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I.3. LA GESTION DES RESSOURCES GÉNÉTIQUES FORESTIÈRES


I.3.1. Les programmes et actions de conservation
I.3.2. Les plantations et les besoins et disponibilités en semences forestières
I.3.3. La sélection et l’amélioration génétique


L’attention prêtée aux ressources génétiques des arbres et arbustes forestiers se manifeste en pratique par trois thèmes d’activités techniques:

· la conservation, qui vise à maintenir l’adaptabilité des espèces et des populations d’arbres;

· l’utilisation, qui consiste à tirer bénéfice de la diversité génétique à travers la sélection et l’amélioration des arbres;

· l’identification et la mise à disposition de matériel de reproduction (graines, boutures et semences forestières).

Ces actions ne sont pas indépendantes les unes des autres. Ainsi, les programmes d’amélioration génétique sont destinés à fournir des semences sélectionnées pour les plantations et reboisements. Ces programmes ont besoin, pour être poursuivis durablement, d’une large base de matériel génétique qui doit être conservée.

La tendance est de prendre en compte de plus en plus les interactions entre les objectifs de conservation et d’utilisation durable à travers le concept de gestion durable des ressources génétiques, soulignant ainsi que la conservation des forêts et de leurs réservoirs génétiques est généralement compatible avec leur utilisation raisonnée pour la satisfaction des besoins humains. Des efforts sont ainsi entrepris pour intégrer les concepts de conservation des ressources génétiques forestières dans le cadre plus large des programmes nationaux forestiers, des plans d’aménagement durable forestier, des plans d’action, d’initiatives pour l’établissement et le maintien d’aires protégées.

Dans les pays de la zone sahélienne et nord-soudanienne, plusieurs phases de politiques forestières et de réglementations environnementales ont influencé les activités relatives aux ressources génétiques forestières:

· la mise en protection, qui a abouti à la création de parcs et de réserves pour la protection de la faune ou de la flore sauvage ou de sites exceptionnels;

· les grands programmes de plantation, qui ont bénéficié de l’attention prêtée à l’érosion des sols et aux efforts de lutte contre la désertification, suite notamment aux premières sécheresses des années 70;

· les efforts entrepris vers la gestion durable des formations forestières naturelles. Dans les années 80, les mesures politiques ont commencé à se soucier de l’aménagement durable des forêts naturelles de la zone sèche africaine, en y intégrant des éléments d’approche multidisciplinaires et participatifs.

I.3.1. Les programmes et actions de conservation


I.3.1.1. La localisation des ressources génétiques forestières
I.3.1.2. La conservation in situ
I.3.1.3. La conservation ex situ


Les programmes de conservation de la variation génétique entre les espèces et à l’intérieur des espèces (populations, individus, gènes) font appel à deux stratégies de base: la conservation in situ (sur place), c’est-à-dire dans l’habitat naturel ou originel; la conservation ex situ (hors habitat naturel), c’est-à-dire dans des banques de gènes (sous forme de semences, tissus, pollen, souches) ou des collections d’individus (jardins botaniques, arboreta, peuplements de conservation ex situ, essais d’amélioration génétique).

I.3.1.1. La localisation des ressources génétiques forestières

Les ressources génétiques forestières dans la zone sahélienne et nord-Soudanienne sont reparties sur des sites et des zones variés, comprenant des peuplements forestiers ou boisés, gérés ou non gérés, des arbres hors forêts, des forêts classées (réserves), des réserves naturelles et aires protégées. Les informations issues des rapports nationaux montrent que les populations d’arbres des 16 espèces prioritaires sont localisées dans des forêts ou des terres boisées sous une forme ou une autre de contrôle ou de gestion soit pour la conservation des sols ou de l’eau, soit pour la production de bois et de produits non ligneux, soit pour le pâturage. Les sites bénéficiant de protection (réserves, aires protégées, peuplements de conservation génétique, parcs) ne représentent que 15% de ces populations. (tableau 2). Cependant, il faut noter qu’il n’existe pas d’informations spécifiques sur l’efficacité des systèmes de contrôle, de gestion ou de protection.

TABLEAU 2: SYSTÈMES DE GESTION ET DIMENSIONS DES POPULATIONS DES 16 ESPÈCES CONSIDÉRÉES PRIORITAIRES*

* Les espèces considérées prioritaires dans la région par les experts nationaux comprennent Faidherbia albida, Tamarindus indica, Khaya senegalensis, Acacia nilotica, Adansonia digitata, Anogeissus leiocarpus, Parkia biglobosa, Acacia senegal, Azadirachta indica, Borassus aethiopum, Diospyros mespiliformis, Pterocarpus erinaceus, Balanites aegyptiaca, Eucalyptus camaldulensis, Vitellaria paradoxa and Ziziphus mauritiana. Voir le paragraphe II 2.3 pour plus d’information.

Système de gestion

Site protégé

Gérée pour

Non Gérée

Total par taille

Taille des populations

Sol/eau

Bois

Pâturage

Surexploitation

Surpâturage

< 100 arbres

3%

5%

2%

4%

4%

4%

22%

100 à 500 arbres

2%

2%

3%

2%

3%

3%

16%

500 à 1 000 arbres

5%

6%

7%

2%

6%

3%

29%

> 1 000 arbres

2%

1%

4%

1%

3%

1%

12%

Taille inconnue

4%

3%

6%

3%

3%

2%

21%

Total par type

15%

16%

23%

13%

20%

13%


TOTAL

15%

51%

33%



I.3.1.2. La conservation in situ

La protection apportée par les réserves naturelles et autres systèmes intégralement protégées assure théoriquement une conservation et une évolution de l’écosystème dans son ensemble (tableau 3) - ce qui n’assure pas obligatoirement la conservation d’une espèce ou d’une population d’arbres donnée, à supposer que les écosystèmes forestiers soient inclus dans la réserve. Les décisions législatives ou réglementaires à l’origine de la protection des forêts classées, des réserves naturelles ou des aires protégées n’ont généralement pas pris en compte la conservation de la variabilité génétique des espèces forestières dans leurs objectifs.

Rares sont les systèmes d’aires protégées établis au niveau national qui soient suffisamment complets pour englober tous les écosystèmes d’un pays, sans même parler des espèces et de leurs variations. Plus préoccupant est le fait que certains parcs nationaux, destinés à protéger la faune sauvage, présentent aujourd’hui des phénomènes de surpopulation animale qui nuisent à la richesse floristique voire à la régénération des arbres.

En matière de conservation des ressources génétiques forestières, la mise en protection totale apparaît aujourd’hui comme une solution d’urgence, temporaire, à utiliser avec modération dans des cas particuliers (pour des espèces, populations ou individus très rares et de grande valeur, sur lesquels pèsent de nombreuses menaces, et pour lesquels les techniques de multiplication et de sylviculture sont encore mal maîtrisées).

Les aires protégées font l’objet d’un suivi et d’un contrôle assez systématique de la part des administrations. Le tourisme dans les parcs nationaux génère en effet des revenus non négligeables dans certains pays. Certains rapports suggèrent que les ressources génétiques arborées seraient mieux conservées dans les aires protégées et les forêts sacrées que dans les forêts classées.

TABLEAU 3: FORÊTS CLASSÉES ET RÉSERVES NATURELLES DANS CERTAINS PAYS AFRICAINS DES ZONES SÈCHES

Etats

B.F

Cam*

Chad*

CI*

ET

Ghan

Gnée

Maur

Nger

Ngria

Sene

Sdan

Tgo

Forêts classées

57a


15a
5,5b

90a
27,7b

-
-

-
6,4b

156a
11,9b

30a
-

84a
6b


242a
10,6b

12,8b

72a
2.2b

Aires Prot.

14a

6a
9,1b

7a
116,5b


21a
29,8b

-
-

2a
0.9b

5a
42,2b

7a
14,9b

6a
3,3b

18à
9,7b

85b

11a
5.8b

* Pas de distinction entre forêts classées et aires protégées.

Légende

a = Nombre de forêts classées ou d’aires protégées
b = Superficie estimée en km2 × 1000
BF = Burkina Faso; Cam = Cameroun; Chad = Tchad; CI = Côte d’Ivoire; Et = Ethiopie; Ghan = Ghana; Gnée = Guinée; Maur = Mauritanie; Nger = Niger; Ngria = Nigeria; Sdan = Soudan; Sene = Sénégal; Tgo = Togo

L’efficacité du système de classement dans la protection de la ressource forestière est variable et généralement médiocre. Par manque de capacités humaines et matérielles, les administrations publiques nationales ont connu, et connaissent encore des difficultés pour contrôler les forêts classées. Durant les années 60 et 70, aucune forêt sèche n’a réellement été aménagée, et nombre de forêts protégées sont en réalité en accès libre. Le Niger rapporte aujourd’hui que 50% de ses forêts classées sont dégradées. Ce n’est qu’au milieu de la décennie 80-90 qu’une approche vers une gestion décentralisée a commencé à émerger dans la région, grâce notamment à l’adoption dans quelques pays de nouveaux cadres réglementaires fournissant des incitations pour une exploitation rationnelle avec le concours des communautés villageoises mieux structurées.

I.3.1.3. La conservation ex situ

Seul un nombre limité d’espèces forestières peut être conservé de manière appropriée ex situ. Les difficultés techniques ont trait à certaines espèces dont les graines sont récalcitrantes ou intermédiaires (elles ne peuvent être déshydratées en dessous d’un certain seuil et ne peuvent être conservées très longtemps). Le coût d’installation et d’entretien des chambres froides et des peuplements conservatoires peut être rédhibitoire compte tenu de la faible valeur commerciale finale des arbres forestiers. A la différence des plantes cultivées, la conservation ex situ des ressources génétiques forestières est conçue comme une méthode complémentaire, secondaire, à la conservation in situ.

Les pays de la zone sahélienne et nord-soudanienne utilisent plusieurs formes de stockage ex situ de leur matériel génétique forestier:

- graines, boutures et autres matériels reproductifs;
- organes ou plants in vitro;
- parcelles conservatoires, jardins botaniques, arboreta et parcelles ex situ.

Les espèces conservées varient d’un pays à l’autre. Cependant deux critères semblent orienter les choix à un niveau national:

- L’utilité de l’espèce dans les projets de plantation. La conservation est réalisée sous forme de graine pour les espèces suivantes: Acacia nilotica, Acacia senegal, Anacardium occidentale, Azadirachta indica, Balanites aegyptiaca, Eucalyptus camaldulensis Faidherbia albida, Mangifera indica, Tectona grandis, Parkinsonia aculeata, Prosopis juliflora, et Ziziphus mauritiana. La liste comprend un nombre significatif d’espèces introduites.

- L’état d’avancement des programmes de sélection et d’amélioration génétique. Le matériel génétique des programmes les plus avancés est disponible dans des parcelles conservatoires ou dans des arboreta. C’est le cas d’Anacardium occidentale, Eucalyptus camaldulensis, Eucalyptus microtheca et Faidherbia albida.

La conservation in vitro d’organes ou de végétaux entiers est peu utilisée.

I.3.2. Les plantations et les besoins et disponibilités en semences forestières


I.3.2.1. Historique des phases de plantation en région sahélienne
I.3.2.2. Besoins nationaux en graines et plants


I.3.2.1. Historique des phases de plantation en région sahélienne

Les besoins en semences ont suivi les évolutions des politiques forestières, en particulier en matière de plantation. Au début des années 70, les grandes opérations de plantation ont visé à couvrir les besoins énergétiques en bois et à lutter contre la désertification. Des espèces à croissance rapide (Azadirachta indica, Eucalyptus camaldulensis, Senna siamea) ont été abondamment utilisées dans les programmes de reboisement. Malgré les énormes efforts consentis par les pays pour accroître la production de bois de feu, les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes. La médiocrité des résultats a progressivement conduit les autorités à diminuer l’intensité des programmes de reboisement à grande échelle et tenter d’améliorer la gestion des ressources existantes, en encourageant notamment la régénération naturelle ou assistée des espèces locales.

Depuis 1990, les reboisements, plus modestes, sont surtout conduits dans le cadre de la foresterie communautaire. La demande de semences forestières s’est orientée vers les arbres jugés utiles par les populations locales. Dans la plupart des pays, il y a eu réduction significative des surfaces plantées parallèlement à un accroissement de l’utilisation d’espèces locales.

I.3.2.2. Besoins nationaux en graines et plants

Les besoins en semences ainsi que l’évaluation des quantités produites constituent des paramètres difficilement quantifiables au niveau de la sous-région sahélienne et Nord-soudanienne. Les sources d’approvisionnement en semences sont en effet diversifiées (pouvant consister en un simple ramassage de fruits au pied d’un arbre) et ne sont pas toujours répertoriées. Les utilisateurs de semences forestières ne sont pas obligés de s’adresser à un centre national de semences (si toutefois il en existe un).

La demande en graines forestières peut cependant être indirectement estimée lorsque les superficies plantées sont connues. Des estimations sont disponibles pour certains pays et certaines espèces (annexe 8). Mis à part le Sénégal et le Burkina Faso qui ont fourni des données récentes concernant leurs besoins en semences forestières, les pays ont fait part de données globales (toutes espèces confondues). Ces données sont difficiles à comparer du fait des larges différences de taille et de poids qui existent parmi les semences forestières. Les besoins annuels du Ghana sont estimés à 10 tonnes par an, ceux du Mali entre une et deux tonnes par an et ceux du Niger à 2 tonnes.

Des banques ou centres nationaux de graines forestières existent dans la sous-région. Ils sont inégalement répartis et l’Afrique de l’Est est la région la mieux pourvue (tableau 4).

TABLEAU 4: RÉPARTITION DES CENTRES ET BANQUES DE SEMENCES FORESTIÈRES DANS LA ZONE SAHÉLIENNE ET NORD-SOUDANIENNE

Pays

Existence d’un centre ou banque de semences

Statut du centre ou de la banque de semences

Bénin

non

-

Burkina Faso

oui

Gouvernemental (CNSF)

Cameroun

non

-

Côte d’Ivoire

non

-

Erythrée

oui

Gouvernemental (Recherche)

Ethiopie

non

-

Gambie

non

-

Ghana

non

-

Guinée

oui

Gouvernemental (CNSF) et privé

Kenya

oui

Gouvernemental (KFSC, recherche et enseignement)

Mali

non

-

Mauritanie

oui

Gouvernemental (recherche) et privé

Niger

non

-

Nigeria

oui

Gouvernemental (recherche)

Ouganda

en création (PRONASEF)

Gouvernemental

Sénégal

oui

Gouvernemental (CNSF)

Soudan

oui

Gouvernemental (recherche)

Tchad

non

-

Togo

oui

Gouvernemental (CNSF)


I.3.3. La sélection et l’amélioration génétique

En Afrique sahélienne et Nord-soudanienne, l’introduction d’espèces exotiques a été réalisée en vue d’augmenter la production forestière. Plusieurs espèces ainsi que leurs provenances ont été testées dans des parcelles d’essais d’élimination d’espèces. La phase d’élimination et de sélection des espèces a été suivie par une phase de test et de sélection de provenances. Pour les programmes les plus avancés, les meilleurs individus (ou les meilleures familles) ont été retenus pour l’établissement de vergers à graines.

Certaines espèces locales ont aussi fait l’objet d’une attention particulière, mais la méthodologie mise en place pour les espèces introduites n’a pas toujours été suivie. Exception faite de quelques essais de provenances de Faidherbia albida (Burkina Faso, Cameroun,...), Parkia biglobosa (Burkina Faso) et certains Acacia (encadré 1), peu d’espèces ont fait l’objet d’une prospection systématique avec mise en place de tests comparatifs de l’ensemble des provenances répertoriées. La diversité génétique intra-spécifique a souvent été estimée à l’aide de marqueurs enzymatiques ou moléculaires, lesquels ont parfois complété des essais comparatifs partiels. Parkia biglobosa au Burkina Faso, Acacia nilotica, A. senegal, Moringa olifera et M. stenopetala au Kenya, Azadirachta indica au Niger, Casuarina equisetifolia au Sénégal et Faidherbia albida au Cameroun ont fait l’objet de telles études.

De nombreuses lacunes restent ainsi à combler en ce qui concerne la connaissance de la variabilité intra-spécifique de la plupart des espèces locales (tableau 5).

ENCADRÉ 1: ÉVALUATION DES LOTS DE SEMENCES RÉCOLTÉS DANS LE CADRE DU PROJET FAO SUR LES RESSOURCES GÉNÉTIQUES D’ESSENCES ARBORESCENTES DES ZONES ARIDES ET SEMI-ARIDES

Le projet a été lancé par le Département des forêts de la FAO en 1979 avec l’aide financière du CIRPG16 et du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Les principaux objectifs du projet étaient de stimuler la récolte de matériels génétiques et la collecte d’informations sur les espèces ligneuses des zones arides et semi-arides et d’aider les pays à mettre en pratique les résultats ainsi obtenus.

16 Maintenant l’IPGRI, l’Institut international des ressources phytogénétiques.

De 1983 à 1987, les semences de 281 provenances de 43 espèces (principalement des genres Acacia et Prosopis) ont été récoltées sous la coordination de la FAO dans 11 pays arides et semi-arides. Des semences provenant de ces collections ont été distribuées pour évaluation de 1983 à 1989. Durant cette période, des essais de terrain de sous-séries des lots de semences ont été établis par 40 instituts et projets dans 22 pays, dont le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Kenya, le Niger, le Sénégal et le Soudan. L’objectif principal était de mettre en place des essais adaptés aux conditions et aux priorités nationales.

En 1989, en consultation avec les pays intéressés et avec le concours du Centre DANIDA de semences forestières, la FAO a lancé une évaluation globale de quelques essais au niveau mondial. Cette évaluation globale devait compléter celles effectuées au niveau national par les pays intéressés depuis la mise en place des essais. De 1990 à 1994, 26 essais mis en place dans 6 pays (Brésil, Burkina Faso, Inde, Pakistan, Sénégal et Soudan) ont été évalués. Une synthèse générale englobant l’analyse de tous les essais évalués sera préparée et devrait être publiée en 2000/2001 comme action concertée entre tous les instituts nationaux participants, le DFSC et la FAO.

Les progrès réalisés concernant l’évaluation des essais de terrain mis en place dans le cadre du Projet FAO sur les ressources génétiques d’essences arborescentes des zones arides et semi-arides ont fait l’objet d’articles dans Ressources génétiques forestières No. 16 (FAO, 1988) et Ressources génétiques forestières No. 23 (FAO, 1995).

Lars Graudal, Centre Danida de semences forestières, 1999


TABLEAU 5: LISTE DES ESPÈCES AYANT FAIT L’OBJET DE TRAVAUX DE SÉLECTION, D’ÉVALUATION ET D’AMÉLIORATION

Espèces

Tests de provenance ou descendance

Vergers, parcelles conservatoires

Multiplication végétative ou croisements

Analyses moléculaires

Pays concernés par ces travaux de recherche

Acacia auriculiformis

V

V



CI, Mal

Acacia bevenosa

V




Maur

Acacia nilotica

V


V

V

Cam

Acacia senegal

V

V

V


BF, Cm, K, Mal, Ng, Sd

Acacia seyal

V

V



K, Ng, Sd

Acacia tortilis

V

V



S, K, Sd

Anacardium occidentalis

V

V



S

Anogeissus leiocarpus

V



V

BF, Be, Mal

Atriplex halumus

V




Maur

Atriplex numularia

V




Maur

Azadirachta indica

V


V

V

BF, Cm, Ng, S

Casuarina equisetum

V



V

S

Eucalyptus camaldulensis

V

V

V

V

BF, CI, Cm, K, Ng, Na, S, Sd, Tgo

Faidherbia albida

V

V


V

BF, CI, Cm, Ng, K, S, Sd

Khaya senegalensis

V


V

V

BF, Cam

Melia volkensii

V




K

Parkia biglobosa

V



V

BF, Cm, Na

Parkia biglobosa

V


V

V

BF

Prosopis africana

V




BF, Ng

Prosopis cineraria

V




Maur

Prosopis juliflora

V



V

BF, Ng, S

Pterocarpus erinaceus

V




Be, CI, Mal

Tamarindus indica

V



V

BF, Cm, K

Tectona grandis

V

V

V


CI, Tgo

Ziziphus lotus



V


Maur

Ziziphus mauritiana

V




BF, S

Source: rapports nationaux, 1998

Abréviations:

BF=Burkina Faso, Be=Bénin, CI=Côte d’Ivoire, Cam=Cameroun, K=Kenya, Mal=Mali, Maur= Mauritanie, Ng=Niger, Nga=Nigeria, S= Sénégal, Sd= Soudan, Tgo=Togo


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