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Améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs familiaux par la législation











Blondeau, S. 2023. Améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs familiaux par la législationÉtudes juridiques de la FAO no 112. Rome, FAO. 




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    Policy brief
    Agriculture familiale 2022
    Éclairée par le Plan d’action global de la Décennie des Nations Unies pour l’agriculture familiale 2019 2028, la présente note juridique traite des moyens concrets par lesquels la législation peut soutenir efficacement les processus stratégiques visant à favoriser la contribution de l’agriculture familiale à la réalisation des objectifs de développement durable. Inspirée de la publication no 108 de la série Études juridiques de la FAO intitulée Legislative and Regulatory Frameworks for Family Farming, elle a pour objet de présenter différentes pistes législatives et réglementaires aux décideurs, ce qui les aidera à mieux apprécier la complexité des cadres qui sous-tendent l’agriculture familiale, tout en privilégiant la conception d’approches de soutien parfaitement adaptées au contexte national. Compte tenu du caractère multisectoriel de l’agriculture familiale et de l’énorme contribution des agriculteurs familiaux à une alimentation nutritive et durable dans le monde, l’auteur aborde des processus législatifs et réglementaires dans quatre domaines interdépendants: 1) l’accès aux ressources et aux possibilités; 2) la durabilité et les traditions; 3) la nutrition et l’alimentation saine; 4) la résilience et les services socioéconomiques. Quatre enjeux auxquels il faut répondre en vue d’assurer la transformation durable et inclusive des systèmes agroalimentaires pour améliorer la production, l’environnement, la nutrition et les conditions de vie pour tous, sans laisser personne de côté.
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    Booklet
    Le travail de la FAO dans le domaine de l’agriculture familiale
    Se préparer pour la décennie de l’agriculture familiale (2019-2028) pour atteindre les ODD
    2018
    Also available in:

    L’agriculture familiale est de loin la forme d’agriculture la plus répandue au monde, tant dans les pays développés que dans les pays en développement. Elle représente la principale source d’emplois dans le monde. C’est bien plus qu’une simple modalité de production alimentaire. C’est un mode de vie. En 2014, l’Année internationale de l’agriculture familiale (AIAF 2014) a attiré l’attention du monde entier sur l’importance du rôle joué par les agriculteurs familiaux pour lutter contre la faim et la pauvreté, garantir la sécurité alimentaire et la nutrition, améliorer les moyens d’existence, gérer les ressources naturelles de façon durable, protéger l’environnement et promouvoir le développement durable. La Décennie de l’agriculture familiale 2019-2028 a été proclamée en 2017 en tant que cadre de référence pour permettre aux pays d’élaborer des politiques publiques et des investissements visant à soutenir les agriculteurs familiaux et à contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), notamment l’élimination de la pauvreté rurale sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions. La présente publication décrit une partie des messages clés et des travaux de la FAO se rapportant à l’agriculture familiale au niveau régional et national, en montrant les évolutions positives recensées depuis l’AIAF 2014 et en indiquant les instruments et les processus spécifiques qui devront être améliorés tout au long de la décennie à venir.
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    Document
    Rapport du comité d’évaluation des performances de la CTOI 2009
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    En réponse à des appels de la commuuté intertiole à une évaluation des performances des Organisations régioles de gestion des pêches (ORGP), la Commission des thons de l’océan Indien a accepté, en 2007, de mettre en place un processus d’évaluation. La CTOI a formé un comité d’évaluation comprent un juriste, un expert scientifique indépendant, six membres de la CTOI et un observateur représentant les ONG, comité qui a remis son rapport à la Commission en janvier 2009. L’évaluation réalisée par le comité est basée sur les critères élaborés lors de la réunion conjointe des différentes ORGP- thon qui eut lieu à Kobe (Japon) en 2007, et se concentre sur les points suivants : Adéquation de l’Accord portant création de la Commission des thons de l’océan Indien (« Accord ? CTOI ») aux principes actuels de gestion des pêches. Cohérence entre les avis scientifiques émis et les mesures de conservation et de gestion adoptées. Efficacité des mesures de contrôle établies par la CTOI. Efficacité et t ransparence de la gestion administrative et fincière. PRINCIPALES CONCLUSIONS DU COMITÉ D’ÉVALUATION I. Cadre légal de l’Accord CTOI L’alyse juridique de l’Accord CTOI a permis d’identifier une série de faiblesses et de failles qui peuvent être résumées comme suit. L’Accord CTOI est obsolète, dans la mesure où il ne tient pas compte des principes modernes de la gestion des pêches. L’absence de concepts tels que le principe de précaution ou l’approche écosystémique de la gestion des pêches est co nsidérée comme une faiblesse majeure. Le manque d’une claire définition des fonctions de la Commission ou des obligations des états du port ou du pavillon sont des exemples des obstacles au fonctionnement efficace de la Commission. Les limites imposées à la participation à cet ORGP, découlant du statut légal de la CTOI en tant qu’organe au titre de l’Article XIV de l’Organisation de Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), entrent en conflit avec les dispositions de l’Accord des Nations Unies sur les stocks (UNFSA) et empêchent certains acteurs principaux de la pêche dans l’océan Indien de participer aux travaux de la Commission. La relation entre la CTOI et la FAO, principalement d’un point de vue budgétaire, a un impact négatif sur l’efficacité des travaux de la Commission, ni les Membres ni le Secrétariat n’ayant pleinement le contrôle du budget. Cela soulève également des questions quant au niveau de ?????? transparence dans les affaires fincières de la Commission. Le Comité recommande que l’Accord CTOI soit amendé ou remplacé par un nouvel instrument. Le choix entre ces deux options devrait tenir compte de l’intégralité des problèmes identifiés dans cette évaluation. II. Évaluation des performances de la Commission selon les critères arrêtés L’alyse basée sur les critères de performance a mis en évidence de nombreuses faiblesses dans les travaux de la Commission, dont les principales sont indiquées ci-dessous. Haut niveau d’incertitude Les données quanti tatives fournies pour de nombreux stocks sous mandat de la CTOI sont très limitées.Cela provient d’un manque de respect des mesures –une grande proportion des captures provent de pêcheries artisales sur lesquelles on ne dispose que de peu d’informations– et d’un manque de coopération de la part des non membres de la CTOI. Par ailleurs, les données déclarées à la CTOI sont souvent de mauvaise qualité. Cela contribue au fort niveau d’incertitude sur l’état de nombreux stocks sous mandat de la CTOI . Mauvais respect des mesures et faiblesses des moyens visant à répondre au non respect Il est courant que les mesures et obligations adoptées par la CTOI ne soient que peu respectées. La Commission, à ce jour, n’a pris que peu d’actions pour remédier à ce problème (il n’existe actuellement aucune sanction/pélité en cas de non respect). De plus, la liste des vires illicites, non déclarés et non réglementés (« INN ») ne s’applique qu’aux non membres. Besoins spécifiques des états en développement De nombreux États en développement conissent de sérieuses contraintes en terme de capacité/infrastructure qui limitent leur capacité à respecter leurs obligations, en particulier en termes de collecte, traitement et déclaration de données. Un certain nombre d’entre eux manquent également de l’expertise scientifique nécessaire et même lorsque cette expertise existe, des problèmes budgétaires limitent souvent leur participation aux réunions de la Commission, en particulier à celles du Comité scie ntifique et des groupes de travail. III. Au vu de ces conclusions, et en plus des recommandations spécifiques concernt chaque critère, le Comité d’évaluation attire l’attention de la Commission sur les problèmes globaux suivants Incertitude Régler le problème de l’incertitude sur les données et l’évaluation des stocks est l’une des actions les plus fondamentales et urgentes à entreprendre pour améliorer l’efficacité de la Commission. Cela nécessitera une gamme d’actions, dont les plus importante s sont : l’application de méthodes d’évaluation scientifiques adaptées aux données disponibles ; mise en place d’un programme régiol d’observateurs scientifiques pour améliorer la collecte des données sur les espèces cibles et accessoires ; amélioration de la collecte des données et de la capacité de déclaration pour les États en développement.Il est également crucial de faire participer les non membres pêchant dans la zone de compétence de la CTOI, afin de réduire l’incertitude. De même, il con viendra de mettre en place un cadre permettant d’agir en réponse à l’incertitude dans les avis scientifiques et d’améliorer le fonctionnement du Comité scientifique et des organes subsidiaires ainsi que la participation à leurs réunions. Application Il est impératif de renforcer la capacité du Comité d’application à contrôler la non application et à conseiller la Commission sur les actions pouvant être prises en réponse à la non application. Il conviendrait de prévoir des mécanismes de sanction en cas de non application, ainsi que des dispositions de réponses aux infractions. La résolution sur la mise en place de la liste INN devrait être amendée pour permettre l’inclusion de vires battant pavillon d’un membre de la Commission. Besoins particuliers des États en développement Il conviendrait d’augmenter l’effort fincier pour le développement des capacités des États en développement. La Commission devrait améliorer les mécanismes de fincement existants pour améliorer la capacité des État s en développement en matière de collecte, traitement et déclaration des données, ainsi qu’en matière de compétences scientifiques et techniques. Dans ce contexte, il faudrait envisager la possibilité de mettre en place un fonds spécial pour faciliter la participation aux travaux de la Commission et de ses organes subsidiaires. Il conviendrait également de renforcer le rôle et la capacité du Secrétariat à mener des actions ciblées de développement des capacités.

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