42. La Délégation du Royaume-Uni a exprimé l'opinion des pays de l'Union Européene selon laquelle, pour améliorer la participation des consommateurs, les débats de tous les comités du Codex devraient être le plus transparents possible et qu'il serait également utile que tous les textes incluent un par.graphe résumant leurs implications pour le consommateur. Cette opinion a été appuyée par l'Observateur de Consumers International.
43. L'Observateur de Consumers International a manifesté l'opinion qu'il y avait eu un progrès concernant la participation des consommateurs mais qu'il restait encore beaucoup de difficultés, par exemple le manque de ressources, pour que leurs organisations participent activement aux travaux du Codex au niveau national. En particulier il était important que les représentants des consommateurs soient informés du résultat des sessions du Codex; plusieurs délégations ont fait remarquer que de telles réunions pour rendre compte des sessions étaient une pratique courante dans leurs pays.
44. L'Observateur de Consumers International a suggéré que vu la complexité des documents du Codex, il serait utile d'inclure un résumé des implications les plus importantes pour les consommateurs. Le Secrétariat a indiqué que des efforts seraient faits pour identifier les thèmes essentiels des textes du Codex avec plus de clarté dans le processus d'élaboration des documents, spécialement dans les circulaires mais que la Commission avait recommandé de limiter le matériel explicatif au minimum nécessaire. Le Comité a fait remarquer également que les sessions du Codex étaient ouvertes au public, à l'exception du CCEXEC et que les documents étaient disponibles sur Internet[6].
45. L'Observateur de Consumers International a répété sa proposition antérieure pour l'admission des représentants des consommateurs comme observateurs au Comité Exécutif. Certaines délégations ont souligné que cette question demandait à être considérée soigneusement du fait de ses implications, faisant remarquer que le Comité Exécutif et le Comité sur les Principes Généraux avaient déjà discuté cette proposition et avaient pris une décision qui avait été confirmée par la Commission, et que par conséquent il ne semblait pas utile de rouvrir le débat pour le moment. La délégation de la Suède a demandé de clarifier la position d'observateur souhaitée par Consumers International dans le CCEXEC, et l'Observateur a indiqué qu'ils apprécieraient toute démarche dans le sens de la transparence.
46. Au cours du débat sur ce sujet, certaines délégations ont demandé si le Comité Exécutif, comme organe subsidiaire de la Commission, ne pourrait pas admettre d'observateurs comme il est spécifié dans l'Article VII.3. Le Secrétariat a rappelé que les statuts du CCEXEC étaient définis par l'Article 6 des Statuts et sa composition par l'Article III, alors que les autres organes subsidiaires étaient régis par l'Article 7 et l'Article IX. En particulier, les membres du CCEXEC étaient limités aux fonctionnaires inclus dans l'Article III. Quant à la participation des observateurs, l'Article VII.3 s'appliquait uniquement aux Membres de la Commission participant comme observateurs dans un Comité (comme par exemple le Comité de Coordination) et non à des Organisations non Gouvernementales. Certaines délégations ont exprimé l'opinion qu'il était nécessaire d'avoir un avis supplémentaire en ce qui concerne les implications pour les pays membres de l'Article VII.3 en relation avec l'Article III et le Comité a proposé qu'un document sur cette question soit préparé et soumis à l'examen du CCGP. Le Comité a aussi été informé que la prochaine session du CCGP considérerait les procédures pour la participation des Organisations Non Gouvernementales dans les travaux du Codex.
47. Certaines délégations ont fait remarquer que malgré les efforts constants des gouvernements pour impliquer les consommateurs dans les travaux du Codex, le manque d'intérêt ou de prépar.tion de la part de ceux ci, semblait être un obstacle à ce que leur implication soit effective. En conséquence, des efforts devraient être réalisés de la part des représentants des consommateurs afin de développer la prise de conscience et l'éducation en matière de législation relative aux aliments. De plus l'accent devrait être mis particulièrement sur les questions de sécurité pour assurer une meilleure prévention des maladies transmises par les aliments.