A) Questions dordre général
B) Approbation des dispositions relatives à lhygiène alimentaire figurant dans les normes Codex
5. Le Comité a pris note des activités de la FAO et de lOMS visant à fournir un soutien scientifique spécialisé aux gouvernements et à la Commission du Codex Alimentarius dans des domaines en rapport avec le travail du Comité, notamment la biotechnologie et la salubrité des aliments, la gestion des risques comme moyen de garantir la salubrité des aliments et la salubrité des produits destinés à lalimentation humaine ou animale.
6. Le Comité a noté en outre que le Comité exécutif avait, lors de sa session précédente, fait passer un certain nombre de textes à létape 5, en indiquant quil serait tenu compte des observations techniques des gouvernements sur ces textes au cours de la présente session. Le Comité exécutif avait également pris note de la décision du Comité denvisager les responsabilités du consommateur en matière de salubrité des aliments, notamment en ce qui concerne lapplication des principales HACCP. Ces questions sont traitées au titre des points 4, 5, 7 et 13b du présent ordre du jour.
7. Le Comité a pris note des travaux entrepris par le Comité sur les Principes généraux pour arrêter les termes et définitions utilisés en analyse des risques et examiner le statut des Directives, Codes dusages et autres textes consultatifs du Codex dans le contexte des Accords SPS et OTC.
Comité régional de coordination pour lAsie
8. Le Comité a approuvé les dispositions relatives à lhygiène figurant dans les normes suivantes qui sont présentées dans lAnnexe I au document CX/FH 96/2:
9. Le Comité na pas approuvé la proposition dinclure un test microbiologique (test dincubation) dans la norme pour les pousses de bambou en conserve, estimant quun tel test ne garantirait pas une meilleure protection sanitaire que la conformité au Code dusages en matière dhygiène pour les aliments peu acides et les aliments peu acides acidifiés en conserve (CAC/RCP23-1979,Rev.2-1993) déjà mentionné dans le document. En cas davarie de laliment on pourrait également se reporter aux Lignes directrices pour létablissement des causes microbiologiques de lavarie daliments peu acides et acidifiés peu acides en conserve, qui étaient jointes en annexe au Code susmentionné.
Comité du Codex sur les fruits et légumes
10. Le Comité a approuvé lutilisation du libellé standard pour les dispositions relatives à lhygiène alimentaire des projets et avant-projets de normes pour les bananes, les mangoustans, les limes, les pomelos, les goyaves et les chayottes.
Comité du Codex sur le poisson et les produits de la pêche
11. Le Comité a jugé utile lélaboration dun document technique sur la concentration de résidus de chlore dans des produits tels que les crevettes surgelées lavées avec de leau chlorée et sur les concentrations recommandées pour la transformation. Il a demandé au CCFFP de préparer un document sur cette question.
Comité du Codex sur le lait et les produits laitiers
12. Le Comité a noté que le CCMMP avait communiqué des dispositions communes en matière dhygiène figurant dans les normes pour sept produits laitiers pour approbation et avait demandé au Comité dexaminer deux propositions en plus de ces dispositions communes[5]. Pour ce qui est de la première proposition, tendant à inclure des critères microbiologiques dans la norme révisée pour le beurre, le Comité est convenu que de tels critères nassureraient pas une protection supplémentaire par rapport à lapplication des principes généraux dhygiène alimentaire et notamment à lapplication dun plan HACCP à ce produit. Il a décidé que linclusion de tels critères nétait pas utile.
13. En ce qui concerne la seconde proposition tendant à modifier les dispositions relatives à lhygiène communes à ces normes, en y mentionnant expressément lutilisation de la pasteurisation ou dune mesure équivalente[6], le Comité nest pas parvenu à un consensus. Plusieurs délégations se sont vivement opposées à toute mention de la pasteurisation, déclarant que lapplication des Principes généraux révisés dhygiène alimentaire et des Principes et directives pour lapplication du système HACCP rendaient inutile toute mention dun procédé particulier censé être nécessaire pour assurer la protection de la santé publique. Dautres délégations ont au contraire vivement appuyé la proposition, déclarant que la pasteurisation assurait à un niveau reconnu de protection par rapport auquel dautres mesures pouvaient être évaluées.
14. Le sens de lexpression mesure équivalente employée à propos de la pasteurisation a fait lobjet dun débat. Certaines délégations ont demandé des éclaircissement sur ce point avant de prendre une décision. Plusieurs délégations ont insisté pour que la révision des normes sur le lait et les produits laitiers désormais à létape 8, soit définitivement arrêtée dans le mesure où elle nétait pas directement liée à la question de la pasteurisation. Toutefois, les délégations nont pas réussi à sentendre. Le Comité a transmis à la Commission les dispositions communes en matière dhygiène sans y ajouter quoique ce soit.
15. La délégation des Etats-Unis a réservé sa position face à la décision de la Commission. En exprimant ses réserves, la délégation a déclaré que les avantages de la pasteurisation sur le plan de la protection de la santé publique étaient scientifiquement établis, internationalement reconnus et irréfutables. Il existait bien actuellement dautres procédés ou technologies qui pouvaient, dans certaines conditions, assurer une protection de la santé publique équivalant à celle de la pasteurisation, et dautres ne manqueraient pas dapparaître. Toutefois, le but des normes alimentaires internationales du Codex Alimentarius était de protéger les consommateurs, tout en facilitant le commerce. La délégation des Etats-Unis a insisté pour que lapprobation de normes concernant le commerce international des produits laitiers nassurant pas les mêmes avantages, sur le plan de la protection de la santé publique, que la pasteurisation ou un procédé équivalent, soit mûrement pesée de façon à parvenir à un équilibre approprié entre la protection des consommateurs et la promotion du commerce international dans le respect des principes scientifiques. La délégation française a réservé sa position face à la décision du Comité de ne pas approuver les dispositions communes en matière dhygiène, étant davis que ces dispositions assuraient un niveau de protection sanitaire suffisant sans quaucun libellé supplémentaire ne soit nécessaire, puisquelles faisaient état des Principes généraux dhygiène alimentaire et des textes apparentés.