO ou lIFREMER, il pense que le problème est dû en partie au petit nombre, à savoir quatre, des partenaires de lASFA en Afrique sub-saharienne, dont un seul en Afrique de lOuest francophone. La langue est certes un obstacle, comme lest aussi le manque de réseaux au niveau national et sous-régional, pour permettre une collaboration de plusieurs partenaires dans la base de données. Kaba montre quil existe en général une meilleure couverture des publications francophones sur les pêches dans la base de données HORIZON, qui est mise en place par lInstitut de Recherche pour le Développement (IRD). Le Fonds Documentaire de lIRD (FDI) intègre la plupart des publications scientifiques de lAfrique francophone, et qui ont été publiées depuis les années 60.
La littérature grise est par définition souvent difficile à répertorier et à obtenir. A cela sajoute dans le cas des publication africaines sur les pêches, le problème du manque de moyens financiers pour améliorer leur édition et leur diffusion. Au point de vue des éditeurs de bases de données internationales, les principales difficultés pour couvrir ces titres sont le manque de connaissance de lexistence de plusieurs publications, le manque de contacts réguliers, et le temps et le coût pour les obtenir.
Diffusion au niveau national et régional
La diffusion des documents produits nest pas très étendue ni très efficace, même au niveau national, et nest presque jamais systématiquement menée entre les pays de la région. Un exemple est celui de la bibliothèque Bunda où le personnel a rassemblé 61 publications lors de la visite, qui nexistaient pas dans la bibliothèque et qui napparaissaient pas dans les bases de données internationales. Aucune des institutions étudiées au Malawi, hormis les centres universitaires, na de politique ou de mécanisme en place pour sassurer que les publications locales soient facilement et rapidement accessibles à dautres utilisateurs, soit du pays soit à létranger. Ainsi la majorité des publications sont gardées dans les bureaux et ne sont pas classées. Quelques institutions envoient leurs publications au directeur plutôt quà la bibliothèque, ce qui se traduit souvent par leur manque daccès pour dautres lecteurs et pour la prochaine génération. La mise en place daccords déchanges entre les bibliothèques est peut être une des moyens les plus efficaces pour diffuser les publications et cest aussi un moyen relativement peu coûteux de développer les collections des bibliothèques.
Programmes de numérisation
Peu dinstitutions africaines des pêches ont déjà produit leurs publications sous forme numérisée. Cependant, le tableau des méthodologies employées par les bibliothèques montre, en Annexe 1, la diversité des possibilités naissantes de numérisation. Différents partenaires et donateurs décideront à coup sûr des différentes formats, des différentes normes de métadonnées et méthodologies pour conserver et archiver les publications numérisées en texte intégral. Les bibliothèques doivent dores et déjà sentendre pour sassurer dadopter des normes communes, sinon les problèmes dincompatibilité des catalogues se répéteront.
Difficultés à publier pour les scientifiques africains
Au milieu des efforts déployés pour numériser, fournis des textes intégraux en ligne, et pour globaliser linformation, il ne faut pas oublier les difficultés à publier pour les scientifiques africains, et cela représente le premier problème pour ceux qui travaillent en recherche et développement. Plusieurs bibliothèques participantes sont aussi responsables, au moins en partie, de la publication des ouvrages produits par leur institution. Un problème commun à tous les instituts de recherche est souvent le manque de fonds pour publier régulièrement leurs documents.
Cest le cas par exemple, pour lInstitut National de Recherche sur les Pêches Continentales qui publie les Résumés des Pêches et Sciences Aquatiques du Nigéria depuis 1988. Deux volumes complets sont actuellement enregistrés dans lordinateur de la bibliothèque, mais ne peuvent être imprimés et diffusés par manque de moyens financiers.
Tom Hecht ajoute les effets du faible pourcentage de publications scientifiques diffusées et du taux élevé de rejet qui a pour résultat des scientifiques démoralisés, un taux élevé démigrants et une perte pour le développement économique du pays. Fodé Kaba indique que trois pays africains francophones sur les sept quil a étudiés, ont des instituts de recherche qui publient régulièrement sur les pêches. Une étude précédente avait réalisé une analyse bibliographique avec laide de la base de données ASFA pour identifier les publications issues des instituts africains des pêches comme indicateur de diffusion des résultats de la recherche. Une des conclusions était qu«il est clair que de la courte analyse des documents disponibles, la participation des instituts de recherche à la communauté scientifique de la région dans son ensemble, reste modeste» (Nauen, 1995)[3].
Publications scientifiques ou littérature grise
Le conseil dédition des documents scientifiques rejette les publications des scientifiques africains parce quelles manquent de citations récentes. Cela est largement dû au manque dacquisition de périodiques scientifiques de la part des bibliothèques africaines. Il en résulte que la plupart des scientifiques africains publient sous forme de littérature grise, comme par exemple des rapports institutionnels. Plusieurs participants ont mentionné que près de 70 pour cent de la recherche africaine sur les pêches sont publiés sous forme de littérature grise, le reste dans les actes des congrès ou des thèses, et seul un faible pourcentage est publié dans des journaux scientifiques. Dautres participants ont montré que de nombreuses publications citées comme publiées en Afrique, sont en fait produites par des organisations internationales comme la FAO ou par des groupes de travail organisés lors des forums comme la Commission Internationale pour la Protection des Thonidés de lAtlantique (ICCAT).
Propriété de linformation
A cause des difficultés de publication, les chercheurs africains ressentent souvent le besoin de protéger les résultats de leurs recherches, plutôt que les partager avec leurs collègues, comme cela a été mentionné dans la communication de Tanzanie. Le concept de partage de linformation doit être basé sur la reconnaissance de son auteur, ce qui est difficile lorsque les opportunités de publier nexistent pas.
Publications locales
Malgré la nature «grise» des publications africaines sur les pêches, de nombreuses bibliothèques ont mentionné que leurs collections spécialisées de publications locales sont les sources dinformation les plus utilisées et quelles fournissent les informations les plus pertinentes dans lensemble du secteur des pêches.
Savoir indigène et traditionnel
La gestion du savoir en général, et du savoir indigène en particulier, est devenu un élément important dans la gestion des programmes de développement durable. La prise de conscience croissante sur le rôle à jouer par le savoir indigène dans le développement au niveau national, a conduit à mieux le protéger et mieux le gérer. Les principaux défis sont alors le développement des fonds documentaires, les droits de propriété intellectuelle, laccès et les moyens de préservation (Ngulube, 2002)[4].
Plusieurs communications de latelier ont présenté des services en ligne et au cours de la journée au laboratoire informatique de la bibliothèque de LUniversité de Rhodes, on a pu utiliser ces services et discuter de leurs mérites. On sest concentré sur les systèmes daccès et services qui sont ouverts ou disponibles gratuitement ou a faible coût pour les pays dAfrique. Plusieurs systèmes font partie de linitiative pour lAccès ouvert en ce qui concerne la possibilité dassurer l'accès ouvert complet à la littérature savante et à la documentation scientifique et pour réduire les inégalités en matière daccès aux informations.
L'Internet et l'accès aux informations électroniques à texte intégral fournissent une occasion énorme et un grand potentiel pour le développement des bibliothèques africaines de pêches, aussi bien que pour lédition et la diffusion des informations ciblées en Afrique. Il est essentiel daller dans cette direction, dans lintérêt de ceux qui possèdent déjà un accès à Internet. Malheureusement plusieurs bibliothèques, soit nont pas daccès du tout à Internet, soit celui-ci nest pas fiable, na pas assez de largeur de bande ou bien est beaucoup trop cher. Cela implique quil faille travailler avec différents systèmes parallèles pour prendre en compte ceux qui dépendent entièrement des publications imprimées ou des CD-ROM, comme avec ceux qui ont laccès à Internet. LInternet ne diminuera pas, au moins à court terme, les besoins daccès au grand nombre de publications sur les pêches qui ne sont pas encore numérisées.
Plusieurs participants ont déjà accès en ligne à quelques documents intégraux, mais de nombreuses bibliothèques de pêche en sont écartées et nen connaissent pas les larges possibilités. Le tableau suivant est un simple résumé des nombreux services en ligne qui ont été présentés:
Exemples de systèmes daccès gratuit ou peu coûteux
AGORA |
Système de recherche mondiale en ligne sur lagriculture: un partenariat global qui fournit gratuitement ou à prix réduit pour les pays en développement d'accéder à plus de 400 revues. |
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AJOL |
African Journals Online: facilite lutilisation et la sensibilisation des publications en Afrique. |
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BEEBOX |
Portail Internet et gestionnaire de l'information |
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BIOLINE INT. |
Bioline International: service de publication électronique à but non lucratif, fournit le libre accès à des publications de la recherche éditées dans les pays en développement |
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CDS/ISIS |
CDS/ISIS pour Windows logiciel dinformation mis en place par lUnesco |
|
DOAJ |
Directory of Open Access Journals: Contient des articles sur environ 350 documents intégraux, et des publications gratuites. |
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eIFL |
Electronic Information for Libraries: une fondation indépendante qui vise à mener, négocier, aider et défendre les moyens électroniques par les usagers des bibliothèques dans les pays en transition ou en développement. |
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eJDS |
The electronic Journals Delivery Service |
|
Fish Base |
Le Programme Fish Base |
|
Greenstone |
Programme de numérisation gratuit pour les bibliothèques |
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HORIZON |
l'Institut de recherche pour le développement (IRD): Le fonds documentaire et pleins textes. |
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INASP- PERI |
Réseau international pour laccès à linformation scientifique: Programme pour la promotion de l Information de la recherche, spécialement pour ceux qui ont des systèmes de publication et de diffusion peu développés. |
|
POSTNUKE |
Système gratuit de gestion de linformation; un portail Internet pour la diffusion et léchange dinformation. |
|
PROSPERO |
Logiciel déchange de documentation |
|
TEEAL |
The Essential Electronic Agricultural Library: bibliothèque CD-ROM de textes intégraux possédant plus de 140 publications scientifiques importantes en agriculture. Disponible à prix bien inférieur au coût pour plus de 100 pays les moins avancés. |
|
Unesco |
Portail de logiciel gratuit |
[3] Nauen, C. (1995).
Governance of fisheries and aquaculture in Southern and Eastern Africa and in
the Southern Indian Ocean. A short review and related considerations on flows
and communication of research results. In Procceedings of the First
Dialogue Meeting Eastern and Southern Africa, Indian Ocean and European Uion.
Swakopmund, Namibia, 5-8 July 1995. ACP-EU Fisheries Research Report, n°1,
pp 125-144 [4] Ngulube, P. (2002). Managing and preserving indigenous knowledge in the knowledge management era challenges and opportunities for information professionnals. Information Development, vol.18 n°2, pp 95-102 |