61. A sa vingt-neuvième session, le Comité avait décidé de reporter le débat sur la méthodologie de l’évaluation de l’exposition à sa présente session pour permettre au Royaume-Uni de préparer un document, avec l’assistance des délégations danoise et néerlandaise (ALINORM 97/12A, par. 50).
62. Le délégué du Royaume-Uni a présenté brièvement le document. Plusieurs délégations ont été d’avis que ce document constituerait un bon point de départ pour l’élaboration de méthodologies d’évaluation de l’exposition et qu’il faudrait aussi tenir compte des travaux de la Consultation mixte d’experts FAO/OMS sur la consommation alimentaire et l’évaluation de l’exposition aux substances chimiques ainsi que de l’avis du JECFA. On a souligné qu’il importait de ne pas examiner seulement des denrées alimentaires particulières, mais aussi les grands groupes d’aliments et de tenir compte des différences régionales. La contamination par l’air et par l’eau a également été identifiée comme une source importante d’exposition à certains contaminants. Plusieurs délégations ont estimé que la méthodologie devrait s’appuyer sur le principe ALARA[17] et non pas sur les plus fortes concentrations de contaminants observées.
63. Le Comité a décidé de remanier le document en fonction des débats susmentionnés et des observations soumises et de le distribuer pour observations avant sa prochaine session. Il a confié ce travail au Royaume-Uni, assisté de l’Australie, du Danemark, des Etats-Unis, de la France, de l’Inde, de l’Italie et des Pays-Bas, ainsi que de l’OMS.
