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Book (stand-alone)État de l’art de la productivité de l’eau des cultures en Tunisie 2024
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No results found.Avec un volume annuel d’environ 420 mètres cubes d’eau par habitant, la Tunisie fait partie des pays aux ressources en eau bien inférieures aux seuils de pénurie. L’agriculture irriguée est le plus grand consommateur d’eau qui utilise près de 80 pour cent des prélèvements mais ce pourcentage est légèrement variable selon la pluviométrie de l’année. À titre d’exemple, les usages agricoles de l’eau ont été, en 2019, de l’ordre de 2 932 millions de mètres cubes et ont représenté 77 pour cent du total des prélèvements. Environ 28 pour cent de l’eau utilisée pour l’irrigation provient des grands barrages contre 68 pour cent prélevés des nappes profondes et de surface. Dans certaines régions, les eaux des nappes ne sont pas renouvelables, présentent une forte salinité et sont soumises à une surexploitation chronique.Malgré les investissements importants réalisés pour la mobilisation et le transfert de l’eau, la disponibilité en eau a fortement diminué au cours des dernières décennies en raison de l’augmentation de la population et de l’amélioration des conditions sanitaires et nutritionnelles. Le réchauffement climatique et la récurrence des épisodes de sècheresse déjà perceptibles engendrent également une augmentation de la demande climatique en eau sous forme d’évapotranspiration. De ce fait, même si la croissance relativement faible de la population constitue un facteur de stabilité de la demande de nourriture, il est évident que, dans ces conditions, on assistera à une augmentation des quantités d’eau nécessaires pour produire la même quantité de nourriture. -
Book (stand-alone)Les eaux non conventionnelles pour le développement agricole dans les pays de l’Afrique du Nord
Vers le déblocage du potentiel des eaux usées traitées et des eaux de drainage agricole
2023Also available in:
No results found.En se basant sur un des messages clés de La Situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture 2020 (à savoir «Investir dans les sources d’eau non conventionnelles, notamment la réutilisation de l’eau ou le dessalement, est une stratégie de plus en plus importante face à la rareté de l’eau»), le Bureau sous-régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture pour l’Afrique du Nord (FAO-SNE) et l’Union du Maghreb arabe (UMA) continuent à améliorer les connaissances et les compétences sur la réutilisation saine et durable des eaux non conventionnelles. Ils fournissent aux pays du Maghreb des informations et un savoir-faire afin d’appuyer des politiques et des orientations stratégiques résolument propices au déblocage du potentiel des eaux non conventionnelles pour le développement agricole dans la région. Dans ce contexte et dans le cadre: (i) de l’Initiative régionale de la FAO sur la rareté de l’eau dans la région de l’Afrique du Nord et du Proche-Orient. (ii) du Partenariat entre l’Union du Maghreb arabe (UMA) et la FAO-SNE dans la région du Maghreb arabe avec un cadre de programmation FAO-UMA (2020-2023) pour contribuer à la sécurité alimentaire, à la résilience aux effets du changement climatique et à la lutte contre les maladies des plantes et animaux. (iii) du Projet sous-régional sur le déblocage du potentiel des eaux usées traitées et des eaux de drainage pour le développement agricole dans la région du Maghreb (TCP/SNE/3701). Un plan d’action a été élaboré pour la période 2019-2021 dont l’objectif principal est d’améliorer les connaissances et les informations sur la réutilisation sûre et durable des eaux usées traitées et des eaux de drainage pour le développement agricole dans les pays du Maghreb arabe: Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie. -
Book (stand-alone)Expérimentations permettant de mesurer, d'analyser et de suivre la productivité de l’eau des oliviers en Tunisie
Méthodes, approches et résultats
2024Also available in:
No results found.En Tunisie, les premiers travaux sur la productivité de l'eau de l’olivier ont été réalisés au début des années 1960-1970. Durant la période 1970-1982, puis 1997-2021, des expérimentations ont été menées pour déterminer la productivité sous diverses conditions de culture et d’alimentation en eau. Ces travaux ont analysé l’effet des apports hydriques (pluie, irrigation de complément, irrigation déficitaire, irrigation par zone radiculaire) sur la culture de l’olivier. Pour ce faire, on a eu recours aux méthodes de bilan hydrique et de mesure du flux de la sève des arbres. Elles ont permis de mesurer de manière précise la consommation réelle en eau de l’olivier (transpiration, évapotranspiration réelle) et de calculer sa productivité en eau. La réponse au régime hydrique dépend de plusieurs paramètres. En utilisant le système d’irrigation localisée, la réponse à l’eau varie en fonction de différents facteurs: utilisation d’une ou deux rampes d’irrigation, situation de dessèchement partiel, alterné ou non, associé ou non à une salinité de l’eau, sous des conditions arides ou semi arides, intensives ou hyper intensives. En culture pluviale, la productivité de l'eau est de l’ordre de 0,4-0,5 kg d’olives/mètre cube sous de bonnes conditions culturales (sol profond, pluie supérieure à 350 mm/an). En terre peu fertile et sous un climat aride, avec une pluviométrie annuelle de l’ordre de 200-250 mm comme celle de Sfax, la productivité de l'eau chute à moins de 0,15 kg/mètre cube. Sous irrigation, les valeurs de la productivité de l'eau varient de 0,5 à 1,0 kg d’olives/mètre cube d’eau appliquée et ont dépassé pour certaines variétés 2 kg/mètre cube. Elles ne sont pas nécessairement plus élevées sous pleine irrigation (par rapport aux valeurs obtenues sous restriction hydrique).
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