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Production alimentaire aquaponique à petite échelle – Élevage intégré de poissons et de plantes











Somerville, C., Cohen, M., Pantanella, E., Stankus, A. et Lovatelli, A. 2023. Production alimentaire aquaponique à petite échelle. Élevage intégré de poissons et de plantes. Document technique de la FAO sur les pêches et l’aquaculture n° 589. Rome, FAO. 





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    Book (stand-alone)
    Légumes secs et exploitations durables en Afrique subsaharienne 2018
    Also available in:

    En Afrique subsaharienne, l’insécurité alimentaire touche 153 millions de personnes (soit 25 pour cent environ de la population). Le problème pourrait encore s’aggraver du fait de la dégradation constante des sols entraînée par la diminution du taux de matière organique et les apports insuffisants en éléments nutritifs. Plus de 75 pour cent des terres agricoles africaines pourraient être classées comme «dégradées» d’ici à 2020. Cette situation est susceptible de mettre en péril la production alimentaire en Afrique subsaharienne, tant que le plan quantitatif que qualitatif, ainsi que la durabilité des systèmes de production agricole existants. L’utilisation d’engrais pourrait renverser la tendance; or l’Afrique a une capacité de production d’engrais presque inexistante (elle dispose principalement d’installations qui effectuent des mélanges de produits fertilisants). Les engrais proviennent d’autres régions que l’Afrique et sont transportés à grands frais sur de longues distances. L’accès des agriculteurs d’Afrique subsaharienne aux engrais est de ce fait très limité, ce qui accroît encore le risque de dégradation des sols. Appréciés pour leurs multiples avantages, les légumes secs sont cultivés depuis longtemps en Afrique subsaharienne. Les légumes secs, et les légumineuses en général, peuvent être très utiles du fait de leur capacité à fixer biologiquement l’azote atmosphérique et à améliorer le renouvellement biologique du phosphore; ils pourraient donc devenir la pierre angulaire de l’agriculture durable en Afrique. À cet égard, un corpus de travaux publiés souligne l’importance de la diversification des systèmes de production existants, et notamment avec des légumineuses, qui apportent des services environnementaux essentiels – en matière de lutte contre l’érosion du sol et de reconstitution des stocks de nutriments des sols, par exemple. La présente publication s’intéresse à certaines des stratégies prometteuses qui s’attachent à promouvoir la culture et l’utilisation des légumineuses dans les petites exploitations agricoles d’Afrique subsaharienne. Elle s’inscrit dans le sillage de l’Année internationale des légumineuses, initiative ayant pour objet de mettre en avant la contribution des légumes secs au bien-être de l’humain et à l’environnement. L’un des problèmes rencontrés à l’échelle mondiale tient au fait que les statistiques ne reflètent pas bien la diversité des légumes secs. On ne sait pas précisément quels légumes secs sont cultivés, ni où ils sont cultivés. De ce fait, leur importance pour l’Afrique subsaharienne est sous-estimée, et on a tendance à moins investir dans la recherche sur les légumineuses. Les systèmes de production agricole existants sont dominés par les céréales, et se prêtent donc bien à une diversification par l’utilisation de variétés locales ou nouvelles de légumineuses. Le système de culture mixte basé sur le maïs se développe rapidement et est un exemple de diversification de ce type, notamment avec des variétés de haricot. Cela s’explique en partie par le nombre élevé de variétés de haricots qui ont été mises au point, dans le cadre de partenariats menés sur des décennies et soutenus par l’Alliance panafricaine de recherche sur le haricot, afin de répondre aux demandes des marchés locaux et régionaux. Ces recherches sur le haricot ont notamment permis de lancer des activités pionnières de sélection végétale participative et de vulgarisation, en association avec des organisations communautaires et des chaînes de valeur participatives, et de s’intéresser aux systèmes semenciers informels. Cet exemple montre comment la recherche sur les légumes secs peut changer la donne pour les petites exploitations d’Afrique subsaharienne, en élargissant l’éventail de possibilités offertes par la génétique et en soutenant l’innovation. De nombreuses variétés privilégiées par les agriculteurs méritent d’être mises en avant, de même que certaines techniques, telles que l’innovant système à double culture de légumineuses (SDCL) récemment annoncé par le Gouvernement malawien. Parallèlement, la présente étude met en évidence un retard dans le lancement de variétés s’agissant de certains légumes secs et la nécessité de mener sans délai de nouvelles recherches sur l’adoption, les obstacles à l’adoption et l’impact de l’adoption de nouvelles variétés. Parmi les priorités de recherche figurent les travaux destinés à mieux faire connaître et à diffuser les propriétés associées aux types de légumes secs polyvalents, qui sont très appréciés en Afrique subsaharienne. Les différents types de légumes secs remplissent différentes fonctions et, de manière générale, les légumes secs polyvalents sont ceux qui répondent le mieux aux divers besoins des agriculteurs (produits alimentaires, combustible, fourrage et services écosystémiques comme la pollinisation). Un compromis est nécessaire entre l’indice de récolte et les autres fonctions, trop souvent négligées par les chercheurs et les décideurs, qui ont tendance à se soucier presque exclusivement de l’augmentation des rendements en graines. Une autre question sur laquelle il faudrait se pencher sans délai est celle de la résistance aux organismes nuisibles et des approches éducatives et conseils agronomiques visant à renforcer la protection intégrée (PI) contre les ravageurs. Enfin, le rôle de certaines légumineuses et de leurs propriétés biochimiques dans la promotion de la santé des écosystèmes et des communautés est un domaine d’étude crucial, qui apportera des solutions urgentes nécessaires aux agricultrices et à la pérennité des communautés.
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    Document
    Projet d’Afforestation et d’Agroforesterie de Boutili - B2A Project: Volet plantations agroforestières villageoises
    Le XVe Congrès forestier mondial, du 2 au 6 mai 2022
    2022
    Also available in:
    No results found.

    Il s’agit d’un projet d’agro-foresterie, situé en zone de savane à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Bangui. Le promoteur est un opérateur privé centrafricain, la société Centraforest, qui a conclu un partenariat public privé avec le Ministère des forêts de la RCA. L’opération déjà engagée va consister à créer 1000 ha de plantations privées et 200 ha de plantations villageoises pour la production de bois énergie et de vivriers. L’essence principale retenue est l’Acacia auriculiformis, qui présente de nombreux avantages : - d’être une légumineuse et de fertiliser naturellement les sols en synthétisant l’azote atmosphérique ; - d’assurer un bon rendement dans la production de bois et de charbon ; - d’être la plante-hôte de plusieurs chenilles comestibles et très prisées par les populations locales. Le projet est innovant à plus d’un titre : - premier projet de plantations agro-forestières, issu d’un partenariat public privé en RCA et financé en majeure partie par des fonds privés ; - premier projet de production ligneuse de cette taille, d’un apport significatif pour l’approvisionnement en bois énergie de Bangui ; - premier projet en RCA qui va associer les populations villageoises à la production de bois, de vivriers et de chenilles. Enfin, ce projet va contribuer à améliorer la résilience des populations rurales : - la création d'emplois va permettre d'éviter l'exode rural en créant des alternatives économiques durables dans les villages ciblés ; - des revenus directs vont être générés par le biais de paiements directs de salaires (plantations d'acacia, chaînes de valeur du bois de chauffage et des produits du bois, etc.) ; - la production locale de cultures vivrières va améliorer la sécurité alimentaire dans la zone ciblée et les revenus agricoles/forestiers vont augmenter grâce aux cultures vivrières associées aux acacias et aux plantations communautaires d'acacias qui vont être développées dans les villages. Mots clés : Aménagement des paysages, Développement économique, Gestion durable des forêts, Innovation, Mécanismes financiers ID: 3486881
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    Book (series)
    Dimensions humaines de l’approche écosystémique des pêches : une vue d’ensemble du contexte, des concepts, outils et méthodes 2010
    Also available in:

    Ce document a pour but de fournir une meilleure compréhension du rôle des composantes économiques, institutionnelles et socioculturelles dans le processus d’approche écosystémique des pêches (AEP) et d’examiner certaines méthodes et approches potentielles qui pourraient faciliter l’adoption d’une gestion écosystémique de la pêche. Il explore à la fois le contexte humain d’une approche écosystémique des pêches et les dimensions humaines impliquées dans la mise en oeuvre d’une AEP. En ce qui concerne ces dernières, le rapport fournit des informations de base qu’il est essentiel de comprendre avant de s’engager dans une AEP, y compris une compréhension des concepts et des questions clefs, de l’évaluation sociale, culturelle et économique des écosystèmes aquatiques, ainsi qu’une compréhension des nombreuses considérations politiques, légales, institutionnelles, sociales et économiques en rapport avec l’AEP. En ce qui concerne le fait de faciliter la mise en oeuvre d’une AEP, le rapport traite d’une série d’aspects spécifiques: (1) définir les limites, l’échelle et le champ d’application de l’AEP; (2) évaluer les différents avantages et coûts impliqués, du point de vue social, économique, écologique et de gestion; (3) utiliser des outils de prise de décision appropriés dans l’AEP; (4) créer et/ou adopter des mesures incitatives internes et des arrangements institutionnels pour promouvoir, faciliter et financer l’adoption d’une gestion écosystémique de la pêche; et (5) trouver des approches externes (qui ne sont pas liées à la pêches) appropriées pour financer la mise en oeuvre d’une AEP.

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