Au sein de la FAO, les principaux services impliqués dans les activités existantes en matière de jardins scolaires sont les suivants:
Autres partenaires au sein de l'ONU et liens interinstitutions
La coopération entre les différentes organisations du système des Nations Unies doit permettre d'élargir l'impact des programmes de jardins scolaires et d'en renforcer l'efficacité. Au niveau des pays, on peut envisager différents dispositifs:
Dans de nombreux pays, il existe déjà des jardins scolaires associés aux programmes d'alimentation scolaire du PAM. Actuellement, le PAM et la FAO étudient les modalités d'un nouveau partenariat afin d'étendre cette formule à de nouveaux pays et à un plus grand nombre d'établissements. Cette collaboration concertée permettra de combiner les points forts des deux organisations. Pour sa part, la FAO peut apporter une expertise technique et des compétences de base en matière d'horticulture, de jardins scolaires et communautaires, d'agriculture urbaine et périurbaine et de lutte contre le VIH/SIDA. Elle peut aussi contribuer à la viabilisation des programmes à long et moyen termes en faisant appel aux fonds en dépôt unilatéraux et aux programmes nationaux de développement agricole à long et moyen termes qui bénéficient de son soutien. De son côté, le PAM apporte une expérience considérable en matière de création de cantines scolaires et de mobilisation des associations d'enseignants et de parents d'élèves pour la distribution de rations scolaires, un réseau logistique efficace pour la fourniture de denrées et de matériels aux écoles, sans oublier sa capacité de mobiliser la participation communautaire et le travail des bénévoles dans le cadre des projets vivres contre travail. Plusieurs pays sont déjà programmés pour participer aux phases pilotes et d'élargissement de ce programme en partenariat. On s'efforce actuellement de planifier et mettre en place un programme d'activités préliminaires faisant appel dans un premier temps aux ressources existantes (TeleFood, par exemple) ainsi qu'aux programmes pilotes financés par le Programme de coopération technique (PCT) de la FAO. D'éventuels bailleurs de fonds vont être également pressentis pour un financement à plus long terme.
L'initiative des jardins scolaires s'inscrit également dans le cadre mondial du programme phare« Éducation pour les populations rurales » ( EPR) animé par la FAO en partenariat avec l'UNESCO. Lancé en 2002 lors du Sommet mondial pour le développement durable, ce programme, qui compte parmi ses partenaires des gouvernements, des organisations internationales et des représentants de la société civile, des médias et du secteur privé, vise à offrir aux populations rurales un plus large accès à une éducation de base de qualité. Le programme EPR porte sur l'éducation tant formelle qu'informelle avec, comme cibles prioritaires, l'enseignement primaire et le premier cycle du secondaire, mais aussi l'alphabétisation des jeunes et des adultes et l'acquisition des connaissances nécessaires à la vie courante. C'est l'un des neuf programmes phares de l'initiative mondiale « Éducation pour tous » et une composante essentielle de l'Alliance internationale contre la faim. Les jardins scolaires peuvent contribuer aux objectifs de l'EPR tout en profitant de son infrastructure.
Outre les programmes en partenariat du PAM et de la FAO, il existe au sein du système des Nations Unies d'autres initiatives axées sur l'école comme le programme « Survie et développement accélérés de l'enfant » de l'UNICEF (accès aux ressources en eau, fourniture d'outillage, d'intrants et de matériels pédagogiques, action sanitaire et nutritionnelle) et le Réseau du Système des écoles associées (ASPnet) de l'UNESCO. Créé en 1953, ce réseau mondial regroupe les enfants et les jeunes de 5 000 écoles dans 154 pays. De son côté, l'OMS contribue également aux efforts en faveur de la formation de base et des jardins scolaires dans le cadre de son « Initiative mondiale Écoles-santé ». La FAO et l'UNICEF associent leurs efforts pour promouvoir les jardins scolaires et apporter une aide et un complément nutritionnel aux orphelins du VIH/SIDA et à d'autres catégories d'enfants vulnérables. Les centres du GCIAR comme l'IFPRI et l'ICRAF, le Centre international pour la santé de l'enfant, la Banque mondiale et l'Université des Nations Unies gèrent également des programmes en faveur des écoles.
Le « Partenariat pour le développement de l'enfant » a été lancé en 1992 pour conjuguer les efforts mondiaux en vue d'évaluer l'impact négatif de la mauvaise santé et de la malnutrition sur le développement des enfants d'âge scolaire. Il associe un ensemble de pays, de donateurs institutionnels et de centres de recherches pour élaborer et tester des stratégies en vue d'améliorer le statut sanitaire et nutritionnel des enfants d'âge scolaire. Le Partenariat bénéficie du soutien d'organisations internationales (PNUD, OMS, Banque mondiale et DFID-Royaume-Uni) mais aussi des gouvernements participants, des fondations Rockefeller, Edna McConnel Clark et James S. Mc Donnel et du Welcome Trust. L'une de ses missions consiste précisément à réfléchir sur le contenu, la couverture, l'efficacité et le coût des programmes d'alimentation et de jardins scolaires.