Les tarifs consolidés sont une solution flexible qui permet de varier les tarifs appliqués afin d'atteindre certains objectifs, comme par exemple de stabiliser des marchés. Les droits effectivement appliqués à un moment donné dépendent cependant des circonstances économiques du moment. La question qui se pose est simple - quel est l'éventail de droits consolidés le plus approprié pour garantir le degré de flexibilité nécessaire pour poursuivre certaines politiques dans les années à venir? Etant donné que, dans le système de l'OMC, la consolidation des tarifs a des implications à long terme - les taux étant consolidés jusqu'à la renégociation suivante -, cette question demande une vision stratégique et une analyse approfondie de la situation produit par produit. Les paragraphes suivants présentent les différentes variables économiques et non-économiques qu'il est souhaitable de prendre en compte dans l'idéal, lors de cette analyse.
Pourquoi consolider les tarifs à des taux différents?
Proposer, éventuellement, une structure tarifaire différenciée. Dans le CU, la plupart des pays les moins avancés et un grand nombre de pays en développement se sont engagés à appliquer un seul droit consolidé pour tous les produits agricoles (par exemple de 100 pour cent ou de 150 pour cent). Mais l'adoption d'une structure tarifaire différenciée présente aussi quelques avantages. Premièrement, elle permet d'établir des consolidations plus élevées pour certains produits (par exemple, pour les produits dits «sensibles») tout en atteignant la réduction moyenne globale visée et en réduisant davantage les tarifs applicables à d'autres produits (par exemple, les produits «moins sensibles»). C'est notamment le cas lorsque l'on utilise la formule du CU pour les réductions. Cette approche a du reste été suivie par de nombreux pays dans le cadre du CU.
Identifier un sous-groupe de produits sensibles. Si un pays décide de différencier ses tarifs consolidés, il va de soi que l'étape suivante consistera à identifier ces produits ou sous-secteurs «sensibles». Ceci suppose qu'il existe des critères bien définis. La sécurité alimentaire, par exemple, qui est souvent citée; mais il faut ensuite pousser l'analyse plus loin et identifier les produits et secteurs nécessaires à la sécurité alimentaire. Or ceux-ci ne sont pas nécessairement des aliments, notamment si d'autres produits/sous-secteurs contribuent pour une part significative aux revenus et ressources des personnes pauvres ou en situation de précarité alimentaire. L'emploi, ou la protection des industries naissantes, la répartition des revenus, voire les recettes, peuvent ainsi fournir d'autres critères. Il faudra ensuite pousser l'analyse afin de définir une fourchette approximative dans laquelle les tarifs applicables à ces produits ou sous-secteurs pourront varier. Les variations prévues des cours mondiaux des produits alimentaires seront également un des facteurs à prendre en considération. Dans le même temps, comme dans toute négociation, il faudra aussi être prêt à renoncer à quelque chose en échange - et donc identifier les produits/sous-secteurs pouvant «s'accommoder» de faibles tarifs consolidés. Il pourra s'agir, par exemple, des filières d'un produit ou d'un sous-secteur capables d'absorber certains chocs, ou dans lesquelles le pays est censé être compétitif.
S'assurer de la cohérence des taux plafonds consolidés
Examiner attentivement le cas des produits «apparentés». Lorsque des produits concurrencent ou remplacent d'autres produits, aux stades de la production et de la consommation, les taux tarifaires qui leur sont applicables devraient être consolidés de manière cohérente. Au Sri Lanka, par exemple, pendant la période 1995-98, le gouvernement a jugé souhaitable de varier les droits sur le riz jusqu'au plafond autorisé par le taux consolidé, en réaction à l'évolution des prix du blé, en concurrence étroite avec le riz auprès des consommateurs. Dans un autre exemple provenant d'un autre pays, les droits d'importation sur quatre types d'huiles végétales ont été consolidés à 45 pour cent, alors que ceux des autres huiles étaient plafonnés à 300 pour cent. Etant donné que les huiles végétales sont largement interchangeables aux yeux du consommateur, la consolidation de 45 pour cent (plus ou moins une certaine marge due aux différences des cours mondiaux) sert essentiellement à fixer la limite maximale des droits de douane qui peuvent être prélevés sur n'importe quelle huile végétale, à moins que l'objectif ne soit de limiter les importations d'un certain type d'huile, moyennant un droit plus élevé. Dans ce cas, la consolidation de 300 pour cent n'a guère de signification pratique. Il faut tenir compte de ce type de considérations lorsque l'on analyse une nouvelle série de consolidations tarifaires pour des produits apparentés ou assimilés.
Droits de douane sur les produits transformés. Dans de nombreux cas, les tarifs doivent être fixés en tenant compte des enjeux de l'ensemble du secteur. Par exemple, si l'objectif est de protéger (ou de ne pas pénaliser) les minoteries ou l'industrie de transformation des huiles végétales, il faut prendre en compte dans l'analyse le concept du taux de protection effectif (voir Module I.4), car il déterminera la relation appropriée entre les droits de douane sur les intrants (ex: blé) et sur les produits finaux (ex: farine). De nombreux exemples peuvent être trouvés dans les Listes du Cycle d'Uruguay où cet aspect ne semble pas avoir été pris en considération lors de la fixation des taux consolidés.
Résoudre le problème des taux consolidés très faibles ou nuls. Quelques pays sont également confrontés à des difficultés du fait que les taux ont été consolidés à des niveaux extrêmement bas ou à zéro dans le cadre du CU. La raison pour laquelle ils ont choisi de consolider leurs tarifs à des taux aussi bas, par exemple en deçà de la fourchette de variation normale des cours mondiaux, n'est pas très claire. On peut prendre pour exemple un pays ayant consolidé les tarifs applicables à la majorité des céréales à un taux compris entre 10 et 20 pour cent. A-t-il agi ainsi par négligence - par exemple parce qu'il n'a pas apprécié à sa juste valeur l'importance des consolidations tarifaires, ou à dessein? Dans certains cas - par exemple en Inde, pour le riz, quelques céréales secondaires et quelques produits laitiers - les taux plafonds ont été consolidés à zéro dans les cycles de négociations antérieurs, lorsque cela ne posait guère de problème (jusqu'à une époque récente) car le commerce des produits agricoles était principalement réglementé par des obstacles non tarifaires. Dans un système reposant uniquement sur les droits de douane, et compte tenu aussi peut-être des réformes économiques, ces consolidations égales à zéro pourraient créer des problèmes, surtout si les produits concernés sont des produits «sensibles».
S'assurer de la cohérence entre les taux NPF et les taux régionaux. Lorsqu'ils auront à négocier les nouveaux taux tarifaires au titre de la Nation la plus favorisée (NPF) dans le cadre des discussions multilatérales, les pays devront en outre tenir compte du taux NPF consolidé que d'autres Membres d'un accord régional commercial (ARC) se sont engagés à ne pas dépasser. Cette question ne se pose pas dans le cas des unions douanières qui appliquent une série de tarifs extérieurs communs mais elle intéresse en revanche les Zones de libre-échange, dans laquelle les Membres appliquent normalement des tarifs NPF différents. Cet examen aidera à maintenir la compatibilité entre les taux NPF pratiqués par les pays membres et évitera d'éventuels problèmes commerciaux.
Les autres questions liées à la fixation des tarifs consolidés
Accessibilité à des mesures de sauvegarde en cas d'imprévus. Ces mesures (mesures anti-dumping, mesures compensatoires et de sauvegarde) ont peu d'intérêt si les tarifs consolidés sont élevés. Mais étant donné que le processus de réduction des taux consolidés est amorcé, les pays devraient à présent se demander s'ils sont à même de recourir à ces mesures. Les pays en développement ont en particulier intérêt à examiner s'ils ont les capacités institutionnelles, analytiques et juridiques pour recourir à une ou plusieurs mesures d'urgence quand il le faut. Cet aspect devra aussi être pris en compte lors de l'examen des niveaux des tarifs consolidés, pour le prochain cycle.
Efficience économique et protection à la frontière - Le présent document est principalement centré sur les règles du CU et sur la question de la flexibilité des politiques frontalières inhérentes aux consolidations tarifaires élevées. Il est certes utile d'avoir une marge de manuvre suffisante mais il est également important d'identifier les coûts socio-économiques qui peuvent découler de la protection et qui peuvent se traduire par une augmentation du coût des ressources, leur non-rentabilité, leur mauvaise utilisation par certains groupes d'intérêts et par des personnes qui ne cherchent qu'à en tirer une rente, etc. En outre, les consolidations à des niveaux exagérément élevés nuisent à la transparence et à la prévisibilité des échanges, ce qui risque d'être un obstacle à l'investissement du secteur privé. Il va de soi que ces considérations économiques doivent être prises en compte dans le processus d'analyse dont il est question plus haut.
Conclusion
Pour conclure, il est évident qu'une seule et unique approche ou formule ne peut permettre de déterminer des niveaux de consolidation tarifaire appropriés à tous les pays. Comme on l'a déjà souligné, ces niveaux dépendent des circonstances économiques, actuelles et prévisibles, qui ont une incidence sur le produit ou le sous-secteur concerné. En outre, alors que les tarifs appliqués sont généralement fixés en fonction des tendances à court terme, les tarifs consolidés restent fixes pendant une période beaucoup plus longue, de sorte que leur détermination demande un certain degré de planification stratégique. Cette analyse doit être considérée comme une tâche hautement prioritaire pour les pays qui préparent le nouveau cycle de négociation.
Tableau 2. Engagements tarifaires du Cycle d'Uruguay relatifs à certains produits agricoles - Afrique subsaharienne
|
Angola |
Bénin |
Botswana |
Burkina Faso |
Burundi |
Cameroun |
Rép. centrafricaine |
Tchad |
Rép. Dém. du Congo |
Congo |
Côte d'Ivoire |
Djibouti |
Blé (dur) |
15 |
119 |
20 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Autres blés |
55 |
119 |
72 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Farine de blé |
55 |
119 |
99 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
15 |
30 |
215 |
140 |
Maïs |
55 |
119 |
20 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Riz |
55 |
119 |
20 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Orge |
55 |
119 |
41 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Ovins et caprins vivants |
55 |
119 |
0 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Buf |
55 |
119 |
69 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Viande ovine et caprine |
55 |
119 |
95 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Viande de volaille |
55 |
119 |
82 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Viande porcine |
55 |
119 |
37 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Tomates |
55 |
119 |
37 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Pommes de terre |
55 |
119 |
49 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Agrumes (oranges) |
55 |
119 |
4 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Huiles végétales |
15 |
119 |
81 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Lait |
55 |
119 |
20 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Fèves de cacao |
55 |
119 |
0 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
206 |
50 |
Poudre de cacao |
55 |
119 |
0 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Bananes |
55 |
119 |
37 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Thé |
55 |
119 |
170 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Café |
55 |
119 |
119 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Noix de coco |
55 |
119 |
0 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Sucre |
55 |
119 |
105 |
150 |
130 |
310 |
46 |
80 |
55 |
30 |
215 |
140 |
Source: Listes d'engagements du Cycle d'Uruguay.Tableau 2 (suite). Afrique subsaharienne
|
Gabon |
Gambie |
Ghana |
Guinée |
Guinée-Bissau |
Kenya |
Lesotho |
Madagascar |
Malawi |
Mali |
Mauritanie |
Maurice |
Mozambique |
Blé (dur) |
260 |
120 |
40 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
54 |
400 |
Autres blés |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Farine de blé |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Maïs |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Riz |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
54 |
400 |
Orge |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
70 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Ovins et caprins vivants |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Buf |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Viande ovine et caprine |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Viande de volaille |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Viande porcine |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Tomates |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Pommes de terre |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Agrumes (oranges) |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
54 |
400 |
Huiles végétales |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Lait |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Fèves de cacao |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Poudre de cacao |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Bananes |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
75 |
110 |
90 |
99 |
400 |
Thé |
260 |
120 |
65 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Café |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Noix de coco |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Sucre |
260 |
120 |
99 |
40 |
65 |
100 |
200 |
280 |
125 |
110 |
90 |
139 |
400 |
Source: Listes d'engagements du Cycle d'Uruguay.Tableau 2 (suite). Afrique subsaharienne
|
Namibie |
Niger |
Nigéria |
Rwanda |
Sénégal |
Sierra Leone |
Swaziland |
Tanzanie |
Togo |
Ouganda |
Zambie |
Zimbabwe |
Afrique du Sud |
Blé (dur) |
21 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
21 |
240 |
83 |
80 |
45 |
165 |
21 |
Autres blés |
72 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
72 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
72 |
Farine de blé |
99 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
99 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
99 |
Maïs |
50 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
50 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
50 |
Riz |
0 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
0 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
0 |
Orge |
41 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
41 |
240 |
83 |
80 |
45 |
165 |
41 |
Ovins et caprins vivants |
0 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
0 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
0 |
Buf |
69 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
69 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
69 |
Viande ovine et caprine |
95 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
95 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
95 |
Viande de volaille |
82 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
82 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
82 |
Viande porcine |
37 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
37 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
37 |
Tomates |
37 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
37 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
37 |
Pommes de terre |
49 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
49 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
49 |
Agrumes (oranges) |
4 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
4 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
4 |
Huiles végétales |
81 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
81 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
81 |
Lait |
96 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
96 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
96 |
Fèves de cacao |
0 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
0 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
0 |
Poudre de cacao |
0 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
0 |
240 |
83 |
80 |
50 |
165 |
0 |
Bananes |
37 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
37 |
240 |
83 |
80 |
50 |
40 |
37 |
Thé |
170 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
170 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
170 |
Café |
119 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
119 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
119 |
Noix de coco |
0 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
0 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
0 |
Sucre |
105 |
100 |
230 |
80 |
180 |
60 |
105 |
240 |
83 |
80 |
125 |
165 |
105 |
Source: Listes d'engagements du Cycle d'Uruguay.Tableau 2. Engagements tarifaires du Cycle d'Uruguay relatifs à certains produits agricoles - Pays du Proche-Orient sélectionnés
|
Bahrein1/ |
Chypre |
Egypte |
Turquie |
Maroc |
Tunisie |
Koweït |
Malte |
Blé |
35 |
25 |
5 |
180 |
170 |
100 |
100 |
40 |
Riz |
35 |
25 |
20 |
45 |
177 |
75 |
100 |
24 |
Orge |
35 |
170 |
10 |
180 |
113 |
60 |
100 |
26 |
Buf |
35 |
25 |
10 |
225 |
239 |
120 |
100 |
40 |
Ovins et caprins vivants |
35 |
75 |
10 |
20 |
289 |
180 |
100 |
30 |
Viande ovine et caprine |
35 |
25 |
5 |
225 |
289 |
120 |
100 |
40 |
Viande de volaille |
35 |
30 |
60 |
90 |
101 |
75 |
100 |
36 |
Tomates |
35 |
50 |
20 |
49 |
34 |
150 |
100 |
36 |
Pommes de terre |
35 |
53 |
10 |
19 |
34 |
150 |
100 |
42 |
Agrumes (oranges) |
35 |
75 |
60 |
54 |
34 |
200 |
100 |
40 |
Huile d'olive |
35 |
245 |
20 |
31 |
34 |
120 |
100 |
0.0 |
Autres huiles végétales |
35 |
58 |
20 |
31 |
|
17 |
100 |
20 |
Lait |
35 |
25 |
30 |
180 |
87 |
180 |
100 |
32 |
Sucre |
35 |
25 |
20 |
135 |
168 |
100 |
100 |
240 |
1/ Au Bahreïn, les taux ont été consolidés à 200 pour cent pour la bière, le vin et d'autres boissons fermentées, à 100 pour cent pour le tabac et à 35 pour cent pour les autres produits agricoles.Tableau 2. Engagements tarifaires du Cycle d'Uruguay - produits agricoles et pays sélectionnés - AsieSource: Listes d'engagements du Cycle d'Uruguay.
Produits |
Inde |
Pakistan |
Sri Lanka |
Bangladesh |
Myanmar |
Thaïlande |
Philippines |
Malaisie |
Indonésie |
Corée Rép. |
Fidji |
Blé |
145 |
106 |
50 |
200 |
52 |
30 |
39 |
59 |
29 |
4 |
40 |
Riz |
0 |
100 |
50 |
200 |
10 |
51 |
2/ |
40 |
159 |
2/ |
46 |
Maïs |
126 |
116 |
50 |
200 |
38 |
72 |
47 |
5 |
43 |
373 |
40 |
Huiles végétales |
136 |
100 |
50 |
200 |
16 |
51 |
51 |
9 |
40 |
340 |
40 |
Tourteaux |
100 |
100 |
50 |
200 |
21 |
119 |
9 |
10 |
40 |
44 |
40 |
Lait |
99 |
100 |
50 |
200 |
35 |
37 |
14 |
5 |
41 |
64 |
40 |
Beurre |
40 |
100 |
50 |
200 |
21 |
18 |
40 |
1 |
40 |
5 |
40 |
Buf |
101 |
100 |
50 |
200 |
165 |
49 |
40 |
15 |
40 |
71 |
40 |
Agneau, mouton |
100 |
100 |
50 |
200 |
165 |
30 |
38 |
15 |
43 |
22 |
40 |
Viande de porc |
101 |
29 |
50 |
200 |
165 |
33 |
40 |
136 |
50 |
24 |
40 |
Viande de volaille |
86 |
100 |
50 |
200 |
165 |
30 |
33 |
30 |
47 |
49 |
40 |
Sucre |
150 |
150 |
|
200 |
|
94 |
|
|
|
|
|
2/ Tarification différée.Source: Listes d'engagements du Cycle d'Uruguay.