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Cadre stratégique mondial pour la sécurité alimentaire et la nutrition. Quatrième version – 2015

Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA)










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    Plan de réponse face à la crise alimentaire et nutritionnelle au Sahel. Document Strategique 2012. Version 2 2012
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    1. En 2011, des pluies sporadiques, des récoltes insuffisantes localisées ainsi que la hausse des prix alimentaire et des effets des crises dans la région ont eu un impact combiné sur les populations déjà très vulnérables dans les pays du Sahel. Il est estime que plus de 10 million de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire et que plus d’un million d’enfants sont à risque de malnutrition aigüe sévère. Si la malnutrition et l’insécurité alimentaire devaient encore s’aggraver, le nomb re d’enfants voués à mourir ne cesserait d’augmenter. 2. La résilience de plus en plus limitée des populations face aux crises récurrentes au Sahel est une des caractéristiques de la région, où les ménages ne parviennent plus, au lendemain d’une crise, à reconstituer leurs moyens d’existence avant que n’arrive le choc suivant. Les enfants de la région du Sahel souffrent d’un taux très élevé de malnutrition, non seulement au moment du pic de soudure, mais également en période post récoltes. On e stime que chaque année, dans les 8 pays de la région sahélienne (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, nord du Nigéria et nord du Cameroun), environ 226.000 enfants meurent à cause de la malnutrition et ses conséquences sur leur santé. La vulnérabilité des ménages est encore accrue par des facteurs extérieurs, notamment le retour de plusieurs centaines de milliers de travailleurs migrants de Libye ou de Côte d’Ivoire, du fait des crises que ces pays ont connues en 2011. 3. Face à cette situation, les partenaires humanitaires regroupés au sein du Groupe de Travail Régional sur la Sécurité Alimentaire et la Nutrition présentent cette stratégie dont les objectifs sont de : i) renforcer la préparation au niveau régional ; ii) soutenir la coordination des acteurs de la réponse et faciliter le suivi de la situation ; iii) servir comme document de référence au cas où d’autres appels (Flash Appeals par exemple) sont élaborés dans les pays de la région ; iv) sensibiliser des b ailleurs ainsi que les partenaires et Gouvernements de la région à l’ampleur de ces crises et à leur caractère transfrontalier et à la nécessité d’y répondre à temps ; et v) faciliter la mobilisation des ressources. 4. En l’absence d’un appel consolidé (CAP) régional en 2012, ce document plus souple vise à appuyer les efforts en cours des différentes autorités nationales à travers une perspective régionale. Il inclut un plan de réponse chiffré des interventions indispensables pour atténuer les effets de la crise. Le montant total des interventions prévues pour répondre à la crise s’élève à US$724.546.917 dont $480.906.207 pour la sécurité alimentaire et $243.640.710 pour la nutrition Les chiffres des bénéficiaires par activité se trouvent dans les tableaux des budgets et besoins estimés, repris dans les plans de réponse (pages 16 et 19). 5. Il est toutefois important de signaler que les vulnérabilités actuelles ne pourront être éliminées par des interventions uniquement humanitaires. Le vrai défi consiste à briser le cercle vicieux de crises alimentaires et nutritionnelles qui semblent frapper à intervalles toujours plus rapprochés des populations dont la résilience ne cesse de faiblir. Il est donc indispensable de fournir des ressources adéquates pour des programmes à long terme qui permettront de traiter durablement les causes structurelles de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition dans le Sahel. Il faudra pour cela adopter des stratégies intégrées au sein des gou vernements, entre les gouvernements de la région et avec la participation active de la société civile, des partenaires au développement et du secteur privé.
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    Book (stand-alone)
    Cadre institutionnel à l’appui d’une paix durable dans le contexte du Programme 2030 2021
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    L'objectif de ce cadre institutionnel (le «Cadre») est de guider l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans l'exécution de son mandat selon ses domaines de compétence et ses avantages comparatifs, à savoir la sécurité alimentaire, la nutrition et l'agriculture durable, afin de produire un impact plus délibéré et transformateur sur le maintien de la paix. Conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale d'avril 2016 sur la consolidation de la paix, le concept de «paix durable» englobe les activités visant à prévenir le déclenchement, l'escalade, la poursuite et la reprise des conflits, et notamment à s'attaquer aux causes profondes et à avancer sur la voie du redressement, de la reconstruction et du développement. Le Secrétaire général des Nations Unies a appelé toutes les entités des Nations Unies à intégrer l'approche de la pérennisation de la paix dans leur planification stratégique et à considérer celle-ci comme un objectif important auquel leur action peut contribuer. Ce Cadre s'adresse à la FAO en tant qu'organisation, y compris l’ensemble du personnel dans tous les lieux géographiques. Ce Cadre s'adresse également à tous les États Membres et organes directeurs de la FAO, et sert à orienter les attentes des États Membres à l’égard de l'Organisation et de la collaboration avec cette dernière. Le Cadre est basé sur un document de base qui détaille la logique et l'expérience de la FAO ainsi que ses avantages comparatifs en termes de contribution à une paix durable. Une série de documents d’appui sera préparée pour accompagner la mise en œuvre du Cadre au fil du temps. Les Directives opérationnelles définiront notamment la manière de mettre en œuvre le Cadre dans le contexte du Cadre stratégique de la FAO.
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    Book (series)
    Rapport de la trentième session du Comité des pêches
    Rome, 9–13 juillet 2012.
    2012
    La trentième session du Comité des pêches s’est tenue à Rome (Italie) du 9 au 13 juillet 2012. Le Comité a examiné les questions présentant un caractère international et le programme de la FAO relatif aux pêches et à l’aquaculture et les aspects connexes de mise en œuvre. Tout en soulignant la valeur particulière de «La situation mondiale des pêches et de l’aquaculture» en tant que publication phare, le Comité a recommandé que la FAO fournisse un appui accru aux pays en ce qui concerne la collec te et le contrôle de la qualité des données et qu’elle envisage de simplifier la classification de l’état des stocks. Il a indiqué qu’il était très favorable aux normes du Code de conduite pour une pêche responsable et de ses instruments connexes et il est convenu qu’il fallait s’efforcer davantage de favoriser leur accessibilité et l’efficacité de leur mise en application. Le Comité a souscrit à l’élaboration de directives concernant les pratiques optimales de nature à assurer la traçabilité. I l a confirmé qu’il était favorable à la collaboration de la FAO avec la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Il a de nouveau demandé qu’une aide supplémentaire soit consentie pour le développement de l’aquaculture en Afrique et dans les petits États insulaires en développement. Le Comité a demandé à la FAO d’élaborer un cadre d’évaluation de la conformité pour les directives en matière de certification de l’aquaculture, ainsi qu’un projet de stratégie contenant un plan stratégique à long terme pour le Sous-Comité de l’aquaculture et a souligné les futurs travaux qu’il était particulièrement nécessaire de mener. Le Comité a demandé instamment à la FAO de mettre davantage l’accent sur le poisson de consommation, de faire en sorte que ces aspects soient bien pris en compte dans les cadres mondiaux et régionaux de conservation et de gestion des océans et d’affirmer son rôle de chef de file de la gouvernance des océans pour ce qui était des pêches et de l’aquaculture. Le Comité a demandé à la FAO de s’occuper de la question des gisements d’hydrocarbures dans les océans et d’évaluer les risques éventuels que comportait leur exploitation. Il a demandé que soit mise en place une consultation permanente de l’ensemble des parties prenantes pour l’élaboration des Directives internationales visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale et il a reconnu la néces sité d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies d’application des Directives. Il est convenu que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée demeurait un problème persistant et pressant qui avait des effets négatifs sur la durabilité de la pêche et de la sécurité alimentaire. Le Comité a approuvé le mandat du Groupe de travail ad hoc pour l’Accord de la FAO de 2009 sur les mesures du ressort de l’État du port. Il a demandé que se tienne la deuxième réunion de reprise des travaux de l a consultation technique sur le projet de critères d’évaluation de la conduite de l’État du pavillon. Le Comité a confirmé qu’il était favorable au Fichier mondial des navires de pêche, des navires de transport frigorifique et des navires de ravitaillement. Il est convenu que la FAO devrait faire particulièrement porter ses efforts sur les défis qui relèvent de son mandat essentiel et unir ses efforts à ceux de partenaires, dans de meilleures conditions de coordination et il a demandé instamment à la FAO de faire en sorte que les priorités retenues en matière de pêche et d’aquaculture soient prises en compte dans les objectifs stratégiques. Le Comité a adopté son Règlement intérieur révisé et les modifications connexes des pratiques actuelles. Il a également approuvé son programme de travail pluriannuel pour 2012–2015.

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