Transfert de technologie pour lutter contre la pollution
Börje Kyrklund
Börje Kyrklund est Chef de la Sous-Division de la pâle et du papier, Division des industries forestières, FAO, Rome.
Tout transfert de technologie met en jeu bien plus qu'un simple achat d'équipement. Les éléments clefs sont une bonne organisation de la gestion, le choix judicieux des techniques, une assistance extérieure appropriée et une formation adaptée du personnel. En matière de lutte contre la pollution dans l'industrie de la pâte et du papier, le transfert de technologie soulève un certain nombre d'autres problèmes, liés notamment au rôle du gouvernement ainsi qu'aux lois et réglementations nationales.
· Divers articles et communications ont été publiés ces 10 dernières années sur le transfert de technologie; les uns traitent de la technologie industrielle en général, les autres plus spécifiquement de l'industrie de la pâte et du papier.
Bien que reflétant des points de vue différents sur la question, tous ces articles s'accordent sur un point, à savoir que le transfert de technologie n'est pas simplement une affaire d'acquisition d'équipement. Il suppose un certain nombre d'activités qui doivent être prises en compte lors de la planification initiale du projet, de la phase de construction et de démarrage, et enfin de la période de fonctionnement effectif de l'usine.
NOUVELLE USINE DE CARTONS KRAFT EN SUEDE: des mesures antipollution sans cesse améliorées
Le transfert de technologie dans l'industrie de la pâte et du papier peut porter sur des techniques variées, même lorsqu'il concerne des services aussi spécialisés que ceux de la lutte contre la pollution et de la gestion de l'environnement. Il peut s'agir de techniques de fabrication à proprement parler, d'accords de licences pour la fabrication d'équipements, ou enfin de technologie composite telle que l'installation et le fonctionnement d'une usine. Néanmoins, les caractéristiques fondamentales du transfert de technologie sont essentiellement identiques, même si les moyens employés sont parfois très différents.
L'analyse de projets exécutés dans divers pays en développement révèle que leur succès tient principalement:
· au choix d'une technologie adaptée aux conditions locales du moment, aussi bien dans sa conception que dans son application;· à un équipement approprié;
· à une bonne formation du personnel tant d'encadrement que d'exécution préalablement au démarrage de l'usine, ainsi qu'à la poursuite de cette formation au cours de la période initiale de fonctionnement;
· à la disponibilité de manuels d'instruction détaillés.
L'échec des projets tient surtout aux raisons suivantes:
· l'équipement n'est pas celui qui convient et on n'a rien fait pour uniformiser les moteurs, les pompes, les instruments de contrôle et autres composants;· la construction et l'installation sont défectueuses;
· le personnel local n'a pas été formé préalablement au démarrage, et le personnel étranger n'est pas compétent;
· il n'a pas été prévu de manuels d'instruction;
· on a passé des contrats clefs en main sans prendre de dispositions pour la mise en place de services de gestion après achèvement de l'installation.
On pourrait allonger beaucoup ces listes, mais elles suffisent à mettre en lumière quelques points saillants du transfert de technologie.
Pour que le transfert de technologie s'opère bien, il faut avant tout avoir une direction solidement structurée. C'est un point qui n'est pas toujours bien compris.
ESSAIS DE BOIS A PATE AU LABORATOIRE: ou commence le transfert de technologie
Direction. Pour que le transfert de technologie s'opère bien, il faut avant tout avoir une direction solidement structurée. C'est un point qui n'est pas toujours bien compris. La mise sur pied d'un groupe local de direction du projet doit passer en toute première priorité. Il est préférable que cet état-major reste inchangé pendant toute la durée du projet, et il doit être nanti de pouvoirs nécessaires pour prendre des décisions, ne serait-ce qu'au niveau fonctionnel. De plus hautes instances peuvent aussi intervenir de temps à autre dans des décisions importantes.
Une fois formée, l'équipe de direction doit examiner les contraintes auxquelles risque de se heurter l'exécution du projet du fait de la structure organisationnelle de l'entreprise. Citons, à titre d'exemple, l'absence de liaison entre l'équipe de direction et le service des achats. Ce dernier peut se sentir menacé dans son autorité si on lui donne simplement l'ordre de commander tel ou tel équipement. Il risque alors de mettre des bâtons dans les roues en chicanant sur les procédures et d'occasionner ainsi des retards considérables dans le travail, lesquels majoreraient le coût du projet. On peut éviter de telles complications en invitant un représentant du service des achats à prendre part aux réunions chaque fois que l'on discute du choix d'un équipement, ou en l'intégrant à l'équipe.
Comme ce sont les plus hautes instances de l'entreprise qui constituent l'équipe de direction du projet, il faut qu'elles soient conscientes des écueils de l'organisation intérieure et qu'elles en tiennent compte dès le début, sous peine de se rendre elles-mêmes responsables de l'échec ou du coût excessif du projet, quelle que soit la qualité des individus qui composent l'équipe de direction du projet.
Choix de la technologie. Le transfert de technologie n'est pas une notion abstraite; il est toujours conditionné par les circonstances concrètes dans lesquelles il s'opère. Voici quelques lignes directrices pour le choix de la technologie:
· identification des objectifs visés par les mesures de gestion de l'environnement ou de lutte contre la pollution (législation sur l'environnement, accords entre entreprises et pouvoirs publics, etc.);· recensement des techniques disponibles pour réduire la pollution (mesures internes ou externes);
· évaluation du niveau local d'évolution technique. Il peut y avoir là de nombreux obstacles à l'application de certains types de technologies.
USINE DE PAPETERIE EN FONCTIONNEMENT: ou s'arrête le transfert de technologie
A ce point, on doit se poser deux grandes questions. Premièrement, la technologie retenue convient-elle pour atteindre les objectifs? Deuxièmement ci nui est-elle adaptée au niveau local d'évolution technique, ou peut-elle l'être aux conditions locales?
Si la réponse à l'une de ces questions, ou aux deux, est négative, il faut de toute évidence reconsidérer la technologie en cause. Si, en revanche, la réponse aux deux questions est positive, il faut étudier attentivement les conditions requises pour l'adaptation et le transfert de technologie, et en estimer le coût. Puis, on examinera ce coût, ainsi que les données sur les frais de premier établissement et de fonctionnement de l'usine, pour voir si la proposition est économiquement acceptable. C'est alors que commence vraiment le transfert de technologie.
Un point imposant à considérer, lors du choix de la technologie et de l'équipement, est leur compatibilité avec ceux en usage dans les autres services de l'usine. Les équipements auxiliaires, tels que moteurs, pompes, instruments et dispositifs de commande, méritent une attention particulière. De la sorte, on pourra réduire le stock de pièces de rechange au minimum, et en même temps l'équipe d'entretien sera bien familiarisée avec l'équipement.
Assistance étrangère. La nécessité d'une telle assistance sous une forme ou une autre est inéluctable en matière de transfert de technologie. Si l'entreprise a déjà un partenaire technique étranger versé dans la technologie en question, celui-ci peut éventuellement lui dispenser toute l'aide dont elle a besoin. Ce partenaire serait le plus indiqué pour cela, vu qu'il connaîtrait bien les rouages administratifs et techniques de l'entreprise en question.
Dans d'autres cas, l'entreprise devra faire appel à des installateurs clefs en mains, des sociétés d'études ou des consultants de l'extérieur. L'ONUDI a publié en 1973 un manuel sur l'emploi de consultants dans les pays en développement, qui donne entre autres d'utiles indications pour la rédaction des contrats de consultation.
Lorsqu'on définit les besoins d'assistance étrangère en vue d'un transfert de technologie, il faut bien préciser dans quel but cette aide est sollicitée. Il peut s'agir en effet:
· d'une assistance technique pour le choix de la technologie, l'achat et l'installation d'équipement, ou le démarrage et le fonctionnement des équipements et chaînes de production;· de services d'économistes pour planifier sous l'angle économique l'ensemble des mesures de lune contre la pollution et de gestion de l'environnement intéressant l'usine de pâte et papier;
· des services en matière d'aménagement et de gestion, en vue de la gestion de l'environnement en général, de la gestion d'ensemble du projet ou d'aspects particuliers de sa réalisation;
· d'une assistance en matière de formation, à l'étranger aussi bien que dans le pays même.
Chaque fois qu'une assistance étrangère interviendra, il ne manquera pas de surgir des problèmes dus aux différences socioculturelles et à la difficulté de communication sur un plan humain, entre celui qui apporte la technologie et celui qui la reçoit. Il ne s'agit pas simplement de différences entre Orient et Occident ou entre Nord et Sud; il y a aussi beaucoup de différences culturelles à l'intérieur d'une même région, notamment dans des régions aussi diversifiées que celles de l'Asie.
Il importe d'en avoir bien conscience dès le stade de négociation, car sinon on s'expose à des pertes financières, soit par suite d'erreurs et de malentendus techniques, soit en raison de retards dus à un défaut de communication.
Pour illustrer le genre de confusion qui peut surgir entre entrepreneurs locaux et conseillers étrangers, prenons un matériau de construction bien connu, le béton. Au Canada, par exemple, il existe de nombreuses qualités de béton, définies en fonction de multiples usages; il y a ainsi trois qualités de ciment Portland. Des spécifications bien précises régissent la proportion d'eau et de ciment, les types et caractéristiques des agrégats, ainsi que la consistance du béton liquide selon les ouvrages a réaliser.
Cependant, même quand le consultant étranger opérant dans un pays du tiers monde énonce clairement de telles spécifications, elles restent parfois lettre morte pour l'entrepreneur local qui ne fait aucune distinction entre toutes ces catégories de béton, et soumet son offre en conséquence. S'il emporte le contrat, il peut même utiliser son propre béton, lequel n'est pas nécessairement apte à supporter la charge de l'ouvrage prévu.
Pour éviter de telles erreurs, l'ingénieur-conseil doit savoir que les offres des entrepreneurs dans un pays en développement ne se traduisent pas toujours par un travail conforme aux spécifications établies. Il faut donc qu'il en vérifie tous les détails et suive de près les travaux pour éviter les vices de construction possibles.
Les consultants dont les services peuvent être requis pour un transfert de technologie sont principalement: (1) des consultants à court terme chargés de tâches spécialisées lors des phases de planification, achats, étude d'ingénierie, construction, installation, démarrage, etc. (la plupart des services-conseils en matière de gestion de l'environnement et de lune contre la pollution au niveau de l'usine se rangent dans cette catégorie); (2) des consultants, à plus long terme, dont on a besoin en général pour organiser le fonctionnement de l'usine après son démarrage, et très rarement pour des questions de lune antipollution.
Il arrive que des complications apparaissent entre le consultant et ses collaborateurs locaux. Avec un contrat de courte durée, le consultant sait qu'il n'exercera guère ses fonctions au-delà d'un an et qu'aucune difficulté ne surgira une fois son travail terminé. En revanche, le consultant engagé pour un temps plus long, peut, après une période d'adaptation, trouver séduisants le mode de vie dans le pays et les émoluments qu'il touche. Il est possible alors qu'il cherche à faire prolonger son contrat, en alléguant que «l'ingénieur local ne sera pas à même de reprendre la marche de l'usine dans un avenir prévisible», ou que «le niveau d'instruction générale des ouvriers locaux n'était pas aussi élevé qu'on l'avait supposé au moment où l'on a établi les prévisions de formation». En pareils cas, il convient de mener une enquête pour voir si le consultant a délibérément failli à sa tâche de formation du personnel local; s'il en est ainsi, il devrait être remplacé. Souvent, cependant, un tel manquement vient de ce que le consultant a plus pour mission d'atteindre des objectifs de production que de mener à bien un programme de formation.
Formation. Les besoins dans ce domaine doivent être définis dès les phases initiales du projet, et la formation dispensée au personnel avant que le projet ne démarre. Dans le cas de la lune contre la pollution, la formation porte essentiellement sur l'organisation fonctionnelle, la fabrication d'équipements, le fonctionnement du matériel et de l'usine, et l'entretien préventif.
L'un des aspects les plus importants de la formation industrielle dans les pays en développement est l'entretien préventif. La direction des usines conçoit en général fort bien que si une machine tombe en panne il faut la réparer, et qu'elle doit par conséquent disposer d'une équipe spécialisée à cette fin, mais en réa lité elle ne fait pas grand-chose pour éviter que des pannes se produisent. Le service en question est davantage considéré comme une équipe de réparation que comme une équipe d'entretien préventif à proprement parler. Même lorsque la nécessité de cet entretien est bien comprise, on n'y veille pas toujours avec méthode. Ce qu'il faut, ce sont des programmes d'entretien prévoyant inspection, nettoyage, graissage et autres travaux de routine à intervalles réguliers.
Les stages de formation sont de durée très variable. Ils peuvent comporter une formation plus ou moins longue à l'étranger, au niveau non seulement des cadres supérieurs mais aussi des ouvriers qualifiés. Les décisions à cet égard doivent être prises dès le début des opérations, et les structures de formation appropriées identifiées, ou même au besoin créées. Il faut en outre une formation continue après la phase de démarrage. Cela suppose que des manuels d'instruction appropriés aient été rédigés suffisamment à l'avance et puissent être consultés dès qu'on en aura besoin. Une assistance étrangère peut en outre être nécessaire pendant quelque temps jusqu'à ce que tout le personnel soit assez familiarisé avec les nouvelles techniques.
La formation coûtant parfois très cher, il est indispensable d'évaluer à fond les besoins dès qu'il a été définitivement décidé de la technologie à retenir. Pour la même raison, il faut affecter les stagiaires aux postes et aux responsabilités pour lesquels ils ont été formés, sous peine qu'ils se sentent frustrés et cherchent à s'employer ailleurs.
Petites usines. Les considérations ci-dessus sur la technologie antipollution ne sont en principe valables que pour des usines de pâte et papier assez grandes, qui ont les moyens d'engager des consultants étrangers et un personnel suffisant. La majorité de ces entreprises dans les pays en développement sont toutefois relativement petites. Si les directives fournies valent pour des entreprises ayant une capacité totale de production de 50000 tonnes/an et plus, il peut difficilement en aller de même pour une unité ne produisant que 5000 tonnes an.
Cependant, la taille de l'entreprise n'est pas le seul paramètre qui détermine la méthodologie à appliquer pour le transfert de technologie en matière de lutte contre la pollution. En admettant qu'une entreprise ne soit pas en mesure d'assumer à elle seule le coût, plusieurs d'entre elles peuvent s'associer à cette fin au niveau national ou sous-régional.
Dans ce cas, le transfert de technologie aux petites usines peut s'opérer essentiellement par quatre types d'intermédiaires ou groupes d'intermédiaires, selon la taille et la structure de l'industrie dans la région considérée, à savoir:
· un organisme étatique créé spécialement pour transférer la technologie antipollution;· l'association des fabricants, qui se donne des moyens de formation et offre un lieu de rencontre pour un échange d'expérience, éventuellement en coopération avec le gouvernement;
· la fabrication d'équipements antipollution et la création de services-conseils locaux spécialisés ayant des contacts extérieurs;
· une grande usine de pâte et papier déjà établie dans la région.
Dans tous les cas, les intermédiaires suivront très probablement la méthodologie décrite pour le transfert de technologie. Quelle que soit la manière dont ce transfert est finalement réalisé, on ne doit pas perdre de vue que les exigences techniques et les objectifs de réduction de la pollution dans une petite usine sont, presque par définition, différents de ce qu'ils sont dans une grande usine.
Le rôle de l'Etat. En ce qui concerne la gestion de l'environnement, l'Etat a avant tout pour mission de fournir des directives à toutes les industries nationales et de contrôler les mesures prises pour y donner suite. Cela couvre également les industries de pâte et papier, quelle que soit leur taille. Cependant, dans le cas des grandes entreprises papetières, le rôle de l'État peut sans doute s'arrêter là. En effet, ces entreprises sont d'ordinaire en mesure d'assurer par elles-mêmes les transferts de technologie nécessaires, mais elles peuvent avoir besoin de certaines incitations sous la forme par exemple d'exonérations fiscales temporaires ou de provisions pour amortissement.
En revanche, les petites entreprises de pâte et papier, surtout si elles sont peu nombreuses dans le pays, auront probablement besoin d'une aide pour se conformer avec la réglementation officielle sur l'environnement. L'Etat devrait alors se charger au moins de donner des conseils sur la manière d'exécuter le programme d'aménagement de l'environnement et d'apposer une assistance technique et financière au transfert de technologie nécessaire. Pour s'acquitter de ces fonctions, il pourrait passer par des organismes créés expressément par lui avec des experts nationaux ou, si ceux-ci font défaut, par des organisations d'aide bilatérale ou internationale.
Le rôle de l'Etat s'élargit encore si le transfert de technologie comporte la fabrication d'équipements, éventuellement sous licence par un partenaire étranger disposé aussi à investir des fonds dans l'entreprise locale. Beaucoup de pays en développement, conscients d'une telle possibilité - l'Inde parmi les premiers - ont adopté une législation régissant le transfert de technologie. Fondamentalement, cette législation fournit un cadre au transfert progressif du savoir-faire à l'industrie nationale et réglemente les investissements et les bénéfices du partenaire étranger. Toutefois, elle n'est pas uniforme dans tous les pays en développement, étant donné que leurs niveaux d'évolution technique et socio-économique sont eux-mêmes très variés.
Le rôle des organisations internationales. Quelle part reste-t-il aux organisations internationales dans ce transfert de technologie? Avant tout, donner des conseils d'ordre général pour l'établissement de normes concernant la gestion de l'environnement, et aider à choisir des techniques oui soient adaptées aux conditions locales. Au niveau du projet, elles peuvent être appelées à prêter leur concours sous la forme de conseils de spécialistes. Cependant, leur tache la plus importante dans ce domaine est sans doute d'intervenir comme conseillères.
Il arrive parfois que le fournisseur de la technologie cherche à placer des techniques trop sophistiquées. Il fait circuler un peu partout dans le monde de magnifiques photographies de l'usine ainsi équipée comme preuve de sa compétence et de son expérience Ce que veut le client, quant à lui, c'est réduire au minimum le coût du projet. En intervenant comme conseiller au stade initial des projets, les institutions des Nations Unies peuvent empêcher l'introduction de technologies trop ambitieuses ou inadaptées.
CNUCED 1980 Législation et réglementation sur le transfert de technologie: analyse empirique de leurs effets dans certains pays. L'application des réglementations relatives au transfert de technologie: analyse préliminaire de l'expérience de l'Amérique latine, de l'Inde et des Philippines. Document TD/B/C.6/55 du Conseil du commerce et du développement, commission du transfert de technologie, 3e session. Genève.
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