Congres du peuplier en France
Centre pour l'aménagement des bassins de réception
Commission européenne des forêts
La neuvième session de la Commission internationale du peuplier s'est tenue à Paris du 22 au 29 avril 1957 sous les auspices de la FAO et au cours du sixième Congrès international du peuplier qui avait été organisé par le gouvernement français. Ce Congrès a été précédé par un voyage d'études de quatre jours dans les vallées de la Garonne et du Rhône, et fut suivi par de courtes excursions dans l'est du bassin parisien.
M. Merveilleux du Vignaux, Directeur général de l'Administration des eaux et forêts française, ouvrit le Congrès au Palais d'Orsay où étaient venus du monde entier plus de 130 délégués appartenant à 28 nations. M. Ph. Guinier, membre de l'Institut de France et M. M. Leloup, Directeur de la Division des forêts de la FAO, prirent aussi la parole à la séance inaugurale et mirent l'accent sur l'importance prise par la culture de peuplier à l'échelle mondiale, comme le montrent les résultats obtenus par la Commission internationale du peuplier. Dix ans après sa création, 20 pays sont maintenant membres de la Commission, la Grèce, le Liban le Pakistan et la Yougoslavie ayant été admis lors de la réunion de Paris.
M. Herbignat, Directeur général du Service forestier belge, M. Jablokov, membre de l'Académie des Sciences de l'U.R.S.S. et M. Schreiner, du Département de l'agriculture des Etats-Unis, furent élus vice-présidents du Congrès. M. Guinier, président de la Commission internationale du peuplier, fut élu président. M. R. Fontaine (FAO) remplissait les fonctions de secrétaire.
Le Congrès prit connaissance avec intérêt des rapports concernant de nombreux pays, en particulier, pour la première fois, des informations concernant la Hongrie, la Pologne, l'U.R.S.S. et la Yougoslavie. On a beaucoup insisté sur la nécessité d'une amélioration des échanges d'informations technique entre les divers pays intéressés par les peupliers, leur culture et leur utilisation et des résultats des expérimentations. Les facilités apportées par le Congrès marquent un net progrès dans cette voie. Plus d'attention doit également être donnée aux problèmes posés par la culture intensive, des arbres bon des forêts proprement dites et qui peuvent différer notablement des problèmes de sylviculture sensu stricto.
Les séances de la Commission internationale du peuplier ont été consacrées aux affaires en cours: statistiques, genre Salix, nomenclature et enregistrement, méthodes expérimentales, insectes et maladies, exploitation et utilisation du bois de peuplier. Il a été décidé d'effectuer une enquête internationale sur les dommages causés par le Dothichiza et de créer un groupe de travail sur les dégâts d'insectes dans le même esprit que les groupes existant déjà pour les maladies et pour l'utilisation. Enfin, des expériences seront menées dans divers pays appartenant aux régions semi-arides du bassin méditerranéen et du Proche-Orient.
M. Giordano (Italie) a été élu nouveau président de la Commission et M. J. Pourtet (France), vice-président du Comité exécutif permanent. Un hommage spécial fut rendu à M. Guinier qui quitte la présidence après avoir présidé la Commission avec une grande autorité pendant dix ans, et dont la retraite est unanimement regrettée. Hommage fut également rendu à M. Houtzagers, des Pays-Bas, qui a quitté la vice-présidence et que la maladie a empêché de participer à la présente session, mais dont la contribution de valeur au travail de la Commission a toujours été particulièrement appréciée 1.
1 Nous avons le regret d'annoncer la mort de M. Houtzagers, survenue au mois de juin.
A la suite d'une demande de la Commission des forêts pour l'Asie et le Pacifique, les Divisions des forêts et de l'agriculture de la FAO ont commencé, en 1956, à organiser ensemble un Centre régional pour améliorer l'aménagement des bassins de réception. A l'invitation du gouvernement de l'Inde, le Centre a fonctionné dans la vallée supérieure du Damodar, à Hazaribagh, Birah, du 18 février au 15 mars 1957, et s'est occupé de l'aménagement des petits bassins de réception en forêts, de l'aménagement des prairies, de l'aménagement des terres arables agricoles et des petits ouvrages d'art.
Neuf gouvernements de la région ont désigné des participants, comprenant. Il forestiers, 9 agronomes et un ingénieur, provenant des pays suivants: Australie (1), Birmanie (2), Ceylan (2), Inde (6), Indonésie (2), Japon (2), Pakistan (2), Philippines (2) et Thaïlande (2). Deux spécialistes, Herbert C. Storey, Chef de la Division des recherches sur l'aménagement des bassins de réception du service forestier des Etats-Unis, et John Wetzel, Chef de la Section d'organisation des petits bassins de réception, du Service de la conservation des sols des Etats-Unis, étaient venus au Centre pour présenter le matériel de base pour le programme technique. En plus, quelques conférenciers de l'Inde, de Ceylan et de la FAO avaient été invités. T. J. Mirchandani, Directeur du Département de la conservation des sols de la Damodar Valley Corporation, était co-directeur, avec Clark E. Holscher de la Division des forêts de la FAO et John Blackmore de la Division de l'agriculture. Le gouvernement de l'Inde était représenté par C.A.R. Bhadran, Sous-Inspecteur général des forêts, et la Damodar Valley Corporation par P. S. Rao, Président du Conseil d'administration.
Des conférences et des discussions ont eu lieu sur les sujets généraux suivants:
1. Les concepts de base de l'hydrologie d'un bassin de réception.2. L'application des techniques forestières au contrôle des bassins de réception et le rôle des forêts dans l'aménagement des bassins de réception.
3. L'application des techniques d'aménagement des parcours et d'installation de la végétation les rapports entre le pâturage et l'agriculture et les forêts, et le rôle des prairies dans les projets d'aménagement des bassins de réception.
4. Les techniques de conservation des sols dans l'aménagement des terres arables, le développement des plans d'exploitation agricole et l'application de pratiques améliorées dans l'utilisation des terres et leur production pour aider à une meilleure conservation du sol des bassins de réception.
5. La conception et la réalisation des ouvrages d'art pour le contrôle des bassins de réception et pour l'aménagement des fermes, des forêts et des prairies.
6. La planification d'ensemble de l'aménagement des bassins de réception et les activités éducatrices et de vulgarisation qui doivent être comprises dans un tel projet.
Ce que l'on peut faire. En 1937, ce coteau de la Caroline du Nord (Etats-Unis) était en train de glisser lentement mais sûrement dans les fossés de la route et les lits des ruisseaux. Quatorze ans plus tard, les terres étaient stabilisées et de nouveau productives.
La dernière semaine du Centre a été consacrée à l'organisation effective d'un petit bassin de réception. L'ensemble des participants a été divisé en équipes de cinq et à chaque équipe a été confiée la tâche de préparer un plan pour une meilleure utilisation et un aménagement des terres, mais chacune avec un ensemble différent d'objectifs. Par exemple, un groupe devait préparer un plan qui servirait pour un projet d'irrigation, un autre un plan qui donnerait un écoulement d'eau claire soutenu au maximum pendant toute l'année, tous les plans comprenant, bien entendu, des considérations conformes à la conservation des sols.
Deux des principaux problèmes concernant les bassins de réception en Asie et en Extrême-Orient sont la rotation des cultures et des pâturages. Ces problèmes ont des influences aussi bien sociales et politiques que techniques, et cela accentue la nécessité, d'inclure l'aménagement des bassins de réception dans la politique forestière de chaque pays. La rotation des cultures a été mentionnée à plusieurs reprises au cours des discussions du Groupe de travail sur l'aménagement des bassins de réception de la Commission des forêts pour l'Asie et le Pacifique, qui s'est réuni pendant que le Centre se tenait, et ce groupe de travail consacrera probablement une étude spéciale à ce sujet dans un proche avenir.
Les communications présentées au Centre de perfectionnement doivent être publiées en anglais par lit Soil Conservation Society de l'Inde auprès de laquelle on pourra se les procurer. D'autre part, la FAO a préparé un compte rendu qui représente une synthèse des connaissances et des idées exprimée, sur les divers sujets discutés au Centre.
La Commission européenne des forêts de la FAO a tenu sa neuvième session ait siège de l'Organisation à Rome du 7 au 14 mai 1957. La session fut suivie d'un voyage, obligeamment organisé par le Service forestier italien, pour étudier la sylviculture et l'aménagement des forêts alpines.
Des représentants de 17 Etats Membres ont participé à la session: Allemagne occidentale. Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Maroc, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, Suisse et Yougoslavie. Etaient également présents des observateurs des Nations Unies, du Conseil de l'Europe, de la Confédération européenne de l'agriculture et de l'Union internationale des instituts de recherches forestières. M. Leloup, Directeur de la Division des forêts, représentait le Directeur général de la FAO.
Les discussions furent dirigées par le président de la Commission, Sir Henry Beresford-Peirse (Royaume-Uni), sauf une journée pendant laquelle le débat fut conduit par le premier vice-président, M. J. Keller (Suisse). M. N.A. Osara (Finlande) fut désigné comme rapporteur de la session.
La Commission passa d'abord en revue les activités de ses divers organismes annexes: la Sous-Commission de coordination des questions forestières méditerranéennes (Silva Mediterranea), qui dépend à la fois de la Commission européenne des forêts et de la Commission des forets pour le Proche-Orient, le troupe de travail du boisement et du reboisement, le Groupe de travail de lutte contre les torrents et de protection contre les avalanches, le Comité mixte FAO/CEE des techniques du travail en forêt et de la formation des ouvriers forestiers, et le Groupe de travail mixte FAO/CEE de la statistique des forêts et des produits forestiers.
La Commission passa ensuite en revue les développements survenus en matière forestière au cours des deux dernières années dans les pays de la zone intéressée et discuta des tendances générales. Les rapports soumis par les gouvernements membres ont fait apparaître plusieurs éléments intéressants. Ils ont signalé des efforts appliqués de plus en plus aux objectifs ci-après:
a) le reboisement, au moins dans les pays de l'Europe centrale et méridionale, des superficies considérables étant affectées aux plantations de peupliers;b) les encouragements donnés dans presque tous les pays à la «petite forêt» privée, et plus généralement à l'intégration de la forêt privée dans l'économie nationale;
c) une productivité accrue par un rendement amélioré des exploitations et par l'installation d'usines nouvelles pour utiliser les produits forestiers plus ou moins délaissés jusqu'à présent par l'industrie.
La Commission entendit les comptes rendus de plusieurs délégations sur l'action menée ou entreprise par leurs gouvernements respectifs pour adapter la législation forestière aux besoins et aux conditions actuels, par une révision des lois existantes ou la promulgation d'une législation spéciale pour des objets particuliers. Il en est ainsi, par exemple, de la loi pour la Calabre (Italie) relative à des travaux extraordinaires d'irrigation à réaliser au cours d'une période de 12 années et qui comprend des dispositions financières pour la recherche, l'assistance technique et la formation professionnelle. La Commission nota également qu'un certain nombre de gouvernements membres avaient pris des mesures pour renforcer ou réorganiser leurs services forestiers. La Commission souligna la promptitude des gouvernements à adapter aux changements de conditions la législation et les moyens de la mettre en uvre, c'est-à-dire l'administration forestière, comme me preuve de l'intérêt croissant manifesté par les gouvernements pour le rôle que la production forestière peut jouer dans le développement des économies nationales.
La Commission fut informée que le contrôle de l'origine et de la qualité des semences forestières et des plants s'est poursuivi ou a été amorcé de différentes manières dans plusieurs pays. La Commission nota avec satisfaction que cette très importante question reçoit maintenant l'attention qu'elle mérite, non seulement sur le plan scientifique gomme c'était le cas dans le passé, mais aussi sur le plan pratique, et que des mesures législatives appropriées sont prises dans plusieurs pays. En conséquence elle fit une recommandation pour que le Directeur général appelle l'attention des gouvernements membres sur la grande importance d'un contrôle efficace de l'origine et de la qualité des semences forestières et des plants pour éviter de sérieuses erreurs dans l'établissement de nouvelles forêts, et qu'en particulier il presse instamment les gouvernements qui n'ont pas encore institué un tel contrôle d'adopter aussitôt que possible les mesures appropriées pour remédier à cette situation.
Enfin, la Commission discuta des questions relatives à la «petite forêt» en Europe.
Il fut constaté que les gouvernements européens reconnaissent qu'il est très avantageux pour les cultivateurs de posséder des bois d'une certaine dimension étroitement associés à l'économie de la ferme. Dans de nombreux cas la politique du gouvernement est d'intégrer les petites forêts, y compris les bois des fermes, dans la politique forestière générale du pays. Pour qu'une telle intégration donne des résultats fructueux, les développements de l'agriculture et de la forêt doivent aller de pair et ne pas faire l'objet de plans séparés, comme cela est souvent le cas actuellement. Les forêts privées, et en particulier les bois des fermes, ont beaucoup à souffrir de la situation présente, les dépenses ou les investissements importants de l'agriculture étant trop souvent financés aux dépens des bois des fermes par le moyen de coupes à blanc. C'est pourquoi la Commission a recommandé que le Directeur général de la FAO attire l'attention des gouvernements membres sur la nécessité d'une intégration de l'agriculture et de la production forestière, en raison des répercussions immédiates qu'ont sur l'autre les événement de chacun de ces secteurs; elle a préconisé une coopération plus étroite dans ce domaine entre la Confédération européenne de l'agriculture et la Commission elle-même. Elle a également demandé que le Directeur général s'assure que ce problème soit pris en main par les Divisions de l'agriculture et des forêts de la FAO en étroite collaboration. Un rapport du Comité national des ressources naturelles du Royaume-Uni, intitulé Forestry, Agriculture and Marginal Land reçut une attention spéciale.
Malgré la profonde diversité des problèmes relatifs aux petites forêts que les gouvernements membres ont à résoudre, la Commission a convenu que les mesures ci-après, si elles étaient prises, pourraient apporter une amélioration considérable de la situation dans la plupart des pays européens:
a) création de groupements forestiers, de syndicats, de coopératives ou de sociétés (selon la législation locale) pour éviter une fragmentation plus poussée des massifs forestiers et favoriser le regroupement des massifs morcelés en unités économiques susceptibles d'être soumises à un aménagement intensif;b) création de coopératives du même genre pour le boisement des terres marginales, établissement de plantations d'essences à croissance rapide en dehors de la forêt proprement dite et enrichissement des forêts dévastées au moyen des mêmes espèces;
c) conversion des taillis en futaies pour rendre possible la production de catégories de trois plus intéressantes que le trois de chauffage;
d) coopération plus étroite entre les services agricoles et forestiers chargés de conseiller les cultivateurs;
e)meilleure formation technique des propriétaires forestiers en particulier en ce qui concerne les opérations de sylviculture, d'exploitation, de classement et de transport des produits;
f) aide financière accrue de l'Etat aux propriétaires forestiers privés sous forme de subventions, de prêts, ou de fonds spéciaux (à ce sujet la Commission a voulu appeler l'attention en particulier sur le système de prêts du Fonds forestier national français, pour aider les propriétaires a payer les droits de succession sans avoir à couper ou à vendre une partie de la forêt héritée ainsi qu'au système d'avances pour les plantations récentes adopté au Maroc, et aux systèmes norvégien et suédois de fonds d'investissement);
g) développement des polices d'assurances à tarif peu élevé contre le feu, les parasites, les maladies et autres calamités forestières;
h) création d'associations de propriétaires forestiers, si possible du type existant dans le nord de l'Europe où elles ont abondamment montré leur grande efficacité pour résoudre beaucoup des problèmes auxquels ont à faire face les petits propriétaires forestiers dans presque tous les pays membres.
En liaison avec les discussions sur les programmes de reboisement en Europe, la myxomatose a reçu une attention particulière. Au cours des dernières années, la myxomatose a réduit considérablement la population de lapins de nombreux pays, mais sa virulence semble maintenant en déclin. L'extension de cette maladie a été très bénéfique du point de vue forestier dans tous les pays où le lapin constituait un fléau sérieux, en rendant superflu l'engrillagement des jeunes plantations, en réduisant considérablement le coût des plantations et en permettant à la forêt de se régénérer naturellement en de nombreux endroits. Il n'est pas possible de tirer dès à présent des conclusions définitives quant au développement futur de la maladie, et la Commission a recommandé que le Directeur général invite les gouvernements membres à communiquer les nouveaux résultats de leur expérience sur la myxomatose à la Direction générale des eaux et forêts à Paris, oh existe un service spécial pour l'étude du développement de la maladie. L'Union internationale pour la conservation de la nature et des ressources naturelles a fait paraître une publication sur les conséquences de la myxomatose.
Après avoir traité d'un certain nombre d'autres questions à son ordre du jour, la Commission discuta du problème de l'exode des travailleurs forestiers vers des catégories d'emplois moins pénibles et plus rémunérateurs cette question est restée une préoccupation de plusieurs gouvernements membres, bien que des efforts aient été faits pour améliorer les conditions de travail et de vie.
Les Etats Membres ont été invités à poursuivre ces efforts, non seulement en ce qui concerne les travailleurs de la forêt mais aussi ceux des industries de la forêt et du bois, dont l'avenir est compromis par le manque de main-d'uvre qualifiée. En particulier, l'attention a été appelée sur la nécessité d'une meilleure formation des travailleurs au moyen de plans d'apprentissage et de systèmes plus adéquats d'assurances contre les accidents, la vieillesse et la maladie. En outre, il est souhaitable que les salaires soient mis en harmonie dans toute la mesure du possible avec ceux des travailleurs industriels. Une attention croissante doit être donnée à la formation technique des travailleurs de la forêt et des propriétaires forestiers privés et aux jeunes générations. La création dans plusieurs pays de «forêts écoles» confiées aux élèves qui les observent et apprennent des éléments de la sylviculture en même temps que leur est inculqué le respect de la forêt, a été considérée comme un exemple à suivre par les autres Etats Membres.
La Commission s'est plu à constater que les résultats des inventaires forestiers nationaux entrepris récemment dans un petit nombre de pays membres ont montré un net accroissement du matériel sur pied, ce qui donne de claires indications sur le travail constructif des forestiers au cours des ans.
Malgré une diminution prévue des exploitations au cours des prochains dix ans dans les pays où des coupes à blanc importantes furent faites pendant la guerre et la période d'après-guerre pour les besoins de la reconstruction, cette réduction sera plus que compensée au cours de la même période par une augmentation des exploitations dans les autres pays, rendue possible par le travail des forestiers dans le passé pour améliorer leurs peuplements. Il est probable que vers 1965 le cube total exploité atteindra une nouvelle pointe, tandis que le volume du bois d'industrie pourra dépasser de plus de 25 pour cent le chiffre de production de 1950. Cet accroissement doit être attribué également à une plus grande proportion de bois d'industrie par rapport au total, grâce aux méthodes forestières d'aujourd'hui.
La Commission a félicité la FAO et la CEE de la similitude des prévisions faites pour 1960 dans l'étude Consommation, production et commerce du bois en Europe: Evolution et perspectives, avec celles qui sont disponibles aujourd'hui pour la même année. Elle a tenu à enregistrer qu'une telle similitude constituait pour la Division des forets de la FAO la meilleure justification d'avoir entrepris l'évaluation des approvisionnements et des besoins en bois du monde pour 1975.
La Commission a conclu sa session en passant en revue les activités forestières courantes de la FAO dans la mesure où elles concernent la région européenne, et en faisant des propositions sur l'orientation future du programme de travail de l'Organisation.
Enfin, la Commission a élu à l'unanimité M. Alberto, M. Camaiti, Directeur général de l'économie montagnarde et des forêts d'Italie, comme nouveau président pour les deux prochaines années. M. Alf, E. Langsaeter (Norvège) et M. K. Oedekoven (Allemagne) ont été respectivement élus à l'unanimité premier et second vice-président pour la même période.
Au nom de toutes les délégations, M. Camaiti félicita le président sortant, Sir Henry Beresford-Peirse, du Royaume-Uni, pour la façon excellente et pleine de doigté avec laquelle il a dirigé les deux dernières sessions de la Commission.