2.1. LES ESSENCES FORESTIERES EXISTANTES ET LEURS UTILISATIONS
2.2. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE ET MODES DE GESTION
Le tableau de l'annexe 2 présente les espèces forestières locales importantes ainsi que leurs utilisations. L'introduction de ces espèces est soit naturelle, par le biais des vents, des courants ou du transport par les oiseaux, soit le fruit d'une adaptation à l'environnement (plantes endémiques), soit le résultat d'une introduction par l'homme dans les temps anciens (origine essentiellement indo-malaise).
Toutes ces espèces sont très intégrées aux divers écosystèmes et aux besoins des polynésiens. Un des caractères remarquables des forêts polynésiennes est en effet la naturalisation de ces espèces introduites dont les espèces phares sont le cocotier (Cocos nucifera) et l'arbre à pain (Artocarpus altilis). En effet, l'arbre à pain a joué un rôle très important sur le plan de la survie des populations locales. Selon la chronologie établie par R.C. Suggs (1957-58), l'arbre à pain a joué un rôle essentiel lors de la phase de développement qui s'étend de 100 à 1 100 après Jésus Christ.
Le tableau de l'annexe 3 présente, quant à lui, les espèces forestières exotiques, introduites plus récemment ainsi que leurs utilisations.
Les connaissances en matière de distribution géographique des ressources génétiques forestières se trouvent dispersées un peu partout. Comme il a déjà été dit précédemment, il n'y a pas eu d'études exhaustives sur ce sujet.
En matière de gestion des ressources forestières, il n'y a pas de gestion durable des ressources naturelles sauf exception. Ceci est également vrai pour les plantations réalisées pour la production de bois d'uvre qui n'ont pas toutes un avenir assuré.