54. Le Comité a été informé que les membres du Groupe de travail constitué pour mettre au point ce texte sétaient réunis pendant la cinquième session du Comité du Codex sur les eaux minérales naturelles à Thun (Suisse) en octobre 1996. Le Groupe de travail avait examiné lavant-projet de code et les observations reçues et avait apporté un certain nombre de modifications pour tenir compte de ces observations. Le responsable du Groupe de travail a demandé conseil au Comité sur certaines questions clés qui devaient être résolues pour que lélaboration du Code puisse se poursuivre.
55. Sur la question de savoir sil convenait de parler deau en bouteille ou deau conditionnée, le Comité est convenu dutiliser les deux expressions dans lintitulé et la définition, mais de nutiliser que lexpression eau en bouteille dans le corps du texte pour en faciliter la lecture.
56. Le Comité a débattu de lutilisation de lexpression anglaise source water (supply water) et des expressions correspondantes en français (eau brute) et en espagnol (agua de origin). Dans la mesure où ces expressions avaient différentes connotations selon les langues et ne pouvaient pas être traduites en termes équivalents dans dautres langues, on a suggéré quil nétait peut-être pas nécessaire de définir lexpression, mais que lon pourrait se contenter dexpliquer son sens et son utilisation dans le contexte approprié, chaque fois quelle y figurerait. Le Comité na pas pu sentendre sur ce point. Il a été recommandé détablir une distinction claire entre les eaux souterraines protégées relativement sûres et les autres catégories deau.
57. En ce qui concerne les dispositions relatives au traitement, il a été convenu de déterminer la nécessité du traitement en fonction dune analyse des risques appropriée. Certaines délégations ont appelé lattention du Comité sur les faiblesses des tests de détection des bactéries comme indicateurs de la présence de virus et/ou de protozoaires, tandis que dautres délégations ont allégué des travaux qui, dans le cas des eaux naturelles non protégées, établissent un lien entre ces organismes et la présence de bactéries. On a évoqué également la nécessité de tenir compte dune éventuelle contamination chimique provenant déléments tels que le fluor, le brome et le radon.
58. Le Comité a pris note des propositions tendant à inclure une section distincte sur léchantillonnage, traitant plus particulièrement des allégations concernant des groupes particuliers de populations parmi lesquels les individus immuno-déprimés. Consumers International a vivement insisté pour que les informations nécessaires aux consommateurs pour choisir en toute sécurité une eau en bouteille figurent sur létiquette. Le Comité est convenu dexclure du Code les questions détiquetage, à moins quelles ne portent directement sur lhygiène et a décidé que les dispositions de la Norme générale pour létiquetage des aliments pré-emballés et les documents connexes fournissaient des directives suffisantes en ce qui concernait létiquetage et les allégations.
ETAT DAVANCEMENT DU CODE DUSAGES EN MATIERE DHYGIENE POUR LES EAUX EN BOUTEILLE (AUTRES QUE LES EAUX MINERALES NATURELLES)
59. Le Comité est convenu de renvoyer le projet à létape 2, en vue dune nouvelle rédaction. Il a été convenu que la Belgique ferait partie du groupe de rédaction, en plus des membres désignés au cours de la session précédente du Comité.
60. Il a été suggéré que le nouveau libellé du présent Code indique quune révision du Code dusages en matière dhygiène pour la collecte, le traitement et la commercialisation des eaux minérales naturelles (CAC/RCP 33-1985) serait nécessaire.