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Introduction


Le présent module de formation, Améliorer la nutrition grâce aux jardins potagers s’adresse aux vulgarisateurs agricoles et autres agents de terrain qui œuvrent dans le domaine de la nutrition, de l’économie familiale, de la santé et du développement communautaire en Afrique. Il vise à renforcer leur aptitude à promouvoir les jardins potagers en vue d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition des communautés et des ménages.

La Division de l’alimentation et de la nutrition de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a adapté ce cours de formation, à la demande des nutritionnistes et des spécialistes de l’agriculture en Afrique, à partir de l’ouvrage Improving nutrition through home gardening: a training package for preparing field workers in Southeast Asia (FAO, 1995). Ce nouveau module de formation garde le schéma général et l’approche pédagogique de la version de l’Asie du Sud-Est, qui s’est révélée facile à suivre. Il a cependant été entièrement revu pour tenir compte des habitudes alimentaires et des conditions agroécologiques, climatiques et socioculturelles des zones rurales et périurbaines de l’Afrique.

La sécurité alimentaire a été définie par la FAO et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme «l’accès de tous, en tout temps, aux aliments nécessaires pour mener une vie saine» (FAO/OMS, «Déclaration mondiale sur la nutrition et Plan d’action», Rapport final de la Conférence internationale sur la nutrition, Rome, 1992). Accéder en tout temps à une alimentation sûre et nutritionnellement adéquate est l’un des droits fondamentaux de tout être humain, mais un grand nombre de ménages africains ont des difficultés à y parvenir. Cependant, si les ménages disposent de quelques terres et d’un peu de main-d’œuvre, ainsi que de semences, d’un meilleur équipement et d’une bonne information, ils peuvent améliorer leurs terres et obtenir davantage d’aliments nourrissants.

Dans de nombreuses régions humides et subhumides d’Afrique, les populations cultivent fréquemment des enclos agricoles ou des jardins potagers, souvent appelés jardins d’arrière-cour ou jardins de cuisine. En Afrique, les jardins potagers sont une tradition bien établie et constituent pour les ménages une source importante d’aliments. Ils permettent de répondre aux besoins alimentaires pendant les périodes de disette et de générer des revenus. Le plus souvent, ce sont les femmes qui s’en occupent; elles y cultivent des plantes précoces, comme le maïs vert, et des arbres fruitiers, ainsi que des légumes et des épices qui entrent dans la préparation des assaisonnements. Lorsqu’un jardin potager est bien cultivé, même s’il a une faible superficie (par exemple 100 m2), il peut apporter une contribution substantielle à l’alimentation et au bien-être nutritionnel des ménages.

Etant donné la diversité agroécologique, climatique et socioculturelle du continent africain, ainsi que de ses pays et régions, le présent module de formation ne peut pas prendre en compte tous les aspects et répondre à tous les besoins. Néanmoins, il donne des conseils pratiques et offre un certain nombre de possibilités technologiques pour créer des jardins potagers dans différentes zones climatiques (humide, subhumide et semi-aride).

Lors de l’utilisation de ce module de formation, il est important d’évaluer les besoins pour chaque situation séparément. Sur la base d’une telle évaluation, le matériel didactique peut être adapté en fonction des situations alimentaires et nutritionnelles particulières, ainsi que du potentiel agricole et économique et des contraintes de chaque localité ou groupe de population.

LE RÔLE DES INGÉNIEURS AGRICOLES DANS L’AMÉLIORATION DE LA NUTRITION DE LA COMMUNAUTÉ ET DES MÉNAGES

Dans la plupart des pays africains, les vulgarisateurs agricoles et les agents de terrain sont formés pour encourager la production végétale et animale, mais ils reçoivent rarement une formation leur permettant d’établir le lien entre production alimentaire et besoins nutritionnels de l’être humain. Comme les agents de terrain sont en contact direct avec les communautés rurales paysannes, ils peuvent contribuer à promouvoir la production vivrière des ménages et à améliorer leur régime alimentaire grâce aux jardins potagers.

Lorsque cela est souhaitable, les agents de terrain peuvent conseiller la communauté et l’encourager à pratiquer différentes cultures, pour la consommation familiale et aussi pour la vente. Outre la formation que ce module donne en matière de production alimentaire, il montre également que si les aliments sont produits et préparés comme il convient, puis consommés en quantités et associations adéquates, ils peuvent contribuer à améliorer la santé et le bien-être nutritionnel.

En intégrant les aspects de production et de consommation alimentaires, le présent module fournit un ensemble complet de matériel didactique destiné aux agents de terrain. Le matériel peut également être utilisé pour la formation intersectorielle des équipes d’agents communautaires, notamment des vulgarisateurs agricoles et autres agents de terrain. Comme la nutrition dépend de nombreux facteurs - sécurité alimentaire, santé, éducation et soins -, une formation dans les différents secteurs et des actions simultanées dans tous les domaines affectant la nutrition sont nécessaires pour obtenir un résultat nutritionnel optimal.

Ce module de formation se concentre essentiellement sur les cultures vivrières - légumes, racines et tubercules, fruits et légumineuses - généralement pratiquées dans les jardins potagers d’Afrique. Bien que l’élevage, spécialement celui des petits ruminants et de la volaille, constitue souvent un volet important des jardins potagers, il n’a pas été abordé dans ce module.

QUEL EST LE CONTENU DU MODULE DE FORMATION?

L’amélioration de la production alimentaire requiert des solutions à la fois techniques et administratives aux problèmes rencontrés dans la culture des jardins potagers. Les agents de terrain ne peuvent arriver à des solutions techniques appropriées (par exemple, amélioration du sol, productivité des cultures, facteurs de production) qu’après avoir œuvré ensemble avec la communauté pour évaluer la situation. Ce module de formation suit une telle approche et essaie d’intégrer avec soin les aspects techniques et les aspects administratifs.

Le module de formation comprend trois composantes:

Le matériel didactique prévoit dix sessions. Lors des sessions 1, 2 et 3, les participants commencent à comprendre le rôle du jardin potager dans la vie familiale quotidienne et ils acquièrent des notions de nutrition. Les sessions 4, 5 et 6 traitent des facteurs qui affectent la sécurité alimentaire des ménages et leur bien-être nutritionnel, ainsi que des possibilités d’améliorer la contribution des jardins potagers au bien-être nutritionnel des communautés et des ménages. La session 7 prépare les participants à entreprendre une évaluation des besoins, en consultation avec les communautés et les ménages concernés. Les sessions 8, 9 et 10 sont des sessions pratiques, au cours desquelles les participants apprennent comment aider les communautés et les ménages à planifier le jardin potager ou à apporter des modifications, en vue d’améliorer la production végétale, d’accroître la diversité alimentaire et de satisfaire les besoins nutritionnels de la famille.

Le matériel didactique destiné aux formateurs et aux agents de terrain comporte une introduction à chaque sujet et doit être distribué aux participants à chaque session de formation. Les notes techniques destinées aux formateurs tracent un programme d’activités et proposent des messages «prioritaires» pour chaque session. Ces notes serviront de guide aux formateurs qui, pendant la formation, joueront un rôle d’animateurs.

Les fiches d’information à l’intention des formateurs et des agents de terrain contiennent des informations techniques sur un thème donné et devront être distribuées aux participants, comme indiqué dans les notes techniques destinées aux formateurs.

Les rubriques technologiques du jardinage, au nombre de 18, sont conçues pour être utilisées par les agents de terrain, ainsi que les cultivateurs ou les membres alphabétisés des ménages. Chacune de ces rubriques donne des informations sur une option technologique différente ou sur une façon particulière d’améliorer le jardin potager et l’utilisation des produits du jardin. Les rubriques peuvent permettre aux agents de terrain et autres personnes d’aider les communautés à résoudre leurs problèmes alimentaires et nutritionnels en diversifiant la production vivrière, en améliorant les habitudes alimentaires et en renforçant la valeur nutritive des repas.

QUEL EST L’OBJECTIF DU MODULE DE FORMATION?

Le matériel didactique contenu dans le module aide les formateurs à montrer comment et pourquoi un jardin potager peut grandement contribuer à couvrir les besoins alimentaires quotidiens des ménages en vue d’améliorer la nutrition et la santé. Dans l’idéal, ce cours de formation devrait être dispensé dans le cadre d’un programme déjà existant qui vise à soutenir la sécurité alimentaire des ménages et la nutrition. Cela permet aux agents de terrain de tirer profit des infrastructures du programme existant et d’obtenir en même temps l’expérience pratique en appliquant les connaissances et aptitudes acquises.

Le cours donne aux vulgarisateurs agricoles et aux agents de terrain les qualifications nécessaires - dans le domaine de la technique, de la planification et de la gestion - pour aider les ménages ruraux à identifier les problèmes de production alimentaire familiale et de nutrition et à envisager des solutions pour améliorer la situation. Les agents de terrain et les communautés des zones périurbaines, qui disposent de suffisamment de terre et d’eau pour pouvoir cultiver, trouveront également certaines sections et rubriques technologiques du jardinage correspondant à leurs besoins.

Pour que le matériel didactique soit approprié et qu’il conserve son aspect pratique, les formateurs devront l’adapter, de même que les études de cas, à chaque situation locale. Pour ce faire, suffisamment de temps sera accordé lors de la préparation de l’atelier.

QUI DOIT PRENDRE PART À LA FORMATION?

Les vulgarisateurs agricoles constituent le principal groupe cible du présent module de formation et peuvent donc représenter la majorité des participants au cours. D’autres agents de terrain devraient aussi prendre part à la formation, par exemple les économistes ménagères, les agents de développement communautaire et les agents de santé, les enseignants et tous ceux qui s’intéressent à l’amélioration de la nutrition par le biais du développement communautaire, y compris le personnel des organisations non gouvernementales (ONG) et des missions. Les travaux de groupe et les échanges interactifs entre tous les agents du développement travaillant au niveau communautaire favorisent une bonne compréhension et permettent de mieux apprécier le rôle que chaque secteur peut jouer dans l’amélioration de l’état nutritionnel. L’habileté des agents de terrain à amener les membres de la communauté à parler ouvertement de leurs problèmes alimentaires et nutritionnels, ainsi qu’à coordonner les activités de nutrition et de jardinage dans différents secteurs, est d’une importance capitale pour le succès du programme.

Quelques méthodes et outils de participation ont été inclus dans les exercices et visites de terrain, mais ce cours ne vise cependant pas à donner aux agents de terrain une formation dans le domaine de l’évaluation et de la planification participatives au niveau du terrain. Si les agents de terrain ne possèdent pas cette expérience, ils devront suivre des sessions spécifiques à la fois théoriques et pratiques, afin d’acquérir des notions complémentaires sur les méthodes et outils disponibles et de les appliquer chaque jour à des situations de terrain.[1]

Dans la formation, comme dans toutes les activités de développement, il faut tenir compte des questions liées aux rôles des hommes et des femmes. Dans de nombreux pays, la plupart des vulgarisateurs agricoles sont des hommes, et le travail pratique de vulgarisation, en ce qui concerne les facteurs de production, la technologie, les services et la formation, n’est souvent que l’affaire des hommes, alors que les femmes jouent un rôle crucial dans tous les aspects de la production alimentaire, de la génération de revenus et de la nutrition des ménages. Pour aider les femmes à avoir accès à l’information et à une technologie améliorée de production agricole, les agents de terrain doivent prendre en considération les besoins des femmes au même titre que ceux des hommes.

Lors de la sélection des agents de terrain en vue de la formation, les femmes spécialisées en vulgarisation agricole, développement communautaire, éducation, santé et nutrition devront donc avoir les mêmes chances que les hommes de participer. Le fait de veiller à l’égalité entre hommes et femmes dans la composition de l’équipe et d’assurer une distribution équitable des responsabilités aux personnes des deux sexes pendant la formation et les travaux de terrain permettra une meilleure compréhension des problèmes de sécurité alimentaire et de nutrition au niveau du village. Ainsi, les agents de terrain pourront plus facilement aider les communautés à résoudre les problèmes alimentaires et nutritionnels dus à un accès inégal aux ressources et aux services. Cela permettra également de mieux faire comprendre la nécessité d’adapter les services de vulgarisation et les services techniques aux femmes qui participent à la production, afin d’assurer que les femmes deviennent des partenaires égales aux hommes dans le domaine du développement.

QUI DOIT ASSURER LA FORMATION?

Le programme de formation devra être conduit par deux formateurs, l’un ayant une expérience en agriculture et l’autre une formation en nutrition communautaire. Au moins l’un des formateurs devra avoir une expérience pratique dans les méthodes de vulgarisation et d’évaluation rurale participative. Les deux formateurs devront avoir une expérience en formation participative et bien connaître les problèmes et les besoins des communautés rurales. Cette formation devra privilégier les expériences et les applications pratiques, en vue de permettre aux agents de terrain «d’apprendre par la pratique».

QUELS SONT LES BESOINS EN FORMATION DES AGENTS DE TERRAIN?

Les formateurs devront encourager les participants à utiliser dans toute la mesure possible leurs connaissances et leur expérience. Avant de décider du contenu détaillé du cours, les formateurs devront évaluer les besoins en formation des agents de terrain. Ils peuvent le faire en discutant avec eux ou en leur distribuant un questionnaire. Chaque agent de terrain devra indiquer ses points forts et ses points faibles, ainsi que ses attentes. Ce genre d’évaluation des besoins peut permettre d’éviter certaines erreurs fréquentes dans la conception de la formation, par exemple perdre du temps sur un sujet que les agents de terrain connaissent bien, oublier un sujet utile, ou ne pas passer assez de temps sur des sujets qui demandent plus d’attention.

QUELLE EST LA DURÉE DU COURS DE FORMATION?

Bien que le cours de formation soit conçu pour six jours, sa durée pourra varier selon les pays. Les résultats de l’évaluation des besoins pourront aussi permettre de décider de sa durée.

Le cours a été conçu de la manière suivante: les sessions 1 à 6 demandent une demi-journée chacune; les sessions 7 et 8 une journée entière chacune, et les sessions 9 et 10 une demi-journée chacune. Cependant, si les agents de terrain ont des connaissances relativement faibles en horticulture, ils devront peut-être consacrer plus de temps à étudier les rubriques technologiques du jardinage. Dans ce cas, la durée du cours peut être prolongée de trois jours. Selon la composition du groupe et l’expérience des agents de terrain, l’horaire du cours pourra bénéficier d’une certaine flexibilité. Il faudra également prévoir suffisamment de temps pour se rendre sur les sites de travaux pratiques et pour des pauses de rafraîchissement.

OÙ LA FORMATION DOIT-ELLE AVOIR LIEU?

La formation devra avoir lieu en milieu rural ou près d’un village où les agents de terrain pourront facilement visiter des jardins potagers et travailler directement avec des groupes communautaires et des ménages. La formation peut notamment se dérouler dans une salle de classe de l’école, ou dans la salle paroissiale, ou encore au centre communautaire ou au centre de formation des agriculteurs.

QUEL EST LE MATÉRIEL NÉCESSAIRE?

Les formateurs ont besoin d’exemplaires du module de formation en quantité suffisante, ainsi que de tableaux de conférence avec des feuilles de papier grand format, de stylos, de marqueurs et de matériel de visualisation (cartes, diagrammes, etc.).

Certains tableaux, listes de contrôle et diagrammes peuvent être copiés sur le tableau de conférence ou le matériel de visualisation avant les sessions de formation. Le matériel, tel que les listes de contrôle, les fiches d’information et les rubriques technologiques du jardinage, devra être reproduit afin que les agents de terrain puissent l’utiliser pendant les sessions. Chaque agent de terrain devra recevoir au minimum deux exemplaires des rubriques technologiques du jardinage comme matériel de référence pour son travail quotidien et pour les distribuer aux cultivateurs ou aux membres alphabétisés des ménages de la communauté.

Pour préparer la session 5, qui se tiendra le troisième jour du cours, les formateurs devront distribuer les fiches d’information 1 et 2, ainsi que de 6 à 12, et toutes les rubriques technologiques du jardinage le premier jour de la formation, en demandant aux agents de terrain d’étudier une partie de ce matériel chaque soir (deux ou trois fiches par soirée). Pour de plus amples conseils, les formateurs se référeront à la section sur les activités de la session 5.

ACTION DE SUIVI MENÉE PAR LES AGENTS DE TERRAIN

Chaque ménage et chaque communauté diffèrent l’un de l’autre. Les solutions aux problèmes de production alimentaire et de nutrition doivent donc être adaptées aux besoins et aux moyens de chacun d’eux. Les agents de terrain qui ont reçu une formation peuvent aider les ménages à examiner leur jardin potager et à décider des modifications qu’ils peuvent et veulent y apporter. Plus tard, les agents de terrain pourront aider les ménages à apprécier les progrès accomplis et à évaluer les résultats.

NOTES TECHNIQUES DESTINÉES AUX FORMATEURS

Pendant la préparation du programme de formation, les deux formateurs devront s’entendre sur la répartition du travail. Cette dernière devra se fonder sur la compétence technique de chaque formateur, ainsi que sur son expérience pratique et sa capacité à former.

Avant chaque session de formation, les formateurs devront lire et comprendre les notes techniques et établir un programme des activités. Le travail des formateurs consiste à structurer et à animer plutôt qu’à instruire et dispenser des informations. Les formateurs devront susciter des discussions et amener les agents de terrain à y participer. Pendant les sessions techniques, les agents de terrain devront faire part de leurs idées, de leur expérience et de leur compétence.

En s’appuyant sur les notes techniques, les formateurs devront présenter l’objectif du programme de formation et les principaux sujets à traiter, puis engager une discussion et encourager les agents de terrain à faire part de leurs connaissances et de leur expérience. Au début de chaque session, un formateur devra spécifier les objectifs de la session et, à la fin de la session, résumer les principaux points traités lors de la session.

Les formateurs devront utiliser une gamme variée de méthodes de formation: présentations classiques en salle de classe, réunions de discussion, visites des ménage et visites sur le terrain, travaux en groupes, jeux de rôles, études de cas, évaluations participatives avec les ménages de la situation alimentaire et nutritionnelle.

NOTES SUR LES VISITES DE TERRAIN

Pour les visites des ménages et les visites sur le terrain, il est conseillé aux formateurs d’identifier les ménages en fonction des différents types de jardins, c’est-à-dire les ménages dont le potager est bien développé et ceux dont le potager est peu développé, comme base de comparaison. Il est évidemment préférable que les agents de terrain et les formateurs parlent la langue locale, ce qui facilite la communication.

Les discussions entre les membres d’un ménage et les agents de terrain devront être participatives. Les agents de terrain devront s’efforcer de découvrir, avec la communauté et le ménage, quand et pourquoi un ménage pratique certaines activités ayant un rapport avec le jardinage. Ainsi, les agents de terrain auront une vue d’ensemble des technologies et des plans de culture locaux, ainsi que des pratiques et habitudes concernant la production, le stockage, le traitement et la consommation des aliments. Les sessions devront se clôturer par des débats sur les sujets considérés comme problématiques, et sur la manière dont ces problèmes pourraient être résolus, tout au moins en partie, par les ménages ou la communauté.


[1] Il existe un manuel facile à suivre sur les méthodes et outils participatifs, intitulé: Le programme d’analyse socio- économique selon le genre - Guide d’application: niveau de terrain, par V. L. Wilde, FAO, 1998, Rome.

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