10.1 M. Merluccius
10.2 Merluccius spp.
10.3 Conclusions
Létude des effets de la pêche a revêtu les formes suivantes:
a) construction de courbes théoriques représentant le rapport existant entre rendement par recrue et taux de mortalité par pêche. On a utilise ces courbes pour déterminer le niveau de la mortalité par pêche (Fmax) pour lequel le rendement par recrue est maximum; etLes valeurs exactes des paramètres nétant pas connues, on a choisi différentes séries, de manière à couvrir toute la gamme des valeurs probables. Les résultats figurent aux Tableaux 8-11. Les courbes correspondant au meilleures estimations sont représentées aux Figures 6-9.b) détermination de la valeur actuelle de la mortalité par pêche, afin la comparer à Fmax.
Le Tableau 8 et la Figure 6 mettent en évidence la relation théorique existant entre rendement par recrue et taux de mortalité par pêche pour lespèce considérée, à lâge normal en début de capture. Fmax est approximativement égal à 0,12 et nest guère affecté par les différences entre paramètres.
Lanalyse de la composition des longueurs de la pèche, montre que la valeur normale de la mortalité par pêche est 0,5, valeur beaucoup plus considérable que Fmax.
Le Tableau 10 et la Figure 8 montrent la relation théorique existant entre rendement par recrue et mortalité par pèche à lâge normal en début de capture. Compte tenu des meilleures estimations des paramètres, Fmax est de lordre 0,6. La valeur normale de F est denviron 0,7, soit un peu plus que cette estimation de Fmax.
Pour lune et lautre espèces, lanalyse montre quil devrait être possible daccroître le rendement en métrique par recrue en réduisant leffort de pèche (et, par conséquent, la mortalité par pêche). En théorie, la réduction de la mortalité par pèche nécessaire pour optimaliser le rendement par recrue est de 76 pour cent pour M. merluccius et 13 pour cent pour Merluccius spp. Pour M. merluccius, une diminution de leffort devrait entraîner un gain assez sensible du rendement par recrue. Pour Merluccius spp., le gain théorique obtenu en ramenant la mortalité par pèche à la valeur optimum serait assez faible.