OBSERVATION SUR LE PROJET DE LIMITE MAXIMALE POUR LAFLATOXINE M1 DANS LE LAIT (Point 16a de lordre du jour)
AVANT-PROJET DE CODE DUSAGES EN MATIÈRE DE PRÉVENTION DE LA CONTAMINATION DES CÉRÉALES PAR LOCHRATOXINE A (Point 16b de lordre du jour)
OBSERVATIONS SUR LAVANT-PROJET DE LIMITES MAXIMALES POUR LOCHRATOXINE A DANS LES CÉRÉALES ET LES PRODUITS CÉRÉALIERS (Point 16c de lordre du jour)
DOCUMENT DE SYNTHÈSE SUR LA ZÉARALÉONE (Point 16d de lordre du jour)
AVANT-PROJET DE CODE DUSAGES EN MATIÈRE DE PRÉVENTION DE LA CONTAMINATION DES CÉRÉALES PAR LA ZÉARALÉONE (Point 16e de lordre du jour)
OBSERVATIONS SUR LAVANT-PROJET DE LIMITE MAXIMALE POUR LA PATULINE DANS LE JUS DE POMMES ET DANS LE JUS DE POMME UTILISÉ COMME INGRÉDIENT DANS LA FABRICATION DE BOISSONS NON ALCOOLISÉES PRÊTES À CONSOMMER (Point 16f de lordre du jour)
DOCUMENT DE SYNTHESE SUR LES FUMONISINES (Point 16g de lordre du jour)
86. A sa vingt-troisième session, la Commission est convenue de renvoyer le projet de limite maximale de 0,05 mg/kg pour laflatoxine M1 dans le lait à létape 6, pour observations supplémentaires et nouvel examen par le CCFAC, étant entendu que des informations seraient fournies sur les conséquences pour la santé publique et les incidences économiques potentielles que pourraient avoir les limites supérieure ou inférieure proposées et sur les teneurs en aflatoxine détectées dans le lait[47].
87. La délégation portugaise, sexprimant au nom des Etats membres de lUnion Européenne, et dautres délégations, ont réaffirmé leur appui au projet de limite maximale de 0,05 mg/kg. Ces délégations ont noté que laflatoxine M1 était un carcinogène génotoxique, quune limite faible était nécessaire pour protéger les grands consommateurs de lait, et les populations vulnérables comme les nourrissons et les jeunes enfants, et que la limite proposée se situait à un niveau qui pouvait être raisonnablement atteint. Ces délégations ont noté que cette limite faible pouvait être facilement détectée par lanalyse, et que leurs données nationales dingestion indiquaient quune telle limite maximale pouvait être respectée. Le représentant de lUE a observé quil faudrait appliquer cette limite, avec les facteurs de concentration appropriés, aux produits laitiers. Il a aussi été noté que les délégations souhaitant un projet de limite maximale supérieure devraient fournir les informations à lappui.
88. Dautres délégations se sont déclaré opposées à la limite de 0,05 mg/kg pour diverses raisons. Ces délégations ont noté quil fallait tenir compte de la disponibilité, de la difficulté dapplication et du coût des méthodes danalyse permettant de déterminer des concentrations inférieures en aflatoxines. Elles ont fait observer que lévaluation des risques menée par le JECFA, à sa quarante-neuvième réunion, avait montré que la cancérogénicité potentielle de laflatoxine M1 était pratiquement 10 fois inférieure à celle de laflatoxine B1. Dautres délégations ont par ailleurs indiqué que la limite de 0,5 mg/kg pouvait être atteinte sans trop de difficultés et offrait une protection adéquate pour la santé des consommateurs. Elles ont fait observer que ladoption de la limite la plus basse entraînerait de graves perturbations dans le commerce des aliments pour animaux, une perte déléments nutritifs précieux dans certains pays, que le lait sous forme liquide destiné à la consommation directe ne faisait pas lobjet dun commerce important à léchelon international, et que du fait des variations saisonnières et régionales de la production laitière, les concentrations daflatoxine M1 étaient difficiles à maîtriser.
89. Le Comité a aussi demandé que soient fournies des informations sur les teneurs en afloxine M1 détectées dans le lait, sur les conséquences pour la santé publique et les incidences économiques que pourraient avoir les limites supérieure ou inférieure proposées, ainsi quune indication des problèmes rencontrés au niveau du commerce international.
90. Le Comité a aussi demandé au JECFA, à sa cinquante-sixième session (Février 2001), détudier lexposition à lafloxine M1 et de mener une évaluation quantitative des risques afin de comparer les deux niveaux dans le lait.
91. Le Comité a demandé que les données sur lexposition, sur les niveaux réels détectés dans le commerce et les courbes de distribution de la contamination du lait soient transmises au JECFA, au plus tard le 1er juillet 2000, date limite de présentation des données.
92. A sa vingt-troisième session, la Commission a approuvé lélaboration du Code dusages en matière de prévention de la contamination des céréales par lochratoxine A en tant que nouvelle activité[49].
93. Le Comité a décidé délaborer un seul avant-projet de Code dusages général en matière de prévention de la contamination des céréales par les mycotoxines, sous la direction des Etats-Unis, avec laide de lArgentine, du Canada, de la Norvège, de lAfrique du Sud et de la Suède. Le Comité a demandé à la Suède délaborer une annexe au Code dusages général afin de fournir des informations spécifiques et des recommandations relatives à la prévention de la contamination des céréales par lochratoxine A. Le Comité est convenu de distribuer séparément les deux documents pour observations et examen à la trente-troisième session du CCFAC.
94. A sa trente et unième session, le CCFAC est convenu de distribuer la limite maximale de 5 mg/kg pour lochratoxine A dans les céréales et les produits céréaliers, pour observations à létape 3, qui comprendraient des suggestions de plans déchantillonnage. Le Comité a aussi demandé au JECFA deffectuer une évaluation des risques pour les limites de 5 et de 20 mg/kg dochratoxine A dans les céréales et les produits céréaliers[51]. Le Comité a noté que la réévaluation de lochratoxine A était inscrite à lordre du jour de la cinquante-sixième réunion du JECFA en février 2001.
95. La délégation allemande a proposé de fournir au JECFA de nouvelles données sur lingestion et les limites dochratoxine A détectées dans les céréales, les farines et le pain, qui indiquent très clairement que la limite maximale de lochratoxine A ne devrait pas dépasser 5mg/kg. Il a été noté que les évaluations de lingestion devraient aussi prendre en compte les concentrations décelées dans dautres aliments tels que le café, la bière et le vin.
96. Le Comité a décidé que renvoyer lavant-projet de limite maximale de 5 mg/kg pour lochratoxine A dans les céréales et les produits céréaliers à létape 3 pour observations supplémentaires sur les variations saisonnières et annuelles, afin de renforcer la base de données pour évaluer lavant-projet de limite maximale. (voir annexe X)
97. A sa trente et unième session, le CCFAC a demandé à la Norvège de terminer la mise au point du document de synthèse sur la zéaralénone pour examen à sa prochaine session[53].
98. Le Comité a remercié la délégation norvégienne de Norvège pour son travail, et est convenu que celle-ci remanierait le document de synthèse compte tenu des présents débats, et que celui-ci pourrait servir de base possible pour de nouvelles activités, en demandant que toute proposition de révision soit transmise directement à la Norvège.
99. A sa vingt-troisième session, la Commission du Codex Alimentarius a approuvé lélaboration de lavant-projet de Code dusages en tant que nouvelle activité[55].
100. Le Comité a demandé à la Norvège délaborer une annexe séparée du Code dusages général en matière de prévention de la contamination des céréales par les mycotoxines (voir par. 93), afin de fournir des informations et des recommandations spécifiques concernant la prévention de la contamination des céréales par la zéaralénone, pour distribution, observations et nouvel examen à sa prochaine session.
101. A sa vingt-troisième session, la Commission du Codex Alimentarius a adopté lavant-projet de limite maximale de 50 mg/kg pour la patuline dans le jus de pomme et le jus de pomme utilisé comme ingrédient dans dautres boissons à létape 5[57].
102. Certaines délégations ainsi que le représentant de Consumers International se sont inquiétés de la limite de 50 mg/kg, affirmant que les enfants pouvaient facilement dépasser la DHTP en consommant 200 ml de jus de pomme par jour à cette concentration. Plusieurs délégations ont estimé que de bonnes pratiques agricoles et les progrès de la technologie, permettraient de respecter facilement une limite inférieure de 25 mg/kg.
103. Dautres délégations et le représentant de la Fédération internationale des producteurs de jus de fruits ont estimé quune limite maximale de 50 mg/kg pour la patuline dans le jus de pomme et dans le jus de pomme utilisé comme ingrédient dans dautres boissons était suffisante pour protéger les enfants et les autres consommateurs, parce que selon les calculs de lexposition il existait une marge de sécurité importante. Certaines délégations ont également estimé quune limite inférieure de 25 mg/kg était difficilement réalisable en raison des variations saisonnières et dautres variations dans la production de pommes, ainsi que des difficultés de lanalyse à 25 mg/kg.
104. Le Comité est convenu de transmettre le projet de limite maximale de 50 mg/kg pour la patuline dans le jus de pomme et dans le jus de pomme utilisé comme ingrédient dans dautres boissons à la Commission pour adoption à létape 8 (voir Annexe X), étant entendu que cette limite serait par la suite inscrite dans la Norme générale Codex pour les contaminants et les toxines dans les denrées alimentaires. La délégation française a exprimé des réserves quant à cette décision.
105. Le Comité a accepté loffre du Royaume-Uni délaborer, avec laide de la Fédération internationale des producteurs de jus de fruits, un avant-projet de Code dusage en matière de prévention de la contamination du jus de pomme et du jus de pomme utilisé comme ingrédient dans dautres boissons par la patuline, pour distribution, observations et examen à sa prochaine session.
106. A sa trente et unième session, le CCFAC a accepté loffre des Etats-Unis délaborer un document de synthèse sur les fumonisines pour examen à sa prochaine session[59].
107. Le Comité a dans lensemble appuyé le document de synthèse, bien que la recommandation de recherches supplémentaires en vue de la mise au point de maïs génétiquement modifié résistant à la croissance du Fusarium ou dégradant les fumonisines in planta nait pas été pleinement approuvée.
108. Le Comité a remercié la délégation des Etats-Unis de son travail, et est convenu quelle présenterait une version définitive du document de synthèse comme base possible de nouvelle activité, en demandant que toute proposition de révision soit transmise directement aux Etats-Unis. Le Comité a rappelé quil importait que les données soient présentées en temps voulu au JECFA pour examen.
109. Le Comité a aussi demandé aux Etats-Unis délaborer une annexe au Code dusages général en matière de prévention de la contamination des céréales par les mycotoxines (voir par. 93) afin de fournir des informations et des recommandations spécifiques pour la prévention de la contamination des céréales par les fumonisines pour distribution, observations et nouvel examen à sa prochaine session.