Le Tableau 4 présente les types de mécanismes consultatifs fournis dans chaque accord, ses fréquences de réunion et la taille et/ou composition des délégations (comme fourni dans laccord ou dans les différentes règles de procédure). Le tableau omet des mécanismes ayant pour but fondamental le règlement de différend. Quand une commission (ou équivalent) est fournie, son nom est donné. Dans la plupart des cas, le mandat des commissions est spécifié dans chaque accord. Aucune tentative na été faite pour résumer le mandat dans cette Section. En fait, la référence aux mandats sera aussi faite dans les Sections 2.10-2.12 ci-après.
ANALYSE COMPARATIVE
Sept accords ne paraissent pas avoir de mécanisme consultatif du tout, soit directement ou indirectement. Six de ceux-ci sont des traités de délimitation en Amérique centrale/ Caraïbes; lautre est lAccord de Loophole. Ces accords ont tous été déjà discutés dans la Section 2.3.
Quatre des accords [ME Australie/Indonésie; Accord Australie/Indonésie; Accord Féroé/ Royaume-Uni; Accord de Mise en application Canada/Etats-Unis] fournissent les raisons davoir «seulement» ces accords pour la consultation. Deux des accords [Système de gestion du hareng; Le Système de gestion du maquereau] ne prévoit pas expressément de mécanisme consultatif. En effet, le fait que chacune des parties décide de se réunir sur une base annuelle est le moyen de rendre effectives les consultations nécessaires. Deux des accords [Convention sur les Droits dAccès de la CSRP; Convention sur le Droit de Poursuite de la CSRP] intègre le mécanisme consultatif fourni par laccord constitutif de la CSRP. Pourtant ni lun ni lautre de ces deux accords ne prévoient de mécanisme consultatif expressément, dans chaque cas les parties peuvent avoir recours au mécanisme inhérent à lexistence de la CSRP.
Le restant des accords prévoit expressément des mécanismes consultatifs plus formels, sous le nom de «commission», «conseil consultatif», «comité», «réunion annuelle» ou «conférence».
COMMENTAIRES
Les quatre accords qui prévoient exclusivement des consultations [ME Australie/Indonésie; Accord Australie/Indonésie; Accord Féroé/Royaume-Uni; Accord de Mise en application Canada/Etats-Unis] sont tous des accords bilatéraux. Évidemment lintention nétait pas de créer nimporte quelle structure institutionnelle mais de garder une voie de coopération si nécessaire. Un tel système peut être approprié là où il y a moins de besoin de coopération active, c.-à-d. une coopération sous forme dactions conjointes. Cependant, le manque de tout type de commission dans lAccord Australie/Indonésie est surprenant. Cet accord va, après tout, plus loin que laffirmation «[les parties cherchent à développer des régimes complémentaires pour la conservation, laménagement et lutilisation optimale des stocks partagés, des stocks chevauchants et grands migrateurs» (voir la Section 2.4 au-dessus et Tableau 3).
Les deux accords qui reposent simplement sur le désir des parties de se réunir sur une base annuelle [Système de gestion du hareng; Le Système de gestion du maquereau] peuvent paraître précaires. Cependant, la raison principale pour les parties de continuer à se rencontrer sur une base annuelle est, dans ce cas, de manifester leur souhait de préparer une position commune en prévision de la réunion annuelle CPANE. Ainsi, ils peuvent avoir une attitude coordonnée face aux États non côtiers désirant avoir accès aux stocks chevauchants concernés. Donc, ce qui à première vue peut apparaître comme des accords plutôt fragiles, est en réalité plus robuste à cause de la liaison avec la Convention CPANE.
Dans lhypothèse où les réunions régulières sont indispensables, et en labsence dune force externe conditionnant le besoin de telles réunions, une commission ou son équivalent, avec son mandat et programme de travail fournis dans laccord, est une solution appropriée. Il dépend des parties de décider si le mécanisme consultatif principal est appelé un conseil de ministres ou une commission des fonctionnaires. Le nom exact donné au mécanisme na pas beaucoup dimportance tant que les éléments utilitaires désirés sont précisés et que le nom donné nest pas en contradiction avec ces éléments. Quelques-uns de ces éléments sont discutés ci-dessous. Les mandats des commissions sont discutés dans les Sections 2.10-2.12 ci-après.
Tableau 4: Mécanismes consultatifs
|
Accords |
Mécanismes consultatifs |
1 |
Déclaration commune Argentine/Royaume-Uni |
Commission des Pêches de lAtlantique Sud [sans secrétariat] Þ se réunit au moins deux
fois par an |
2 |
de River Plate |
Commission Technique Conjointe [avec siège] Þ Se réunit annuellement;
compétence pour réunions spéciales à la demande des
parties |
3 |
ME Australie/Indonésie |
(a) parties prennent toutes mesures nécessaires pour assurer la mise en uvre efficace de l«accord provisoire» (b) consultation (autant que nécessaire, mais sur les questions de pêcheries spécifiques hors de l«accord provisoire») |
4 |
Accord Australie/Indonésie |
la consultation (devoir de fixer la période à la demande de lune et lautre partie) |
5 |
Traité de Torres Strait |
(a) accords de liaison [sans secrétariat] Þ pas de dispositions expresses
pour des réunions (b) pas de dispositions expresses rel. au pouvoir ou devoir dadopter des règles internes (c) Conseil consultatif du Traité de Torres Strait [sans secrétariat] Þ Se réunit quand
nécessaire à la demande des parties (d) pas de dispositions rel. au pouvoir ou devoir dadopter des règles internes (e) consultation (devoir de donner suite, à la demande de lune et lautre partie; devoir de consulter aussi sur les questions spécifiées) |
6 |
Accord Japon/Chine |
Comité Conjoint des Pêches de Japon-Chine [sans secrétariat] Þ se réunit annuellement;
se rencontre aussi autant que nécessaire avec laccord des
parties |
7 |
Accord Japon/Corée |
Comité Conjoint des Pêches de Japon-Corée [sans secrétariat] Þ se réunit annuellement;
tient aussi des réunions ad hoc avec laccord des
parties |
8 |
Convention CPANE |
Commission des Pêches de lAtlantique Nord Est [avec un bureau, un secrétariat et du personnel] Þ se réunit annuellement
(à moins que la commission en décide autrement); tient aussi des
réunions ad hoc à la demande dune partie et avec
laccord des 3 autres parties |
9 |
Système de gestion du hareng |
Réunions des parties [sans secrétariat] Þ se réunit
annuellement |
10 |
Système de gestion du maquereau |
Réunions des parties [sans secrétariat] Þ se réunit
annuellement |
11 |
Accord Féroé/Royaume-Uni |
les consultations (à la demande de chaque partie en relation avec les questions spécifiées; à se tenir pas plus tard que 60 jours à partir de la réception de la demande) |
12 |
Accord de 1975 Norvège/Russie |
Commission Conjointe [sans secrétariat] Þ se réunit au moins une
fois par an |
13 |
Accord de 1976 Norvège/Russie |
Commission Conjointe (comme établi par lAccord de 1975 Norvège/Russie) |
14 |
Accord de 1978 Norvège/Russie |
Commission Conjointe (comme établi par lAccord de 1975 Norvège/Russie) |
15 |
Accord de Loophole |
Aucune |
16 |
Convention de la mer Baltique |
Commission Internationale des Pêches dans la mer Baltique [avec un bureau, secrétariat et personnel] Þ se réunit annuellement
(à moins que la commission en décide autrement) |
17 |
Accord méditerranéen |
Commission Générale des Pêches de la Méditerranée [avec un secrétariat] Þ se réunit annuellement
(normalement, à moins que la majorité des parties en
décident autrement) |
18 |
Convention de la mer Noire |
Commission Conjointe [sans secrétariat] Þ se réunit au moins une
fois par an |
19 |
Accord du Golfe |
Commission Régionale des Pêches [sans secrétariat] Þ se réunit annuellement
(normalement, à moins que la majorité des parties en
décident autrement) |
20 |
Accord de mise en application Canada/Etats-Unis |
consultations (autant que nécessaire, sur des questions spécifiques) |
21 |
Convention du flétan |
Commission Internationale du Pacifique sur le flétan [avec un siège, directeur et personnel] Þ se rencontre deux fois par an
(et peut tenir dautres réunions autant que
nécessaire) |
22 |
Traité sur le saumon du Pacifique |
Commission du saumon du Pacifique [avec un siège, secrétariat exécutif et personnel] Þ se rencontre deux fois par an
(et peut tenir dautres réunions à la demande du
Président ou dautres parties) |
23 |
Convention FFA |
Agence des Pêches du Pacifique Sud [consistant inter alia en un Forum du Comité des Pêches et un secrétariat] Þ se réunit au moins
annuellement (et des sessions spéciales à la demander au moins des
quatre parties) |
24 |
Accord Nauru |
Réunions des parties [cherche assistance dun secrétariat FFA] Þ se réunit annuellement
(et réunions additionnelles sur demande dau moins trois
parties) |
25 |
Accord Nioué |
Þ Réunions des parties
[sans secrétariat] réunions à convenir sur demande
dau moins trois parties |
26 |
Accord Micronésie |
Réunions des parties [sans secrétariat, bien que ladministrateur de laccord soit le Directeur FFA] Þ se réunit annuellement
(et réunions spéciales sur demande dune partie et
approbation dau moins de deux autres parties) |
27 |
Traité Colombie/Jamaïque |
Commission Conjointe [sans secrétariat] Þ [réunions pas
expressément prévues; mais la date limite pour
lachèvement des actions spécifiées est
établie] |
28 |
Accord Colombie/ République dominicaine |
Aucune |
29 |
Traité Colombie/Costa Rica |
Aucune |
30 |
Traité Colombie/Panama |
Aucune |
31 |
Accord Colombie/Equateur |
Aucune |
32 |
Traité Costa Rica/Panama |
Aucune |
33 |
Traité Hollande/Venezuela |
Aucune |
34 |
Accord Trinité-et-Tobago/Venezuela |
Commission des Pêches Trinité-et-Tobago/Venezuela [sans secrétariat] Þ se réunit au moins une
fois tous les 6 mois (ou à nimporte quand sur demande des
parties) |
35 |
Convention du lac Victoria |
Conseil des Ministres [avec secrétariat] Þ se rencontre une fois tous les
deux ans (et sessions spéciales sur demande du Conseil ou à la
demande de toute partie); quorum nécessaire des parties |
36 |
Convention africaine de lAtlantique |
Conférence des Ministres [avec secrétariat] Þ se rencontre une fois tous les
deux ans (et sessions spéciales sur demande de la majorité des
parties) |
37 |
Convention sur les Droits dAccès de la CSRP |
Aucune (mais les parties se réunissent dans le cadre de la Commission Sous-Régionale des Pêches) |
38 |
Convention sur le Droit de Poursuite de la CSRP |
Aucune (mais les parties se réunissent dans le cadre de la Commission Sous-Régionale des Pêches) |
39 |
Convention Sénégal/Mauritanie |
Comité Technique [sans secrétariat] Þ se réunit annuellement
(et réunions spéciales à la demande des parties) |
ANALYSE COMPARATIVE
Dans les accords qui établissent des mécanismes consultatifs formels, il est dusage que ce sont les accords eux-mêmes qui établissent les principes fondamentaux du mécanisme, mais en omettant de verser dans le détail des règles internes et de prévoir en fait la rédaction de ces règles au sein du mécanisme consultatif. De telles dispositions se réfèrent habituellement à la fois aux règles de procédure et règles financières.
Dans les accords analysés, les dispositions apparaissent généralement dans les accords créant des «commissions». Toutefois, il existe trois exceptions à cela [Convention FFA; Accord Micronésie; Convention du lac Victoria] et six accords créant des «commissions» ne contiennent pas de telles dispositions [Déclaration commune Argentine/Royaume-Uni; Accord de 1975 Norvège/Russie; Convention de la mer Noire; Convention Halibut; Traité Colombie/Jamaïque; Accord Trinité-et-Tobago/Venezuela]. Les règles de procédure existent en fait pour les commissions établies sous lun de ces six accords [Convention du flétan]; il se pourrait que les commissions des autres cinq accords aient aussi inscrit leurs propres règles en dépit du manque de dispositions dans laccord même.
COMMENTAIRES
Le besoin délaborer des règles financières et de procédure dépend en grande partie de la manière dont ces aspects sont traités dans laccord. Cependant, il est peu probable que laccord lui-même traite suffisamment en détail des questions financières et de procédure.
Plusieurs modèles pour les règles internes existent et en général ladoption des règles internes est à encourager. De telles règles sont nécessaires aussi bien pour définir le mécanisme consultatif que pour prévoir le mandat des organes subsidiaires. Ainsi, elles peuvent contribuer au bon fonctionnement de la structure légale en place en vue dassurer la gestion des stocks partagés tout en évitant le besoin de formuler trop de recommandations ou directives dans laccord.
ANALYSE COMPARATIVE
Encore une fois, ce sont seulement les «commissions» qui ont généralement leurs propres secrétariats. Cependant, il y a trois exceptions [Convention FFA; Convention du Lac Victoria; Convention africaine de lAtlantique] et cinq commissions nont aucune disposition explicite pour la création dun secrétariat [Déclaration commune Argentine/UK; Accord de 1975 Norvège/Russie; Convention de la mer Noire; Traité Colombie/Jamaïque; Accord Trinité-et-Tobago/Venezuela]. Des treize accords bilatéraux avec un mécanisme consultatif formel, seulement trois accords bilatéraux prévoient expressément un secrétariat [Traité de River Plate; Convention du flétan; Traité du saumon du Pacifique]. La terminologie pour le «secrétariat» varie, on parle de quartier général [Traité de River Plate] et on fait référence à un bureau (ou siège), à une direction (ou secrétariat exécutif) et aux personnels [Convention CPANE; Convention de la mer Baltique; Convention du flétan; Traité du saumon du Pacifique].
COMMENTAIRES
Lexistence dun secrétariat dépend du programme de travail du mécanisme consultatif. Pour un accord avec un grand nombre de parties et/ou une fonction de coordination active, un secrétariat peut être bien approprié pour faciliter une telle coordination (par exemple pour organiser des réunions [incluant celles des organes subsidiaires] ou autres initiatives [par exemple programmes de recherche]). Un accord avec seulement deux parties peut bien justifier un secrétariat si son programme de travail le nécessite. Cela expliquerait la différence entre, la Déclaration commune Argentine/Royaume-Uni (aucun secrétariat) et le Traité du saumon du Pacifique (secrétariat). Cependant, bien que la création de secrétariats soit pertinente en théorie pourtant, elle engendre inévitablement des coûts. Si le financement nest pas disponible pour faire face aux charges du secrétariat, il peut être plus approprié davoir un programme du travail réaliste qui peut être administré par les bureaux des gouvernements des parties. Dans ce sens, il est nécessaire davoir à lesprit, que dans les pays en voie de développement, le nombre de fonctionnaires est réduit et quils sont occupés dans des tâches purement nationales.
ANALYSE COMPARATIVE
La fréquence des réunions est bien sûr variable, allant de «comme nécessaire» [ME Australie/Indonésie; Traité de Torres Strait; Accord de mise en application Canada/Etats-Unis; Accord Trinité-et-Tobago/Venezuela] à deux fois par an [Déclaration commune Argentine/Royaume-Uni; Convention du flétan] à une fois tous les deux ans [Convention du lac Victoria; Convention africaine de lAtlantique]. Toutefois, la norme est la tenue de réunions régulières annuelles. Avec une exception, les accords multilatéraux ne spécifient pas le quorum exigible pour la tenue de réunion valide. Lexception est la Convention du lac Victoria qui spécifie quaucune réunion ne peut avoir lieu sans la présence des trois parties.
COMMENTAIRES
La fréquence la plus appropriée pour les réunions dépend du programme du travail, le souhait exprimé dans laccord et de la disponibilité du financement. Les deux premiers facteurs seront en partie déterminés par les stocks et les pêcheries couverts. En général, les réunions tenues au moins annuellement sont souhaitables pour la gestion efficace des stocks partagés. Une solution peut être retenue pour les réunions annuelles mais prévoir la possibilité de réunions spéciales additionnelles (voir ci-dessous). Des réunions régulières, plutôt que celles «comme nécessaire» doivent permettre lorganisation et la coordination avec les réunions régulières des autres forums (par exemple, la réunion annuelle du Système de gestion du Maquereau est prévue juste avant la rencontre annuelle du CPANE). En ce qui concerne les quorums dans les accords multilatéraux, certains accords spécifient que le quorum exige un vote, plutôt que de spécifier le quorum exigé pour une réunion.
ANALYSE COMPARATIVE
Parmi les accords qui indiquent la fréquence de leurs réunions régulières, presque tous prévoient des réunions spéciales comme une option. Les conditions préalables pour les réunions sont très variables. Pour les accords bilatéraux, lusage peut être a) accord par les deux parties [Accord Japon/Chine; Accord Japon/Corée; Accord de Trinité-et-Tobago/Venezuela], b) une demande de lune et lautre partie [Traité de River Plate; Traité du saumon du Pacifique; Convention Sénégal/Mauritanie] ou c) comme une nécessité déterminée par la commission [Convention du flétan]. Pour les accords multilatéraux, le nombre de parties qui doit être en accord varie. Deux accords exigent au moins 3 parties requérantes [Accord Nauru; Accord Micronésie - 7 parties]. Deux autres exigent au moins 4 parties requérantes [Convention CPANE - 6 parties; Convention FFA - 16 parties]. Trois exigent la majorité [Accords de Méditerranée et du Golfe; Convention africaine de lAtlantique].
COMMENTAIRES
Un inconvénient lié à une disposition prévoyant des réunions spéciales est le risque quil peut être utilisé abusivement par les parties ayant des intérêts manifestes. Cependant, avec les accords multilatéraux il y a la possibilité dintroduire des mesures de sauvegarde pour minimiser ce risque. Par exemple, une exigence pour un nombre minimum de support par les états est sensible. Il ne semble pas y avoir une pratique basée sur les pourcentages: dans quatre accords comprenant six à seize parties contractantes, le nombre minimum varie autour de trois à quatre.
Dans le cas des accords bilatéraux, lexigence que la demande dune partie soit suffisante est probablement préférable à la nécessité dun accord conjoint. Si une partie a une inquiétude au moment où lautre choisit de ne pas en discuter, la réunion ne pourra pas se dérouler dès lors que les deux parties doivent saccorder sur la tenue dune réunion spéciale. La possibilité de convoquer une réunion sur demande dune partie, donne plus de chance de coopération et permettra de discuter des inquiétudes manifestées par au moins lun des partenaires.
ANALYSE COMPARATIVE
Beaucoup daccords prévoient un nombre maximum de délégués, sous la forme de «délégués», «membres», «représentants», «commissaires» ou «ministres». Fondamenta-lement, les accords allouent la taille de la délégation à chaque partie. Cependant, ce nombre maximum peut être en général accompagné par un nombre non spécifié dexperts et de conseillers, et quelquefois par des remplaçants. Deux accords spécifient les types de délégués [Traité de Torres Strait; Convention Mauritanie/Sénégal]. Les règles établies pour ceux qui accompagnent les délégués dépendent de la nature de la réunion (réunion ouverte ou une réunion exécutive) [Traité du saumon du Pacifique]. Dans un cas, il est du devoir pour chaque partie de sassurer que le Ministre soit accompagné par les chefs des départements en question du gouvernement [Convention du lac Victoria].
COMMENTAIRES
Pour donner une crédibilité au travail de tout mécanisme consultatif aux yeux des organisations environnementales et de lindustrie, de tels organes ont besoin daccéder à un niveau dinfluence sur les processus de décision. Pourtant cela peut être fait en donnant à ces organes un statut dobservateur ou un renforcement de la compétence des organes subsidiaires, une alternative est de les impliquer dans les délégations des parties. Quant à industrie, cela est prévu par la Convention Mauritanie/Sénégal. Il est possible que les autres accords en fassent de même à travers leurs règles de procédure.