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Assistance d’urgence aux éleveurs affectés par le déficit fourrager 2017-2018 - TCP/NER/3702

Year of publication 2020

Place of publication Rome, Italie ;

Pages 7

Publisher FAO ;

Product type Project

Edition 1

Synopsis (short abstract) Le Niger est un pays d’élevage, avec un cheptel important et diversifié d’environ 45 millions de têtes toutes espèces confondues, principalement concentré dans les régions d’Agadez, Diffa, Maradi, Tahoua, Tillabéry et Zinder. Depuis 2016, la zone pastorale dans toutes les régions du pays est confrontée à des déficits de productions fourragères. Une part importante du cheptel fait également face à de nombreuses pathologies animales. Dans un tel contexte et faute de réponse appropriée, des taux de mortalité élevés étaient à prévoir durant la période de soudure, avec pour corollaire un risque humanitaireimportant. Les besoins en aliments du bétail pour la période de soudure étaient estimés par le Gouvernement à 24 000 tonnes pour le bétail résident. Les disponibilités au niveau du Gouvernement et des partenaires étaient estimées à 9 000 tonnes. Face à ce déficit important, il était urgent d’apporter une assistance immédiate aux petits éleveurs afin de sauvegarder leurs noyaux d’animaux reproducteurs au-delà de la période de soudure.

Language French

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    Le contexte humanitaire au Niger est marqué par des crises régulières résultant de causes à la fois structurelles, telles qu’une pauvreté élevée, l’insécurité alimentaire et de fortes prévalences de la malnutrition, et conjoncturelles, telles que des inondations répétées, la résurgence de maladies à potentiel épidémique ainsi que des mouvements de populations forcés exacerbés par la crise sécuritaire à laquelle fait face le Niger La persistance de l’état d’urgence et des mesures sécuritaires associées, telles que la fermeture des marchés, le manque d’accès des populations aux pâturages et aux champs, et l’impact économique de la fermeture de la frontière avec le Nigéria, sont des facteurs aggravants supplémentaires.
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    En raison d’une pluviométrie irrégulière et déficitaire, la campagne agricole caboverdienne de 2017/2018 a été la pire enregistrée au cours des quatre dernières décennies. Plusieurs missions d’évaluation conduites fin 2017 ont observé une quasi-disparition des zones de pâturage et une sévère diminution de la production fourragère, mettant à risque à très court terme les moyens d’existence des éleveurs. Le Gouvernement a rapidement mis en place un programme d’urgence dont la composante «Sauvetage du bétail» a été confiée à la FAO. L’aide d'urgence apportée par la FAO visait à améliorer la situation sanitaire du cheptel appartenant à 2 435 ménages d’éleveurs vulnérables identifiés sur les îles de Santiago, São Nicolau, Boavista et Brava. Il s’agissait en outre de renforcer les capacités nationales en matière de gestion des risques et des catastrophes liés au secteur agricole et de développer une communication efficace à destination des éleveurs sur cette même thématique.
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    Le déficit pluviométrique enregistré en 2017 a eu des conséquences désastreuses sur les moyens de subsistance des éleveurs mauritaniens. Or l’élevage constitue l’un des piliers de l’économie nationale et est la principale source de revenus de 60 à 70 pour cent de la population. La situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables dans le sud du pays était préoccupante. Le projet visait à renforcer la résilience de 7 200 ménages pastoraux dans neuf villages des régions du Gorgol, du Guidimakha, de l’Assaba et du Brakna affectés par la crise alimentaire, afin de leur permettre de faire face à la période de soudure de 2018 et, à plus long terme, d’améliorer leur pratique des cultures fourragères et leurs conditions d’approvisionnement en eau.
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