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Résilience des systèmes de gouvernance des ressources forestières face à l'instabilité politique et socio-économique

XVe Congrès forestier mondial, du 2 au 6 mai 2022









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    Evaluation économique de la dégradation forestière à travers le consentement à payer des utilisateurs directs des ressources forestières au Bénin (Afrique de l’Ouest)
    Le XVe Congrès forestier mondial, du 2 au 6 mai 2022
    2022
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    L'évaluation économique de l'environnement améliore la mise en œuvre des politiques de sa protection. La forêt est négativement impactée par l'activité économique dans la zone de notre étude. Notre étude a porté sur la volonté de payer des utilisateurs directs au Bénin (Afrique de l'Ouest). Un total de 139 ménages agricoles ont été interviewés pour cette étude. Ainsi les entretiens ont porté d'une part sur les données pour l'élaboration du compte d'exploitation des différentes cultures, du bétail, des produits forestiers, des aides financières reçues, de la main d'œuvre, des ménages agricoles pour la détermination de leurs revenus. D'autre part, ils ont porté sur la surface agricole qu'ils sont prêts à abandonner pour protéger la nature. Les résultats ont montré que, d'une part, les produits forestiers contribuent de façon significative au revenu des ménages, démontrant ainsi l'importance de la forêt dans l'économie locale. D'autre part, à travers la méthode de l'expérience des choix discrets où nous avons utilisé comme moyen les superficies en hectare à abandonner, ces derniers acceptent de payer en abandonnant 3 ha correspondant à 444 251 F CFA par ménage soit 740 $ pour protéger la forêt. Par ailleurs, puisque payer pour protéger la forêt est fonction du service écosystémique que cette dernière procure, les résultats ont également montré que, selon leur activité économique, les populations riveraines des forêts accordent plus d'intérêt, successivement à l'amélioration de la fertilité des sols et à la lutte contre l'érosion (33,25%). puis à la protection des espèces végétales en voie de disparition (30,41%) et enfin à l'amélioration des précipitations et à la réduction des vents violents (30,26%). Ils étaient peu intéressés par la protection de la faune sauvage (6,07%). Le consentement à payer était fortement influencé par le revenu, l'activité professionnelle et le niveau d'éducation. Mots clés: Evaluation économique, Ressources naturelles, Forêt, Dégradation des forêts (Déforestation), Kérou-Kouandé-Péhunco (2KP), Nord Bénin ID: 3622301
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    Optimisation de la gestion actuelle des ressources forestières : critique constructive du Projet pilote REDD+ de Lagdo au nord Cameroun
    XVe Congrès forestier mondial, du 2 au 6 mai 2022
    2022
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    Le processus REDD+ est une initiative internationale qui s’adresse aux pays en développement, les incitants à travers des projets pilotes à mieux conserver leurs forêts. Le Bassin du Congo – 2 e plus grand massif forestier après la forêt amazonienne - qui est une zone riche en biodiversité et surtout en stock de carbone, constitue une zone propice à la mise œuvre de l’initiative REDD+. Le Cameroun y possède une richesse forestière d’environ 19 millions ha repartie dans une zone méridionale et une zone soudano-sahélienne. L’espace soudano-sahélien est le plus fragilisé, et dans le cadre du projet pilote REDD+ à Lagdo, les sources de dégradation relevées dans ce projet ont été examinées ainsi que leurs conséquences. Pour évaluer la durabilité de ce projet, une enquête a été effectuée sur 2274 ménages riverains, et des mesures d’optimisation ont été proposées. Il en résulte que les activités socioéconomiques des riverains figurent parmi les vecteurs de la dégradation forestière. Ces activités seraient également en parti responsable de l’ensablement du Lac de Lagdo (582km2) sur lequel a été construit le barrage permettant de desservir environ 6,5 millions d’habitants en énergie électrique, et de fournir des services écosystèmiques aux populations du nord-Cameroun et des pays voisins (Nigéria, Tchad et RCA). Pour atténuer cette situation, le projet a octroyé 600 foyers améliorés aux riverains, fabriqués par 30 artisans locaux. Ceci a conduit à une réduction de 57% du bois pour la cuisson. Par ailleurs, 1012 ha ont été reboisés et 60 agriculteurs ont été formés sur la fabrication du compost. Toutefois, des limites ont été observées d’après notre étude notamment ceux qui utilisent déjà le compost (17%) dont 5% de manière combinée, certains plants d’arbres sont consommés par les bovins etc. Pour optimiser le fonctionnement du projet, des mesures adaptées ont été préconisées notamment les champs école-paysans, les technologies améliorées (biodigesteur, biocharbon, etc.). Mots clés : Changement climatique ; Déforestation et dégradation des forêts ; Gestion durable des forêts ; Agriculture ; Conflit. ID: 3624045
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    L’implantation d’un arboretum comme outil d’amélioration de la biodiversité forestière de la Forêt classée de Mbao (Sénégal)
    Le XVe Congrès forestier mondial, du 2 au 6 mai 2022
    2022
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    La forêt classée de Mbao (FCM) constitue l’unique forêt urbaine de la région de Dakar et joue un rôle de véritable poumon vert avec l’atténuation des pollutions générées par la forte concentration des industries et des véhicules de la région. Les stratégies développées pour sa préservation ont conduit à l'élaboration d’un Plan d’aménagement qui a fait l’objet d’une validation par tous les acteurs clés, grâce à un financement de la société de promotion des investissements et des grands travaux dénommée APIX sa. L’aménagement de l’arboretum, planifié dans le plan et dont la réalisation a débuté en 2016, a permis de planter dans des zones dédiées, les espèces caractéristiques des 6 zones écogéographiques du Sénégal (ZEG) en plus d’une zone internationale dédiée aux espèces exotiques. Une forte amélioration de la biodiversité a été notée avec l’installation de 3958 individus répartis en 87 espèces et 35 familles sur une superficie d’environ 5 ha. Des enquêtes menées auprès de certaines personnes ressources ont permis de mettre en exergue l’importance de l’arboretum comme support pédagogique et comme un moyen d’améliorer la biodiversité de la forêt classée de Mbao. Ce travail qui en est à ses débuts devra être poursuivi pour consolider l’existant, avec l’introduction de nouvelles espèces identifiées afin de se rapprocher de la configuration des ZEG en termes d’espèces caractéristiques. C’est dans ce sens que s’inscrit le plan de développement de l’arboretum qui a été élaboré avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui veut d’ailleurs s’investir dans la mobilisation de partenaires pour le financement d’activités de densification du reboisement avec des espèces caractéristiques, la confection des panneaux de signalisation et d’indication des espèces. L’idée du parrainage des arbres constitue l’une des innovations majeures de l’arboretum de la FCM pour la mobilisation de ressources financières additionnelles.Mots clés: arboretum, forêt classée de Mbao, aménagement forestier, acteurs locauxID: 3479596

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