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DocumentStratégie régionale des pêches et de l’aquaculture de la Commission de l’Océan Indien (2015-2025) 2014
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Les ressources halieutiques figurent parmi les ressources les plus importantes dont disposent les pays de la région Afrique Orientale et Australe – Océan Indien (AOA-OI) en général et les pays membres de la Commission de l’Océan Indien (COI) en particulier, pour satisfaire leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, les moyens de subsistance et leur croissance économique. Deux grandes catégories de ressources cohabitent : les ressources thonières (et associées) et les autres ressources (poisson s démersaux, crustacés, mollusques et petits pélagiques). Les ressources halieutiques communes identifiées, transnationales ou non, sont les thons, les langoustes, les crevettes, les crabes, les bivalves, les poulpes, les trépangs, les requins, les espèces récifales et les petits pélagiques (ex. maquereaux). Les ressources les plus côtières sont considérées pour la plupart comme étant pleinement exploitées à surexploitées. Les ressources thonières ne présentent pas, pour la plupart, de signes év idents de surexploitation, ce qui n’exclut toutefois pas la nécessité d’adopter une approche de précaution pour leur gestion. -
DocumentLicence et immatriculation des petits navires de pêche artisanale dans la République unie de Tanzanie 2014
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Le poisson tient une place fondamentale dans le bien-être social et économique des habitants de la Tanzanie. La pêche artisanale figure parmi les filières importantes de l’économie tanzanienne. Elle contribue de façon significative aux moyens de subsistance des communautés côtières en leur fournissant une riche source de protéines, des emplois et des revenus. Cette activité est toutefois menacée par la pêche non réglementée qui devient un problème grandissant en Tanzanie. Les résultats d’une enq uête initiale sur l’appui financier des collectivités territoriales aux Agents des pêches de district (APD) indiquent que si les dépenses de fonctionnement des APD ont bien été intégrées aux budgets de fonctionnement des collectivités territoriales, le financement effectif est, lui, rarement disponible. En effet, en 2013, seulement 8 à 53% des budgets annuels alloués à la gestion des pêcheries au départ ont effectivement été fournis aux APD. Actuellement, la période de validité d’une licence se termine avec l’année civile en cours, indépendamment de la date où elle a été délivrée. Ainsi, toutes les licences de pêche arrivent à expiration le 31 décembre et doivent être renouvelées le 1er janvier. Par le passé, les pêcheurs et les propriétaires des navires disposaient d’une période de grâce de trois mois (janvier à mars) pour renouveler la licence de leurs navires et pendant laquelle la non possession d’une licence en cours de validité échappait à l’amende. Les APD descendent généralemen t dans les villages en décembre pour aviser les UGP ou les Comités villageois de la nécessité de renouveler les licences des navires et des pêcheurs pour l’année suivante. Après la sensibilisation, les APD attendent généralement que les pêcheurs/ propriétaires des navires se rendent à leurs bureaux pour payer leurs droits de licence ou, si leurs ressources financières le leur permettent, ils se vont directement sur les sites de débarquement pour exiger les droits de licence. -
DocumentOpérations conjointes pour lutter contre la pêche INN au lac Victoria 2014
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Le lac Victoria, premier lac d’Afrique par sa taille, constitue sans doute à lui seul la source de poissons d’eau douce la plus importante du continent africain. Il contribue ainsi de façon significative aux économies nationales et régionales et aux moyens de subsistance de la population, estimée à trois millions, des trois pays bordant ses rives, à savoir le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda. La perche du Nil a été introduite dans le lac dans les années 1950 et sa biomasse s’est développée au poi nt de décimer la communauté de poissons endémiques du lac et d’en devenir l’espèce la plus importante ainsi que l’objet d’une pêche commerciale lucrative. Si l’Organisation des pêches du lac Victoria (OPLV) a été créée en 1994 pour assurer la gestion conjointe des ressources halieutiques du lac pour le compte des trois Etats partenaires, la pêche Illicite, non déclarée et non réglementée (INN) n’a jamais cessé d’affecter la perche du Nil. Si sa biomasse avait atteint le pic d’environ 2,3 million s de tonnes en 1999 et constituait 92% de la biomasse totale de poissons du lac, en 2008, elle ne s’élevait plus qu’à 300 000 tonnes. Pire, la longueur moyenne de la perche du Nil a chuté de 51,7 cm à 26,6 cm (longueur enregistrée en 2008), ce qui se situe bien en-dessous de la taille moyenne de 50 cm requise pour l’exportation.
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