Questions découlant de la FAO
Questions découlant de lOMS
Conférence de la FAO sur le commerce international des denrées alimentaires au-delà de lan 2000: Décisions fondées sur des données scientifiques, harmonisation, équivalence et reconnaissance mutuelle
35. Le représentant de la FAO a rappelé quà sa trentième session (1999), la Conférence de la FAO avait décidé de renforcer le Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires et daccroître lassistance technique de la FAO aux Etats membres afin de faciliter leur participation active aux travaux de la Commission du Codex Alimentarius. Il a indiqué que la FAO était consciente des difficultés rencontrées par les pays en développement pour acquérir les capacités leur permettant de participer efficacement aux travaux du Codex et que pour répondre à ces besoins, la FAO avait créé un mécanisme mondial sur la sécurité sanitaire et la qualité des produits alimentaires et agricoles à lintention des pays les moins avancés. Ce mécanisme a pour objectif de renforcer les systèmes de réglementation alimentaire des pays en développement, leur compétitivité dans le commerce international des produits alimentaires et leur préparation à la participation au Codex. Il devrait leur permettre de créer le cadre et linfrastructure nécessaires pour améliorer la sécurité sanitaire et la qualité de leurs produits alimentaires. Lintention de la FAO était que le Mécanisme fasse appel à dautres partenaires intéressés parmi les institutions du Système des Nations Unies, ainsi quà lOMC et à la Banque mondiale. Une réunion des parties intéressées était prévue pour novembre 2001.
36. La Commission a pris acte avec intérêt de la décision de la FAO de tenir une conférence paneuropéenne sur la sécurité sanitaire et la qualité des aliments en février 2002 à Budapest en coopération avec lOMS. La conférence avait été proposée par la Conférence régionale de la FAO pour lEurope tenue à Porto du 24 au 28 juillet 2000.
37. La Commission a également pris acte avec intérêt de la décision de la FAO et de lOMS de convoquer un forum mondial des responsables de la sécurité sanitaire des aliments à Marrakech (Maroc), en octobre 2001, pour répondre à la demande du G-8 dorganiser ce type de réunion.
38. Les délégations australienne et canadienne ont mentionné la délibération du Conseil de la FAO notant quil serait souhaitable que lOMS prenne à sa charge sa part relative des dépenses du Codex, soit 25 pour cent pour lOMS et 75 pour cent pour la FAO, et ont demandé des éclaircissements sur les mesures prises par lOMS à cet égard. Dautres délégations ont demandé à lOMS daccroître la participation financière, compte tenu de sa participation croissante.
39. Le représentant de lOMS a annoncé que lAssemblée mondiale de la santé avait adopté en mai 2001 une Résolution sur la sécurité sanitaire. Cette résolution faisait de la sécurité sanitaire des aliments lun des objectifs prioritaires de santé publique. Il a été noté que la Stratégie mondiale de lOMS en matière de sécurité sanitaire des aliments, formulée conformément à la Résolution, préconisait une approche dite du bond en avant, encourageant les pays en développement à appliquer tout au long de la chaîne alimentaire des méthodes préventives, fondées sur les risques et intégrées. Lapproche holistique adoptée dans la Stratégie mondiale de lOMS en matière de sécurité sanitaire des aliments a été accueillie avec satisfaction et lOMS a été encouragée à poursuivre ses activités à lappui des pays en développement en matière de sécurité sanitaire des aliments. Il a été noté que lOMS contribuait de manière importante aux activités du Codex en fournissant compétences et ressources extrabudgétaires aux fins de lévaluation des risques microbiologiques et des biotechnologies.
40. La Commission a remercié la FAO et lOMS de leurs différentes activités à lappui de la sécurité sanitaire et de la qualité des aliments et sest félicitée de leur orientation vers des approches préventives.
41. Le représentant de lOMS, répondant à une question posée par la Côte dIvoire sur la part relative des contributions, a indiqué que les contributions de lOMS avaient été augmentées afin de renforcer ses arrangements au niveau régional en matière de sécurité sanitaire des aliments et ses engagements vis-à-vis des consultations mixtes FAO/OMS dexperts dans les domaines de lévaluation des risques microbiologiques et des aliments dérivés des biotechnologies. Il a noté la nécessité dobtenir de la part des pays en développement et des pays industrialisés des données plus nombreuses sur les maladies transmises par les aliments. Il a été noté quun fonds fiduciaire était en cours de création afin dappuyer la participation des pays en développement aux travaux du Codex.
42. Il a été noté que la Conférence de Melbourne avait adressé certaines recommandations à la Commission du Codex Alimentarius, à la FAO et à lOMS ou encore aux Etats Membres[17]. La Commission a fait siennes les recommandations suivantes de la Conférence de Melbourne et a demandé au Comité exécutif de suivre leur application et leur intégration dans le Plan à moyen terme, le cas échéant:
43. Plusieurs délégations ont émis des réserves sur le paragraphe 19 du document ainsi libellé le Comité exécutif a reconnu la nécessité de mettre au point des directives concernant la détermination de léquivalence des systèmes de contrôle des denrées alimentaires couvrant non seulement la sécurité alimentaire des aliments, mais aussi la qualité et leur conformité aux normes. Elles ont estimé quil devrait sagir uniquement des facteurs essentiels de qualité et non de la qualité, le Codex devant éviter dappliquer des approches trop prescriptives.
44. La Commission a noté quil importait dutiliser le plus largement possible linformation provenant des pays en développement dans lévaluation des risques aux fins de létablissement de normes internationales comme énoncé dans la Résolution de lAssemblée mondiale de la santé et dans les recommandations de la Conférence de Melbourne.
45. La délégation mexicaine a exprimé des réserves concernant la Recommandation 20 de la Conférence (tenue des sessions des Comités du Codex dans les pays en développement), estimant que lorsque ces sessions se tenaient dans différentes régions du monde, elles donnaient loccasion à ces régions dy participer plus activement et affectaient la participation des pays en développement dautres régions. La délégation mexicaine, se référant à la Recommandation 21, a souligné limportance des observations écrites et a déclaré que ces observations écrites nétaient pas toujours suffisamment prises en considération par les Comités du Codex.