28. Le Comité a rappelé quil était convenu, à sa douzième session, dexaminer à la session suivante des rapports intérimaires sur lharmonisation des normes nationales et régionales avec les normes Codex.
29. Les délégations de lAfrique du Sud, de lAlgérie, du Bénin, du Botswana, de la Côte-dIvoire, de lEthiopie, du Kenya, du Nigeria, de lOuganda, du Sénégal, de la Tanzanie et du Zimbabwe ont exposé les progrès réalisés dans le domaine de lharmonisation, en sinspirant des textes du Codex pour élaborer leurs réglementations alimentaires nationales. Les textes définitifs du Codex ont parfois été utilisés sans modification.
30. Les délégations du Kenya, de lOuganda et de la Tanzanie ont informé le Comité quelles avaient inauguré le Comité des normes pour lAfrique de lEst, chargé dharmoniser les normes de leurs pays, et que celui-ci avait adopté les normes Codex comme base de ses travaux dans le domaine de lalimentation.
31. La délégation tanzanienne a exprimé lopinion quun guide, comme ISO/Guide 21, devrait être mis au point pour aider les pays membres du Codex à accepter les normes Codex, compte tenu des conditions spécifiques existant dans chaque pays. Le Comité a été informé que chaque pays membre devrait décider de la meilleure manière dutiliser les textes définitifs du Codex.
32. La délégation du Botswana a indiqué que, dans le cadre de la loi de 1993 sur le contrôle des denrées alimentaires, son pays utilisait les documents du Codex pour lélaboration de ses réglementations alimentaires. La loi elle-même avait été rédigée sur le modèle de la loi type FAO/OMS. Elle prévoyait la création du Conseil national de contrôle des denrées alimentaires, qui était habilité à élaborer la nouvelle législation alimentaire. On sefforçait détablir une coopération bilatérale pour le contrôle des aliments avec lAfrique du Sud, afin de partager les informations et dharmoniser les dispositions dans ce domaine. Les réglementations en place concernaient létiquetage des denrées alimentaires, les préparations pour nourrissons, le sel iodé, la commercialisation des substituts du lait maternel, la viande rouge et les abattoirs de volailles, et le lait. Il a été souligné que le Bureau des normes du Botswana, de création récente, soccupait délaborer des normes pour les fruits et légumes en sappuyant sur les normes Codex.
33. Les délégations du Nigeria et de lAfrique du Sud ont souligné que pour appliquer lAccord OMC/SPS, les pays membres étaient encouragés à utiliser les normes Codex, ce qui constituait un changement radical par rapport à la situation antérieure où chaque gouvernement décidait daccepter ou non les normes Codex, et que ce fait devait être pris en considération.
34. La délégation du Zimbabwe a présenté les résultats de lenquête sur lidentification des réglementations et normes alimentaires entravant le commerce des denrées alimentaires dans les pays membres du Codex appartenant à la région Afrique[11], menée par le Gouvernement du Zimbabwe en collaboration avec 15 pays africains. Il na malheureusement pas été possible dinclure les réponses tardives de 5 pays. Lenquête a identifié laltération microbiologique, les contaminants et létiquetage comme étant les principales causes de rejet des aliments exportés.
35. Lenquête a décelé des besoins de formation dans les domaines suivants:
36. Les obstacles suivants, classés par ordre de gravité, ont été identifiés par les pays africains ayant répondu à lenquête, comme étant les principales difficultés rencontrées dans le commerce des denrées alimentaires:
37. Le Président a exprimé la gratitude du Comité à la délégation du Zimbabwe pour avoir mené cette enquête et élaboré ce document. Le Comité est également convenu que des rapports intérimaires sur les activités dharmonisation devraient être examinés à sa quatorzième session.