1. Plusieurs études et recherches sur les filières maraîchères en Afrique et à Madagascar sont menées par des équipes IRAT/CIRAD.
2. Les très grands grossistes que lon trouve dans le commerce des céréales au Burkina Fao, au Niger et au Mali, à la tête de réseaux marchands important pouvant mobiliser entre 3000 et 5000 tonnes par an, nexercent jamais leurs activités sur les marchés.
3. Les études sur les circuits dapprovisionnement et de redistribution des produits manufacturés sont très rares.
4. Les pratiques entrepreneuriales, les logiques marchandes et lorganisation des réseaux des grands commerçants ont fait lobjet ces dernières années de plusieurs travaux de recherche.
5. La concentration de grossistes dans certains quartiers de la ville peut avoir une origine ancienne et être liée aux circuits de quelques produits très spécifiques: quartier des commerçants de cola, de poisson séché, etc. Dans ce cas, ces regroupements de grossistes sont rarement situés à proximité du marché central, leur champ daction ayant toujours été principalement interrégional ou international et, secondairement, local.
6. On entend par réexpédition les flux destinés à dautres villes, nationales ou étrangères. Ne sont donc pas considérées comme réexpéditions les ventes aux grossistes des localités suburbaines ou de la région rurale environnante.
7. «Le marché de gros constitue un lieu de concentration de loffre et de la demande où seffectue la formation des prix dans les meilleures conditions de transparence. Il favorise la spécialisation nécessaire des fonctions entre les opérateurs de gros et de détail. Il permet la concentration géographique des fonctions dapprovisionnement, bénéfique en termes daménagement urbain, et nécessaire pour lexistence dun niveau minimal déquipement du marché.» (GERGELY, 1996).
8. Pour Analakely, cest vrai jusquà la fin des années 70 où quelque 900 pavillons représentaient près de 45 pour cent de leffectif total des installations de vente. Aujourdhui, ces boutiques ne sont plus quun petit lot en dur, submergé par la marée des tables, barnums et étalages au sol des commerçants.
9. En Afrique francophone, le «principe dunicité de caisse», hérité du système francophone, sest généralement perverti, notamment avec la crise des finances publiques. La rétrocession des ressources nest plus assurée, ou seffectue très irrégulièrement, car lEtat utilise les sommes perçues par la commune pour sa trésorerie. A son niveau, il sagit dun enjeu financier marginal mais dont limpact est parfois dramatique pour la majorité des communes. «Cette situation favorise la création de caisses officieuses par les municipalités qui ne déposent plus au Trésor la totalité de leurs recettes propres (marchés). On aboutit donc à une déresponsabilisation des acteurs vis-à-vis des autres.» (BANQUE MONDIALE, 1996).
10. La fiscalité directe locale constitue, dans la plupart des systèmes, la base de lautonomie financière des communes. On y trouve essentiellement la patente (frappant les professionnels) et les taxes foncières (frappant les professionnels et les ménages).
11. Certains sujets ont périodiquement été soulevés par les femmes au marché Treichville pour faire pression sur les Autorités municipales: lun des sujets récurrents est le désir dexclure les femmes non ivoiriennes «qui prennent nos places dans le marché.» A Accra, les propriétaires déventaires forment le groupe le plus puissant du marché des femmes en termes dinfluence sur les prix et de contrôle sur ceux qui sont autorisés à vendre dans le marché.» (ROBERTSON, 1976).
12. «Des listes de revendeuses désireuses de louer un étal sont remises au chef du Grand marché de Lomé. Son autorité est devancée, dans certains cas, par le soutien mutuel des revendeuses associées qui préservent lintérêt de leurs membres.
Lorsquune revendeuse sabsente, ses collègues soccupent de son commerce et gardent son étal. Lorsquelle quitte définitivement le marché, lassociation des revendeuses en est la première informée.» (CORDONNIER, 1987).
13. Voir introduction et tableaux.