Contexte
Champ dapplication
Définitions
Principes généraux de lévaluation des risques microbiologiques
Directives pour lapplication
Les risques que posent les dangers microbiologiques constituent un problème immédiat et sérieux pour la santé humaine. Lévaluation des risques sera un élément clé pour garantir le recours à une science solide pour établir des normes, des directives et dautres recommandations relatives à la salubrité des aliments, assurant ainsi la protection des consommateurs et facilitant le commerce international. Ce processus devrait comprendre, dans toute la mesure du possible, des informations quantitatives sur lestimation des risques. Une évaluation des risques microbiologiques devrait sappuyer sur une approche structurée, telle que celle décrite dans ce document. Ce document sera non seulement du plus haut intérêt pour les gouvernements, mais également un outil précieux pour dautres organisations, entreprises et autres parties intéressées qui doivent préparer une évaluation des risques microbiologiques. Bien que lévaluation des risques microbiologiques soit le sujet principal de ce document, la méthode peut également être appliquée à certaines autres classes de dangers biologiques.
Ce document sapplique à lévaluation des risques liés aux dangers microbiologiques présents dans les aliments et leau.
Le Comité na discuté daucune des définitions présentées dans le rapport de la consultation mixte dexperts FAO/OMS sur lapplication de lanalyse des risques aux problèmes de normalisation alimentaire de 1995 car elles sont en cours dexamen par les gouvernements. Les références en italiques sont à titre purement indicatif et ne figureront pas dans la version finale du document du Codex.
[Par défaut - Type dhypothèse utilisée en cas dabsence de données spécifiques, généralement sélectionnée en vue dune protection conservatrice de la santé publique dans le contexte courant].
[Infection - Colonisation réussie de lhôte par un microorganisme capable dendommager son hôte (daprès Saylers and Whitt, 1994).]
[Evaluation quantitative des risques - Insiste sur la confiance dans les expressions numériques des risques et sur lindication des incertitudes concomitantes (selon la définition de la Consultation dexperts de 1995 sur lanalyse des risques).]
[Evaluation qualitative des risques - Approche systématique des données qui, tout en constituant une base inadéquate pour des évaluations numériques des risques, permet toutefois, lorsque conditionnée par une expertise antérieure et lidentification des incertitudes concomitantes, le classement des risques ou leur répartition en diverses catégories descriptives des risques.]
[Estimation des risques - Evaluation de la possibilité, ou de la probabilité statistique, de dommages à la suite dune exposition à un agent à risque (Cohrssen & Vovello, 1989).]
[Analyse des sensibilités - Méthode utilisée pour examiner le comportement dun modèle en mesurant la variation de ses résultats découlant de changements apportés aux données en entrée. (Cohrssen & Vovello, 1989).]
[Approche structurée - Cadre de travail pour entreprendre lévaluation des risques de manière systématique.]
[Transparence - Caractéristique dun processus où le raisonnement, la logique de développement, les contraintes, les hypothèses, les jugements de valeur, les décisions, les limitations et les incertitudes de la détermination exprimée sont clairement énoncés, documentés et accessibles aux fins de révision.]
[Analyse des incertitudes - Méthode utilisée pour déterminer lincertitude liée aux données en entrée dun modèle, ainsi que ses hypothèses et sa structure/forme.]
REMARQUE: Le secrétariat de Rome est chargé de fournir les définitions convenues de lanalyse des risques de Codex.
1. Lévaluation des risques microbiologiques doit être solidement basée sur la science.
2. Il doit exister une séparation fonctionnelle entre lévaluation des risques et la gestion des risques.
3. Lévaluation des risques microbiologiques doit être menée conformément à une approche structurée comprenant lidentification des dangers, la caractérisation des dangers, lévaluation de lexposition et la caractérisation des risques.
4. Lévaluation des risques doit clairement stipuler lobjectif de lexamen, y compris la forme sous laquelle les résultats de lestimation des risques sortiront.
5. Lévaluation des risques doit être transparente. Cela exige une documentation complète et systématique, à savoir lexposé et lanalyse rationnelle dhypothèses et de jugements de valeur, ainsi que la tenue de registres précis.
6. [Toute contrainte touchant lévaluation des risques, telle que le coût, les ressources ou le temps nécessaire, doit être identifiée et ses conséquences possibles décrites.]
7. Lévaluation des risques doit contenir une description détaillée de lincertitude et expliquer quand, au cours du processus dévaluation des risques, cette incertitude sest fait jour.
8. Les données doivent être dune qualité et dune précision suffisantes pour réduire autant que faire se peut lincertitude de lévaluation des risques.
9. En fonction de son objectif, une évaluation des risques microbiologiques doit considérer de manière explicite la dynamique de la croissance, de la survie et de la mort des éléments microbiologiques dans les aliments, la complexité de linteraction (y compris les séquelles) entre lhomme et lagent postérieure à la consommation, ainsi que léventualité dune propagation.
10. Chaque fois que possible, les estimations des risques doivent être réévaluées à laide de comparaisons avec des données indépendantes afhérentes à la santé humaine.
11. Lévaluation des risques microbiologiques peut nécessiter un nouvel examen au fur et à mesure de la disponibilité dinformations pertinentes.
Formulation de lobjectif de lévaluation des risques
Identification des dangers
Evaluation de lexposition
Caractérisations des dangers
Caractérisation des risques
Constitution dune documentation officielle
Ces Directives exposent les grandes lignes dune évaluation des risques microbiologiques, indiquant les types de décisions devant être prises en compte à chaque étape. Cet aperçu sappuie sur les étapes traditionnelles du processus dévaluation des risques telles que développées par le Comité du NRC en 1983 et modifiées par la Consultation mixte dexperts FAO/OMS en 1995.
Dès le départ, lobjectif spécifique dune évaluation des risques en cours doit être clairement énoncé. Les résultats de lévaluation des risques et leurs alternatives possibles doivent être définis. Ces résultats peuvent, par exemple, prendre la forme dune évaluation de taux annuel de déclenchements dune maladie, du taux annuel de maladies pour une population de 100 000 habitants, ou du taux de maladies humaine par repas.
Lidentification des dangers est définie comme étant lidentification des effets, connus ou potentiels, sur la santé, lorsquils sont liés à un agent particulier. Pour les agents microbiens, lobjectif de lidentification des dangers est de déterminer les microorganismes ou les toxines microbiennes en rapport avec les aliments. Lidentification des risques peut être un processus qualitatif. Les dangers peuvent être identifiés à partir dune documentation scientifique, de bases de données telles que celles de lindustrie alimentaire, auprès dagences gouvernementales et par des recherches/ consultations dexperts. Les informations pertinentes comprennent des données dans des domaines tels que: études en cliniques, études épidémiologiques et surveillance, études sur les animaux en laboratoire, enquêtes sur les caractéristiques des microorganismes, linteraction entre les micro-organismes et leur environnement via la chaîne alimentaire depuis la production primaire jusquà et y compris la consommation, ainsi que des études sur des organismes et situations analogues.
Lévaluation de lexposition est lévaluation qualitative et quantitative du degré dapport [du danger] probable. Elle peut comprendre une évaluation de lampleur de lexposition humaine actuelle ou anticipée. Pour les agents microbiologiques, les évaluations de lexposition peuvent se baser sur lampleur potentielle de la contamination alimentaire par un agent particulier, ou sur des informations alimentaires. Lévaluation de lexposition doit spécifier lunité de laliment faisant lobjet de létude, cest-à-dire, dans la plupart ou tous les cas de maladie aiguë, une part unique.
Les facteurs devant être pris en compte lors de lévaluation de lexposition comprennent la fréquence de contamination des aliments par lagent pathogène et son niveau dans ces aliments sur une longue période. Ces facteurs sont influencés par les caractéristiques de lagent pathogène, lécologie microbienne de laliment, la contamination initiale de la matière première, le niveau de maîtrise de lassainissement et de la transformation, les méthodes de transformation, le conditionnement, la distribution et lentreposage des aliments, ainsi que toute étape de préparation telle que la cuisson. Une autre facteur à prendre en considération au cours de lévaluation est le type de consommation, lequel est lié aux milieux socioéconomiques et culturels, à léthnicité, aux saisons, aux différences dâges (démographie humaine) et de régions, ainsi quaux préférences aux comportement des consommateurs.
Les niveaux de pathogènes microbiens peuvent être dyamiques et, bien quil soit possible de les garder bas par des contrôles de la durée ou de la température correctes au cours de la transformation des aliments, par exemple, il peuvent sensiblement augmenter dans des conditions dutilisation abusive (par exemple, températures dentreposage des aliments incorrectes ou contamination croisée par dautres aliments). Cest pourquoi lévaluation de lexposition doit décrire la chaîne alimentaire de la production à la consommation. Des scénarios peuvent être mis sur pied pour prévoir léventail des expositions possibles. Ils peuvent refléter les effets de la transformation, tels que la conception hygiénique, le nettoyage et la désinfection, ainsi que le répertoire des durées et températures, et les types de manipulation et de consommation des aliments.
Lévaluation de lexposition détermine le niveau, dans les limites de divers degrés dincertitude, des pathogènes ou des toxines microbiologiques, ainsi que la probabilité de leur apparition dans les aliments au moment de la consommation. A niveau qualitatif, les denrées alimentaires peuvent être classées en fonction de diverses probabilités: si elles sont ou non contaminées à la source, si elles peuvent supporter la croissance du pathogène en question, sil existe une forte chance de manipulation abusive, ou si elles seront soumises à un traitement thermique. La présence, la croissance, la survie ou la mort de microorganismes, y compris les pathogènes dans les aliments, sont influencées par la transformation, lenvironnement dentreposage, y compris la température dentreposage, lhumidité relative de lenvironnement et la composition gazeuse de latmosphère. Dautres facteurs pertinents comprennent le pH, la teneur en humidité ou lactivité deau (aw), la teneur nutritive, la présence de substances antrimicrobiennes et la microflore concurrente. La microbiologie à prédiction peut se révéler utile pour évaluer les expositions.
Lobjectif de cette étape est de fournir une évaluation qualitative et quantitative de la sévérité et durée des effets contraires pouvant résulter de la présence dun agent pathogène dans un aliment.
Au cours de la caractérisation des dangers, il convient de prendre en compte plusieurs facteurs importants, qui sont liés à la fois à lorganisme et à lhôte humain. En rapport avec lorganisme, il faut noter ceci: les microorganismes se répliquent; la virulence des organismes peut varier en fonction de leur interaction avec lhôte et lenvironnement; le matériau génétique peut être transféré dun organisme à un autre, ce qui entraîne le transfert de caractéristiques telles que la résistance aux antibiotiques; les organismes peuvent se propager via une transmission secondaire ou tertiaire; la manifestation de symptômes cliniques peut être considérablement retardée après lexposition; les organismes peuvent persister chez certains individus, ce qui entraîne lexcrétion continue de lorganisme et le risque continu de propagation de linfection; et de faibles doses de certains organismes risquent, dans certains cas, de causer un effet sévère sur les attributs dun aliment qui peuvent altérer la pathogénicité microbienne, par exemple, la haute teneur en graisse dun véhicule alimentaire.
En rapport avec lhôte, il faut noter ceci: facteurs génétiques tels que le type dantigène dhistocompatibilité; susceptibilité accrue causée par leffrondrement de barrières physiologiques; caractéristiques de susceptibilité de chaque hôte, telles que lâge, une mauvaise santé, des infections simultanées, létat immunologique et des expositions antérieures; caractéristiques sur la population telles que limmunité et le comportement de la population; et persistance des organismes dans la population.
Une caractéristique centrale de la caractérisation des dangers est létablissement dune relation entre la dose et la réaction. En labsence dune relation dose-réaction connue, ces experts peuvent mener des recherches en prenant en considération divers facteurs, tels que linfectiosité, nécessaires pour décrire les caractéristiques des dangers [jusquà ce que des informations spécifiques soient disponibles]. En outre, les experts peuvent être en mesure de concevoir des systèmes de classement permettant de caractériser la sévérité et/ou la dureée dune maladie.
La caractérisation des risques est définie comme étant lintégration de lidentification des dangers, de la caractérisation des dangers et de lévaluation de lexposition décrites plus haut, en évaluations qualitatives et quantitatives de la probabilité et de la sévérité des effets adverses qui pourraient se produire dans une population donnée, y compris une description des incertitudes et de la variabilité. Ces évaluations peuvent être comparées avec des données épidémiologiques indépendantes qui lient les dangers à la fréquence de maladies.
La caractérisation des risques consiste à réunir toutes les informations qualitatives et quantitatives des étapes précédentes afin de créer une évaluation raisonnée des risques pour une population ou sous-population donnée. Le poids des preuves intégrant des données quantitatives et qualitatives ne peut permettre quune évaluation qualitative des risques.
Le degré de confiance de lévaluation finale des risques dépendra de la variabilité, de lincertitude et des hypothèses identifiées dans toutes les étapes précédentes. Lincertitude est liée aux données mêmes et au choix du modèle. Les incertitudes de données comprennent celles qui peuvent naître lors de lévaluation et de lextrapolation des informations obtenues dans des études épidémiologiques, microbiologiques et sur des animaux en laboratoire. Les incertitudes se produisent chaque fois que lon tente dutiliser les données afhérentes à lapparition de certaines phénomènes pouvant se produire dans dautres ensembles de conditions pour lesquels aucune donnée nest disponible. La variation biologique comprend les différences au niveau de la virulence, qui existent dans des populations microbiologiques, et la variabilité de la susceptibilité dans la population humaine et des sous-populations données. Il est important de démontrer linfluence des évaluations et des hypothèses utilisées dans lévaluation des risques; pour lévaluation quantitative des risques, cela peut être effectué à laide danalyses de sensibilité et dincertitude.
Lévaluation des risques doit être documenté systématiquement et en détail. Pour assurer la transparence, il convient de préparer un registre précis de lévaluation des risques, y compris un récapitulatif, et de les mettre sur demande, à la disposition de parties indépendantes, afin que dautres évaluateurs de risques puissent reproduire et analyser les travaux. Le registre précis et le récapitulatif doivent indiquer toute limitation et hypothèse afhérentes à lévaluation des risques.
NOTES EXPLICATIVES SUR LES PRINCIPES GENERAUX DE LEVALUATION DES RISQUES MICROBIOLOGIQUES
Il est anticipé que ces explications ne figureront pas dans la version finale du document Codex. Elles sont incluses dans ce document à titre purement indicatif.
1. Lévaluation des risques microbiologiques doit être basée sur la science.
- Les évaluations des risques microbiologiques doivent être solidement basée sur la science. Toutefois, il convient de réaliser que les données scientifiques sont parfois limitées, incomplètes ou contradictoires. Dans de tels cas, des décisions informées devront être prises.
2. Il doit exister une séparation fonctionnelle entre lévaluation des risques et la gestion des risques.
- Ce principe a été éliminé du rapport de la Consultation mixte dexperts FAO/OMS de 1995. Un principe important est la séparation fonctionnelle entre lévaluation des risques et la gestion des risques. Toutefois, certains éléments interactifs sont essentiels à lévaluation systématique des risques. Ces éléments peuvent comprendre le classement des dangers à létape didentification des risques et des questions de politique dévaluation des risques. Lorsque des problèmes en matière de gestion des risques risquent de simmiscer dans lévaluation des risques, le processus de prise de décision doit être transparent. Dans certains cas, le gestionnaire des risques sera la personne la mieux qualifiée pour accéder à la science dun problème. Dans de telles circonstances, il est plus important de mettre laccent, non pas sur la personne de lévaluateur ou du gestionnaire, mais sur limpartialité de lévaluation.
3. Lévaluation des risques microbiologiques doit être menée conformément à une approche structurée comprenant lidentification des dangers, la caractérisation des dangers, lévaluation de lexposition et la caractérisation des risques.
4. Lévaluation des risques doit clairement stipuler lobjectif de lexamen, y compris la forme sous laquelle les résultats de lestimation des risques sortiront.
5. Lévaluation des risques doit être transparente. Cela exige une documentation complète et systématique, à savoir lexposé et lanalyse rationnelle dhypothèses et de jugements de valeur, ainsi que la tenue de registres précis.
- La compréhension de toute limitation influençant lévaluation des risques est essentielle à la transparence du processus, laquelle joue un rôle considérable lors de la prise de décision. Pour assurer la transparence, il convient de tenir un registre précis de lévaluation des risques, ainsi quun récapitulatif, et de les mettre, sur demande, à la disposition de parties indépendantes afin que dautres évaluateurs puissent reproduire et examiner les travaux. A ce propos, les Directives définitives insiste sur limportance de constituer une documentation officielle.
6. [Toute contrainte touchant lévaluation des risques, telle que le coût, les ressources ou le temps nécessaire, doit être identifiée et ses conséquences possibles décrites.]
- Les crochets reflètent le besoin dune discussion plus approfondie sur ce concept afin de déterminer si ce concept est traité de manière adéquate dans dautres Principes ou sil devrait être pris en tant que principe à part entière. Il convient de reconnaître que des ressources suffisantes ne seront pas toujours disponibles et que, typiquement, des contraintes seront imposées sur lévaluation des risques, ce qui aura un impact sur la qualité de cette évaluation. Lorsque de telles contraintes existent au niveau des ressources, il est important de les décrire dans le registre officiel aux fins de transparence. Le cas échéant, ce registre doit inclure une estimation de limpact des limitations des ressources sur lévaluation des risques.
7. Lévaluation des risques doit contenir une description détaillée de lincertitude et expliquer quand, au cours du processus dévaluation des risques, cette incertitude sest fait jour.
- Il est primordial de comprendre toutes les limitations des données ou modèles influençant lévaluation des risques aux fins de transparence lors de la prise de décision.
8. Les données doivent être dune qualité et dune précision suffisantes pour réduire autant que faire se peut lincertitude de lévaluation des risques.
- Ce principe met laccent sur limportance dutiliser les meilleures informations disponibles lors dune évaluation des risques afin de réduire lincertitude et daccroître la fiabilité de lestimation des risques. Il encourage lemploi dinformations quantitatives dans les limites du possible tout en tenant compte de la valeur et de lutilité des informations qualitatives.
9. En fonction de son objectif, une évaluation des risques microbiologiques doit considérer de manière explicite la dynamique de la croissance, de la survie et de la mort des éléments microbiologiques dans les aliments, la complexité de linteraction (y compris les séquelles) entre lhomme et lagent postérieure à la consommation, ainsi que léventualité dune propagation.
10. Chaque fois que possible, les estimations des risques doivent être réévaluées à laide de comparaisons avec des données indépendantes afhérentes à la santé humaine.
- Une grande différence entre lévaluation des risques des agents chimiques et celle des agents microbiologiques est la disponibilité des données sur la santé humaine afhérentes aux conséquences dune exposition. Ce facteur peut faciliter la comparaison entre lestimation des risques et la maladie humaine aux fins de mesurer la fiabilité de lestimation. Une nouvelle étude de lévaluation des risques peut parfois savérer nécessaire.
11. Lévaluation des risques microbiologiques peut nécessiter
un nouvel examen au fur et à mesure de la disponibilité dinformations
pertinentes.