3.1 Nature des données d'intérêt régional
3.2 Principales lacunes observées dans la déclaration des données
Les données de base nécessaires à l'évaluation des stocks peuvent être schématiquement classées en quatre catégories:
(a) les captures nominales (totaux annuels) réalisées par les diverses flottilles, identifiées au niveau national, qui exploitent les mêmes stocks;Si les données figurant sous la dernière rubrique sont fournies par des recherches particulières, décidées en fonction de l'évolution des besoins et des moyens, les trois premiers types de statistiques sont obtenues par une surveillance continue de l'activité des flottilles commerciales et l'échantillonnage régulier de leurs prises. Lorsque plusieurs flottilles exploitent le même stock, il est indispensable de pouvoir analyser ensemble les statistiques disponibles sur tous les segments de la pêche. C'est pourquoi la nécessité d'une centralisation des données porte d'abord sur ces trois premières catégories, et principalement sur les données de capture, d'effort et de prise par unité d'effort.(b) les prises par unité d'effort - ou mieux les efforts de pêche et les prises correspondantes - par années, pour tous les groupes homogènes de bateaux (en termes de puissance de pêche) pour lesquels de telles données sont susceptibles d'être recueillies;
(c) les distributions de longueur (totaux annuels) des prises réalisées par les principales flottilles unitaires et
(d) les autres données biologiques fournies par les campagnes de prospection, les études sur la croissance (âge), la sélectivité, les expériences de marquage, etc.
Bien que ces trois quantités se rapportent à des entités séparées (production, mortalité due à la pêche et densité), deux quelconques d'entre elles seulement demandent à être enregistrées séparément, la troisième se déduisant aisément des deux premières. En effet, lorsque les prises par unité d'effort fournissent de bons indices de l'abondance du stock (et ceci peut se déduire en enregistrant l'activité d'une partie seulement des flottilles), il suffit de connaître la prise totale pour calculer l'effort total ou réciproquement. Dans les pêcheries modernes où les prises passent par un petit nombre de points de débarquement, il est en général plus aisé d'enregistrer les débarquements, d'où l'on déduit en appliquant les facteurs de conversion convenables les équivalents en poids frais (prises nominales), Par contre dans les pêcheries piroguières très dispersées, l'extrapolation des prises totales à partir de celles mesurées dans la fraction échantillonnée passe souvent par la connaissance de l'ensemble des moyens de production, c'est-à-dire par l'estimation de la puissance de pêche totale.
Par ailleurs les données doivent pouvoir être rapportées à des stocks particuliers. Comme il n'est pas envisageable, ni nécessaire, d'analyser tous les stocks de la région COPACE, le Groupe d'étude sur l'évaluation des ressources a sélectionné 17 espèces et 5 groupes d'espèces voisines1/ en tenant compte de leur valeur économique et du fait qu'elles font, ou sont susceptibles de faire, l'objet d'une exploitation de la part de plusieurs pays. Pour les autres espèces, le besoin d'information chiffrée est pour l'instant essentiellement d'ordre économique: il suffit de recueillir les captures nationales annuelles par ensembles taxonomiques plurispécifiques. En outre, en l'état actuel des connaissances sur l'identité et la distribution géographique dés stocks appartenant à une même espèce, le Groupe a admis, comme hypothèse de travail, qu'il existait un stock unitaire par division statistique COPACE2/. (Les limités de ces divisions ont été définies en tenant compte des grandes unités écologiques reconnues pour la région.)
1/ leur liste figure à l'annexe 1Chaque pays devrait donc s'efforcer de recueillir et de déclarer au COPACE ses données de capture, d'effort et de prises correspondantes, et la composition par tailles de ses prises, conformément aux principes énoncés ci-dessus, et en tenant compte de la nécessité de les ventiler ultérieurement:
2/ voir la carte à l'annexe 2
(a) par espèces (pour celles dont les stocks doivent être évalués séparément) et par groupes taxonomiques plus larges pour les autres;Suivant le type de statistiques il est en outre nécessaire de recueillir des renseignements complémentaires sur:(b) par divisions statistiques;
(c) par principaux types de pêcherie (pêche artisanale, pêche a la senne tournante au chalut de fond - séparément pour le poisson et la crevette, au chalut pélagique, etc.) ou par pêcheries unitaires, car celles-ci n'exploitent pas avec la même intensité les différents stocks et, à l'intérieur de ceux-ci, les diverses strates des populations.
(a) la puissance de pêche (engin ou méthode de pêche, taille et caractéristiques essentielles des bateaux) de façon à pouvoir mesurer convenablement les efforts de pêche exercés;(b) le maillage utilisé ou la sélectivité, correspondant aux distributions de fréquence recueillies pour chaque type de pêche.
3.2.1 Captures nominales
3.2.2 Efforts et prises par unité d'effort
3.2.3 Données biologiques
L'inventaire des données archivées au COPACE met en lumière un certain nombre de lacunes caractéristiques qui peuvent être rattachées à des difficultés particulières que n'ont pas encore surmonté plusieurs systèmes statistiques nationaux.
- Par paysD'après le principe de base adopté pour la déclaration des données nationales aux instances régionales, chaque pays a la responsabilité de recueillir et de déclarer la totalité des captures nominales réalisées dans chaque région (correspondant à une commission de pêche) par tous les bateaux battant son pavillon. Les écarts à cette règle sont à l'origine des erreurs les plus sérieuses affectant les chiffres de production pour la région et par pays.
Plusieurs pays qui pèchent dans l'aire du COPACE n'enregistrent pas l'origine géographique de leurs captures nationales ou l'estiment de façon inadéquate. Par exemple, dans certains d'entre eux l'origine des prises est déduite de la localisation du port de débarquement, procédure défectueuse lorsque sont débarquées dans un même port des prises susceptibles de provenir de plus d'une région. Une telle carence s'observe - mais pas exclusivement - dans les statistiques de plusieurs pays méditerranéens où, de ce fait, une partie plus ou moins importante des pêches en provenance de l'aire COPACE est classée avec les quantités déclarées pour d'autres régions de pêche (Méditerranée, Atlantique nord). Un défaut similaire, mais entraînant alors une surestimation de la production de l'aire du COPACE, affecte les statistiques de certains pays riverains du COPACE qui pèchent simultanément hors de cette région (actuellement exclusivement dans l'aire CIPASE). Dans ce dernier cas les quantités en jeu sont encore relativement faibles, mais susceptibles de croître à l'avenir. La mise en oeuvre, indispensable pour les besoins d'évaluation de stocks, de systèmes statistiques identifiant correctement l'origine géographique des captures par divisions statistiques du COPACE, de la CIPASE, ou d'autres commissions, éliminerait ipso facto ce type d'erreur.
La multiplication d'accords (affrètements, armements mixtes, etc.) entre pays, ou compagnies appartenant à des pays différents, accroît le risque d'erreur dans la déclaration des captures nationales. Lorsque les bateaux de pêche concernés par ces accords opèrent pendant de longues périodes loin de leur port d'enregistrement, leurs activités cessent souvent d'être suivies par les servies statistiques de leur pays d'immatriculation, tandis que les pays où le poisson est débarqué ont tendance à considérer ces débarquements comme leur production nationale et non comme des importations, ce qu'ils sont en réalité. Les transbordements, en mer ou dans les ports ouest-africains, entre bateaux de pêche d'une nationalité et cargos ou navires-usines battant un autre pavillon conduisent aux mémos erreurs lorsque le pavillon de capture n'est pas correctement relevé. Ceci peut se révéler ardu lorsque - et le cas s'observe dans la région COPACE - les navires approvisionnant un même navire-usine naviguent sous des pavillons différents.1/
1/ Ces problèmes ont déjà été identifiés et discutés, par exemple dans les documents FAO suivants: Fisheries Circular No. 174 - The statistical treatment of direct foreign landings; Fisheries Circular No. 269 - Notes on problems in fishery statistics related to flag and other nationality indicators of fishing craft; Fisheries Report No. 3 - Requirements and improvement of fishery statistics in the North Atlantic Region.Le recours aux pavillons de complaisance entraîne également des déclarations erronées lorsque - et cela semble être fréquent - les pays délivrant un pavillon de complaisance ne recueillent pas de statistiques alors que les services des pays auxquels appartenaient initialement les bateaux ignorent les changements d'immatriculation. Le type d'erreur qui en résulte varie suivant que les captures sont déclarées, soit par le seul pays non officiellement producteur, soit à la fois par le pays producteur et par le pays importateur soit par aucun d'entre eux. Si dans le premier cas il n'en résulte qu'une mauvaise allocation des captures par pays - ce qui n'altère pas la validité des chiffres utilisés dans les évaluations de stocks - les doubles déclarations et les omissions résultant des deux autres cas biaisent les évaluations de stocks comme le montant des quantités produites au niveau de la région.
A ces erreurs systématiques s'ajoutent les inexactitudes résultant des déficiences dans les procédures d'évaluation du volume des captures. En particulier la surveillance correcte des pêches artisanales soulève, du fait du caractère dispersé de cette activité, des difficultés spécifiques sur les plans théorique et pratique. De fait, jusqu'ici, seul un petit nombre de pays riverains ont été en mesure d'élaborer et d'appliquer des systèmes statistiques propres à évaluer de façon satisfaisante le volume et la composition spécifique de leurs pêches artisanales. Compte tenu de l'importance de cette pêche dans certains pays - où elle peut produire davantage que les pêcheries modernes, il est clair que nombre de systèmes nationaux d'échantillonnage de la pêche artisanale demandent à être rapidement améliorés.
En ce qui concerne la précision, il faut remarquer que les besoins différent selon l'utilisation des données. Pour préparer l'Annuaire statistique des pêches mondiales, la FAO s'est jusqu'ici contentée de recevoir les captures nationales en centaines de tonnes, déclarées au moyen des formulaires STATLANT NS et 34A, alors que pour les évaluations de stocks (c'est-à-dire pour les espèces justifiant une évaluation séparée) les prises devraient être exprimées en tonnes. Il faut toutefois remarquer que la FAO a décidé de recueillir à partir de 1975 les productions nationales en tonnes pour les captures postérieures à 1974 (inclus) et en centaines de tonnes pour les années antérieures. A l'avenir la totalité des données de capture devraient être déclarées avec une précision satisfaisante pour les besoins d'évaluation. Néanmoins une partie appréciable des captures nationales archivées au COPACE sont exprimées en centaines de tonnes, donc avec une précision inadéquate pour les besoins d'évaluation.
- Par espèces et groupes d'espècesUne première liste définissant les catégories taxonomiques minimales selon lesquelles les services statistiques nationaux devraient s'efforcer de déclarer à l'instance régionale les prises nominales nationales en provenance de l'aire du COPACE avait été dressée au tout début des activités du Comité. Cette liste figure dans le document FAO Fish.Circ. No. 461 et est imprimée sur les formulaires STATLANT 34B (Annexe 3). Elle comprend:
(a) un petit nombre d'espèces et de groupes d'espèces voisines pour lesquelles on souhaitait centraliser, aux fins d'évaluations au niveau régional, des statistiques séparées;Plus tard le Groupe d'étude sur l'évaluation des ressources a complété et précisé la liste (a) qui contient maintenant 17 espèces et 5 groupes d'espèces voisines pour lesquelles des statistiques séparées de prises, de prises par unité d'effort et de distribution de longueur sont requises. Cette liste a été publiée dans le document W1/E0830 "Formulaire COPACE de compilation des distributions de fréquence de longueur" et figure à l'annexe 1.(b) des groupes taxonomiques plus larges suffisants pour les besoins des analyses économiques régionales.
En règle générale nombreux sont les pays qui déclarent déjà leurs captures ventilées selon les catégories taxonomiques les plus larges ((b) ci-dessus). Une analyse de la disponibilité de ce type de données a été présentée à la quatrième session du COPACE dans le document "Eastern Central Atlantic (Area 34 - CECAF) - Availability of Catch Statistics" (CECAF/74/Inf.6). Mais ceux qui déclarent régulièrement leurs prises annuelles conformément à la seconde liste d'espèces établie aux fins d'évaluation sont l'exception. Cela tient pour une part au fait que cette seconde liste n'a pas encore été incorporée dans, les formulaires STATLANT NS, 34A et B, et les notes explicatives correspondantes que la FAO adresse chaque année aux divers pays péchant dans l'aire du COPACE.
En outre les statistiques archivées au COPACE montrent la répartition des captures nationales par espèces ou groupes taxonomiques est particulièrement déficiente pour les pêches qui ne sont pas triées, ou qui le sont de façon inadéquate, avant leur commercialisation. C'est le cas surtout:
(a) des pêches industrielles pour la fabrication de farine;C'est pour tenir compte de cette dernière difficulté qu'il a été convenu d'évaluer au moins temporairement ensemble 5 groupes d'espèces (Merluccius senegalensis et M. cadenati; Trachurus trachurus et T. trecae; Octopus spp., Sepia spp.; et Loliginidae et Ommastrephidae) et donc de rassembler des statistiques globales pour chacun de ces groupes. Par contre dans les deux cas (a) et (b) ci-dessus, la collecte et la déclaration de statistiques distinctes pour les espèces à évaluer séparément est nécessaire, ce qui ne pourra être réalisé que par la mise en oeuvre de programmes d'échantillonnage régulier propres à suivre les variations dans l'espace et le temps de la composition spécifique des captures.(b) des pêches artisanales;
(c) des espèces morphologiquement très semblables (merlus, chinchards, poulpes, seiches, et encornets).
- Par divisions statistiquesBien que les statistiques de quelques pays se soient sensiblement améliorées à cet égard au cours des dernières années, seul un petit nombre de pays est encore en mesure de déclarer ses captures convenablement ventilées par divisions statistiques. Pour les pays côtiers qui pèchent uniquement devant leur côtes, la localisation des captures par divisions statistiques est aisée. Le problème est plus ardu pour les pays qui disposent de flottilles à long rayon d'action. C'est le cas de quelques pays riverains et de la totalité des pays non-riverains. Il est clair que l'évaluation des stocke du COPACE dépend des progrès qui seront réalisés dans l'enregistrement de l'origine géographique des captures (au moyen de cahiers de bord par exemple).
- Par modes de pêche ou pêcheries unitairesCe genre d'information est centralisée par le COPACE au moyen des formulaires STATLANT 34B, chaque pays étant requis de remplir un formulaire séparé pour chaque type de pêche. L'inventaire des formulaires archivés au COPACE révèle qu'en fait très peu de pays sont encore en mesure de répondre aux normes du système régional dans ce domaine.
La ventilation des captures est particulièrement insuffisante pour les navires utilisant au cours des mêmes sorties chalut de fond et chalut pélagique. L'amélioration de cette situation implique un renforcement des programmes spéciaux d'échantillonnage.
Un nombre important de pays ne transmettent pas au COPACE de statistiques d'effort et de prise par unité d'effort, ou ne déclarent qu'occasionnellement des données disparates. Un certain nombre de pays ne disposent pas encore du personnel et des moyens nécessaires à la conception et à la mise en oeuvre de programmes d'enregistrement régulier de l'effort de pêche.
Du fait de leur caractère éminemment dispersé, les pêcheries artisanales constituent à cet égard un segment difficile à suivre. Néanmoins, une fois qu'un programme d'échantillonnage approprié a été mis en place, l'estimation de l'effort de pêche ne devrait pas présenter de difficultés particulières dans la mesure où l'estimation des quantités totales débarquées - qui constitue en général l'objectif prioritaire - passe souvent par le recensement de l'ensemble, des moyens de capture (nombre de pirogues) et la surveillance régulière de leur activité (nombre de sorties) dans les strates échantillonnées. Encore faut-il que ces estimations de l'effort de pêche soient convenablement notées et traitées, et non pas, comme cela s'observe, négligées une fois qu'elles ont servi à évaluer les prises totales.
Dans plusieurs pays les systèmes statistiques sont susceptibles d'améliorations substantielles ne nécessitant pas pour autant un accroissement comparable des moyens financiers et humains. En général les services statistiques centraux et les directions nationales des pêches - et c'est à eux que la FAO adresse officiellement les demandes de statistiques - s'intéressent d'abord au rassemblement des chiffres de production et des statistiques sur les moyens d'exploitation, tandis que les statistiques d'effort effectivement exercé sur les stocks sont le plus souvent recueillies par les laboratoires de recherche. Une collaboration insuffisante entre services statistiques et laboratoires de recherche et un défaut d'harmonisation des programmes - exécutés par les divers laboratoires nationaux - de surveillance des performances des diverses flottilles nationales sont souvent à l'origine des lacunes observées dans l'élaboration des statistiques nationales d'effort de pêche. Lors de leurs missions les consultants ont pu également constater que souvent une masse appréciable de données brutes, régulièrement enregistrées dans les armements de pêche, restait inutilisée. Les flottilles qui opèrent régulièrement loin de leurs pays d'origine échappent souvent aux réseaux statistiques en place. Comme il s'agit généralement de flottilles puissantes, le besoin d'améliorer leur surveillance est primordial.
Le besoin de centraliser les données nationales porte d'abord sur les distributions de longueur des poissons établies en échantillonnant les prises commerciales. Les données de ce type dont dispose le COPACE sont encore plus fragmentaires que les données d'effort. Cela tient partiellement au fait que le COPACE a entrepris plus tardivement la collecte de telles données. Mais la plupart des insuffisances relevées pour les données d'effort affectent également les programmes d'échantillonnage biologique.
Certains pays riverains n'ont pas les moyens requis pour la collecte de telles données. Heureusement plusieurs parmi ceux où la pêche est importante ont réussi à mettre sur pied des programmes de mensuration portant sur les débarquements de leurs principales pêcheries. Toutefois d'une manière générale les pêches artisanales et les débarquements des chalutiers sont moins bien échantillonnés que la production des sardiniers.
Peut-être en relation avec les difficultés que présente au niveau national la mise sur pied de programmes homogènes d'échantillonnage des captures et de surveillance de l'activité de leurs flottilles à long rayon d'action, plusieurs pays non riverains mettent l'accent sur l'exécution de campagnes de recherche (prospection, etc.). Celles-ci ne peuvent toutefois fournir tous les renseignements indispensables recueillis par la surveillance de l'activité des flottilles et l'échantillonnage de leurs captures (quantités et composition par tailles). Par ailleurs les campagnes de prospection ne sont pas toujours exécutées avec la régularité désirable ni suivant des normes comparables; les résultats qui en sont tirés reflètent alors très imparfaitement les changements survenus dans l'abondance et la composition des stooks.
Plusieurs pays ne transmettent pas leurs distributions de longueur suivant les normes suggérées par le COPACE pour faciliter leur traitement combiné. Beaucoup de distributions de fréquence de longueur sont transmises sans indication du poids des échantillons, ce qui gêne l'évaluation des paramètres se rapportant à l'ensemble des stocks.
Dans quelques pays, riverains et non-riverains, les données biologiques ne sont pas aisément mises en circulation avant d'avoir été interprétées et publiées par les laboratoires qui les ont collectées. Leur diffusion rapide est pourtant de l'intérêt des chercheurs qui disposeraient alors de séries plus complètes pour l'analyse des stocks auxquels ils se consacrent. A ce sujet il faut noter que le programme de compilation des données utilisé par le Centre FAO de données halieutiques permet de ne pas publier séparément des données auxquelles on souhaiterait garder temporairement un caractère confidentiel.