A - De la conception du projet
B - Du cadre institutionnel du projet
C - Du soutien du gouvernement au projet
D - De l'intégration du projet dans les programmes de développement national, recherche scientifique et développement forestier, les liens du PRONASEF avec les autres projets
E - De l'évaluation du personnel
F - Du bilan des résultats à la lumière des objectifs assignés
G - De l'intégration du projet au niveau régional impact, de l'absence du projet régional d'appui et de coordination
H - De la situation probable à la fin du projet et perspectives de durabilité des résultats
I - Du réaménagement budgétaire pour la période restante du projet
J - De l'installation des parcelles conservatoires
1. Constats:
- Pays sahélien à faible potentiel forestier, le Sénégal est confronté à une dégradation de plus en plus croissante de ses fragiles écosystèmes naturels, ce qui amplifie par voie de conséquence le phénomène de la désertification.- La conception du Projet National de Semences Forestière (PRONASEF) répond à un besoin réel du pays de disposer des semences forestières de qualité et en quantités suffisantes en vue de sous-tendre l'effort national de réhabilitation du couvert forestier.
- La loi sur la décentralisation, entrée en vigueur le 1er Janvier 1997, place désormais la gestion du domaine forestier protégé sous l'autorité des Collectivités locales.
- Divers avis souvent controversés ont été recueillis sur le terrain par la mission d'évaluation sur: la nature et la structuration du futur Centre de Semences Forestières, l'exclusivité ou non à donner à ce Centre dans la production des semences forestières, l'implication plus directe ou non des Inspections Régionales des Eaux et Forêts (IREF) dans la mise en œuvre du projet.
- L'objectif de développement du PRONASEF, tel que formulé est non seulement cohérent, mais reprécise aussi avec pertinence la place et l'importance du secteur forestier dans le développement durable du Sénégal, tout en mettant l'accent sur la lutte contre la désertification et l'autosuffisance alimentaire et énergétique.
- Cependant, les objectifs immédiats du PRONASEF ont été à la fois démesurément ambitieux, comme l'a souligné la mission d'évaluation à mi-parcours, et peu explicites quant à la finalité exacte du projet. En effet, la réalisation de l'objectif immédiat n° 1 était étroitement liée à la mise en œuvre du projet régional qui n'a pu démarrer à ce jour. Les deux autres objectifs immédiats se proposaient de produire en 5 ans de manière rentable des semences forestières de qualité dont le Sénégal a besoin, avant d'avoir préparé toutes les conditions minimales tant techniques, humaines, et promotionnelles, qu'institutionnelles de la filière semence forestière dans le pays. Aucune indication précise n'est donnée sur la structure et le moment de création juridique du Centre National de Semences Forestières, le PRONASEF n'étant qu'un projet.
2 Recommandations:
En considération des constats évoqués ci-dessus, la mission d'évaluation tripartite finale recommande:
1- La prolongation du PRONASEF pour une deuxième phase dont la durée sera fixée lors de sa formulation afin non seulement de consolider les acquis de la première phase, mais aussi de poursuivre, sur des bases plus solides dynamiques et participatives la préparation du matériel végétal amélioré et la mise au point de tous les mécanismes conditionnant la production suffisante et la diffusion à moindre coût des semences forestière de qualité.2- L'organisation et la tenue d'une concertation nationale, dans les meilleurs délais, regroupant les représentants des principaux acteurs impliqués dans le développement rural du pays. L'objet principal de cette réflexion collective consisterait à dégager un consensus national sur les questions controversées et encore non élucidées sur la filière semence forestière: la structure et l'organisation du Centre National de Semences Forestières, le niveau d'implication des Collectivités locales dans l'organisation et le fonctionnement tant du projet que du Centre.
3- La reformulation du projet en s'appuyant, notamment, sur les résultats de la concertation nationale. Les objectifs immédiats de la deuxième phase du projet devraient être centrés, entre autres, sur: la consolidation des acquis de la première phase, la poursuite des activités d'amélioration de la qualité physiologique des semences récalcitrantes et de la qualité génétique du matériel végétal, le renforcement des structures de terrain, la formation et l'animation des agents de terrain et des populations chargées de la production de la semence, la promotion de la semence forestière, la création du Centre National de Semences Forestières.
1- Constats
- Pour sa mise en œuvre, le PRONASEF était placé sous la tutelle du Ministère de l'Environnement et de la Protection de la Nature et rattaché à la DEFCCS. Dans l'organisation de la DEFCCS, le PRONASEF était considéré, à tort, comme projet régional, alors qu'il présente une vocation plutôt nationale.- La DRPF/IRSRA a été impliquée dans l'exécution du volet recherche en technologie et physiologie des semences et amélioration génétique du matériel végétal. La signature d'une convention entre la FAO et l'ISRA relative à la mise en œuvre de ce volet recherche a donné le sentiment que le PRONASEF était constitué de deux projets au lieu d'un.
L'organisation du PRONASEF se composait de:
- Une direction nationale et d'un conseiller technique principal;- Une division production de semences forestières;
- Une division diffusion de semences forestières;
- Quatre Antennes dont trois décentralisées à Kolda, Tambacounda et Saint-Louis et une quatrième gérée directement par la direction nationale à Dakar.
- Les relations de travail entre les Chefs d'Antenne et les Inspecteurs Régionaux des Eaux et Forêts n'ont pas été des plus confiantes. Basés au sein des IREF, les répondants régionaux n'ont pas été efficaces parce qu'éloignés des actions de terrain et ne disposant pas de moyens adéquats pour s'impliquer véritablement.
- Peu agressif, notamment auprès des Autorités Régionales, les projets et les ONG de terrain, le PRONASEF n'est pas bien connu en milieu rural.
2. Recommandation
Vu l'importance du cadre institutionnel pour l'exécution du projet et compte tenu des constats présentés ci-dessus, la mission d'évaluation tripartite finale recommande:
1- Le maintien de la DEFCCS comme cadre institutionnel du PRONASEF. Dans l'organisation de la DEFCCS, le PRONASEF devrait être considéré comme projet national et placé à un niveau tel qu'il puisse bénéficier d'une meilleure audience tant au sein de la DEFCCS qu'auprès d'autre projets et ONG relevant de la DEFCCS.5- L'amélioration des relations de travail entre: la DEFCCS et la DRPF. La convention de service entre la FAO et l'ISRA pourrait être remplacée par un protocole d'accord ou un contrat de service entre la DEFCCS et la DRPF.
La direction du PRONASEF devrait aussi améliorer ses rapports de travail avec la DEFCCS et la DRPF.
6- La modification de la structuration du PRONASEF dans le sens d'un allégement substantiel de la direction nationale et d'un renforcement significatif du rôle et du nombre des Antennes Régionales qui seraient directement rattachées aux IREF et s'occuperaient, entre autres des actions de reboisement. Les compétences de la direction nationale seraient axées, non pas sur la production et la diffusion des semences forestières améliorées, mais plutôt sur la mise en place des mécanismes structurants, à la fois, de préparation des activités des Antennes Régionales, de formation, de préparation des textes constitutifs du futur Centre National de semences Forestières, de création du Centre etc.
1 - Constats
L'appui du gouvernement au projet s'est concrétisé par:
- La mise en place du personnel nécessaire tel que prévu dans le document du projet;- La mise à disposition au projet de locaux qui ont été réhabilités pour abriter la direction nationale du projet;
- La mise à la disposition au projet, par la DRPF, de deux bureaux, d'une chambre froide, d'une pépinière et des terrains nécessaires à l'installation des essais;
- L'inscription au budget de l'Etat en 1994 et 1995 20 millions de F CFA pour couvrir les dépenses d'investissement et de fonctionnement au démarrage du projet.
- Le Comité Technique placé sous l'autorité du Ministre de l'Environnement et de la Protection de la Nature, et composé de: DEFCCS, DRPF, PRONASEF, CRPPF, Université de Dakar et ORSTOM, a eu beaucoup de difficultés à se mettre en place et à fonctionner.
- Les recherches d'amélioration génétique de plusieurs espèces forestières autochtones menées par la DRPF au profit du PRONASEF exigent du temps et des équipes de chercheurs dynamiques et stables;
- La faible implication des Autorités Régionales à la vie du PRONASEF n'a pas permis au projet de bénéficier de leur soutien sur le terrain.
2 - Recommandations:
Tenant compte de l'intérêt stratégique que le Gouvernement du Sénégal accorde à la semence forestière de qualité, la mission d'évaluation tripartite finale recommande:
7. Le maintien des acquis matériels et de personnel, et le renforcement de l'effort du Gouvernement en dotant les IREF de moyens de travail compatibles avec leur nouvelle mission d'accueillir en leur sein des Antennes du PPRONASEF;8. L'inscription dans le document de la deuxième phase du PRONASEF, de la création et du fonctionnement effectif du Comité Technique. Le non fonctionnement de ce Comité a handicapé le PRONASEF dans son action adéquate recherche - développement, vulgarisation des résultats, suivi et évaluation des activités etc.. La composition du Comité Technique mériterait d'être renforcé par les Représentants des Collectivités locales et de projets de reboisement.
9. Un engagement plus dynamiques de LA DRPF dans le processus d'amélioration génétique, notamment dans la mise en place des essais provenances et descendantes appelés à être convertis en vergers à graines de famille après 5 à 10 ans selon les espèces.
10. La promotion du PRONASEF auprès des Autorités Régionales par la DEFCCS et la direction nationale du projet.
1. Constats:
- Confronté à une dégradation des plus critiques de ses très faibles ressources forestières, le Gouvernement du Sénégal a inscrit, à son VIIème Plan quadriennal, la lutte contre la désertification comme entre autres priorités, avec comme principaux axes d'action: la préservation des écosystèmes naturels, l'aménagement des forêts classées avec la participation des populations riveraines et la promotion de la foresterie rurale. Cette priorité a été reconduite dans le VIIème Plan de développement économique et social (1989-1993) et le IXième Plan d'orientation de développement économique et social (1996-2001).- Tenant compte d'un contexte national et international très évolutif en matière de dégradation des forêts tropicales, le Gouvernement du Sénégal a élaboré et adopté successivement 1993 et 1997, le Plan d'Action Forestier du Sénégal et le Plan National d'Action pour l'Environnement. Ces deux plans constituent des outils de la politique forestière et environnementale de IXième Plan d'orientation et développement économique et social.
- Les programmes de développement, forestier y compris s'inscrivent désormais dans le cadre de la politique de régionalisation entrée en vigueur depuis le 1er Janvier 1997.
- La recherche forestière est mise en œuvre par le DRPF/ISRA qui est placée sous la tutelle du Ministère de l'Agriculture. L'ISRA comporte cinq (5) directions dont la DRPF qui travaille sur quatre (4) programmes majeurs:
· ressources et amélioration génétiques;
· agroforesterie;
· aménagement et sylviculture des formations naturelles;
· microbiologie, écologie et physiologie des ligneux.Le programme des ressources et améliorations génétiques exécute les opérations suivantes: évaluation des ressources phytogénétiques de multiplication, te physiologie et technologie des semences.
- Le PRONASEF n'a pas suffisamment développé les liens de travail avec les autres projets notamment ceux du secteur forestier.
2. Recommandations:
De ce qui précède, la mission d'évaluation tripartie finale recommande:
11- La structuration du PRONASEF dans sa deuxième phase, conformément aux dispositions de la nouvelle politique de décentralisation.12- La promotion et le raffermissement des liens du PRONASEF avec les autres projets.
1. Constat:
Il est difficile d'évaluer, sans risque, la pertinence du collectif de personnels qu'on a rencontrés que pendant quelques jours.
- Au delà de la qualité individuelle ou collective du personnel, il faut reconnaître que la direction du PRONASEF n'a pas pu constituer une équipe soudée au sein du projet capable de piloter efficacement celui-ci.
2. Recommandations:
13- Dans le but, d'une part d'apporter un sang et un élan nouveaux, et d'autre part de tenir compte des évolutions de la deuxième phase du projet, la mission d'évaluation tripartite finale estime que la direction et le personnel qui animeront cette 2è phase devront avoir des profils compatibles aux nouvelles orientations du projet.
1- Constat
a - Objectif immédiat 1
Le premier résultat peut être considéré comme entièrement atteint. Les équipements et constructions prévus ont été réalisés. Les quatre Antennes sont en place. Suite à la recommandation de la mission d'évaluation à mi-parcours, l'Antenne de Dakar vient d'être transférée à Sokone.
Le deuxième résultat était conditionné par la concrétisation du projet régional. Le non démarrage de ce projet régional n'a pas permis l'exécution du programme de formation. Néanmoins quelques agents du PRONASEF ont suivi des stages et participé aux séminaires et ateliers traitant des semences forestières.
Dans le cadre du troisième résultat, des séances de formation ont été organisées par le Centre Foret sur les thèmes à la fois généraux (la sylviculture) et spécifiques (prospection, récolte, préparation et conservation des semences) à l'intention des répondants du PRONASEF et des chefs de brigade.
Les populations riveraines des provenances sélectionnées ont suivi des séances d'information sur la sélection des arbres semenciers. Cependant, l'impact sur le terrain de l'effort de formation est très faible.
b - Objectif immédiat 2
Sur 10.000 kg de semences forestières prévus par an dans le premier résultat seulement 5.173 kg ont été produits et 3.991 kg diffusés en 4 ans de 1994 à 1997, soit 13% de taux de réalisation.
Le premier résultat n'ayant pas été entièrement atteint, les deuxième, troisième et quatrième ne l'ont pas été non plus.
c - Objectif immédiat 3
Dans le cadre du premier résultat; les réalisations suivantes ont été accomplies: optimisation des techniques de germination et d'élevage des graines d'Adansonia digitata, la mise au point des techniques de conservation des graines prétraitées d'Acacia raddiana, le test de l'effet du passage des semences de certaines légumineuses dans le tractus digestif des ovins, bovins et caprins, et l'optimisation de l'utilisation du canon à graines dans les opérations de scarification mécanique.
Sur 168 ha d'essais provenances/descendances pour 17 espèces prévus au deuxième résultat, seulement 33 ha concernant 5 espèces ont été mis en place dans 5 stations.
2- Bilan global:
Au vu de la synthèse des résultats présentés ci-dessous, la mission d'évaluation tripartite finale considère que le bilan global des résultats du projet est relativement faible.
Cependant des acquis fort appréciables ont été enregistrés quant à la mise en place des infrastructures, c'est-à-dire les constructions et les équipements et la réalisation des essais sur l'amélioration physiologique, sanitaire et génétique du matériel végétal.
1. Constat
Sur 9 projets nationaux de semences forestières et un projet régional d'appui et de coordination planifiés par le CILSS, le FAO et l'IUFRO dans le but de résoudre les problèmes d'approvisionnement en semences forestières des pays du CILSS, seulement 2 projets nationaux ont pu voir le jour. Il s'agit du Centre National de Semences Forestières CNSF de Ouagadougou et du PRONASEF.
Le deuxième résultat de l'objectif n° l n'a pas pu être atteint avec satisfaction du fait du non démarrage du projet régional.
Les cadres du PRONASEF et de la DRPF ont effectué des stages et voyages d'étude au de Ouagadougou et participé au colloque de Bamako.
2. Observations.
L'intérêt et la nécessité du projet régional passe avant tout par la réalisation des projets nationaux. Or à ce jour un centre national et un projet seulement sont en place.
Cela n'empêche nullement les échanges entre le CNSF de Ouagadougou et le PRONASEF, bien au contraire.
L'absence du projet régional ne devrait pas constituer un handicap insurmontable si la conception de projets nationaux tels que le PRONASEF fait abstraction de ce projet régional encore non opérationnel.
Dans la situation actuelle, le Burkina Faso et le Sénégal ont une longueur d'avance sur les autres pays du CILSS en matière de production de semences forestières de qualité.
Parmi les deux pays, celui qui réussira à développer son centre de semences forestières de qualité deviendra leader dans un domaine aussi stratégique que la semence forestière.
a) Situation probable à la fin du projet
Si la deuxième phase du PRONASEF est effectivement conçue et mise en œuvre telle que souhaitée par la recommandation n° 6, la fin du projet devrait correspondre au schéma probable suivant:
1- le Centre National de Semences Forestières du Sénégal CNSFS est crée et structuré,2- L'essentiel du matériel végétal amélioré est en place,
3- Les Groupements d'Intérêt Economique GIE, les privés, les paysans individuels sont formés, organisés et capables d'assurer pleinement les missions de production et de diffusion des semences forestières et fruitières améliorées.
4- Les IREF sont bien armées techniquement pour encadrer les producteurs,
5- Les missions du CNSFS étant essentiellement axées, non pas sur la production et la diffusion des semences forestières et fruitières améliorées, mais plutôt sur la coordination nationale des activités de production et diffusion des semences forestières au Sénégal. En d'autres termes le CNSFS jouerait le rôle d'interface entre les producteurs privés et les utilisateurs de semences forestières tout en garantissant le bon développement de la filière.
6- Les possibilités de privatiser certaines activités sont évidentes. Dès que le matériel végétal amélioré sera disponible pour une espèce donnée et les producteurs y relatifs formés et capables d'approvisionner le marché tant national que sous-régional, la privatisation sera de fait. Les activités de production et de diffusion des semences améliorées d'Anacardier ont toutes les chances d'être privatisées en premier, grâce aux résultats pertinents du projet Anacardier Sénégalo-Allemand (PASA)
b) Perspectives
La mission, ayant constaté l'existence d'une forte demande de semences fruitières qui n'est prise en compte par aucune structure, recommande que le PRONASEF dans sa deuxième phase s'intéresse aussi à cette question.
1- Constats
- Le PRONASEF devait se terminer en mars 1998. Dans le but d'éviter toute rupture dans les activités de récolte des semences pour la campagne de reboisement 1998, le projet a été prolongé de 4 mois, jusqu'en Juillet 1998.- La durée de cette prolongation n'a pas tenu compte des impératifs de temps pour la mission d'évaluation tripartite finale et la formulation de la seconde phase du projet.
- La dernière convention de service entre l'ISRA et la FAO pour les activités 1998 de la DRPF a été élaborée et envoyée à la FAO (siège). Si la fin du projet reste maintenue pour le 13 Juillet 1998, cela interviendrait en début de campagne de mise en place des essais provenances prévus par le DRPF, ce qui ne permettrait pas à la DRPF de réaliser convenablement son programme de 1998.
2- Recommandations
Afin de permettre une transition harmonieuse entre la première et la deuxième phase du projet, la mission d'évaluation tripartite finale recommande:
14. Une nouvelle prolongation de la 1ère phase du PRONASEF de 5 mois supplémentaires. La première phase du PRONASEF pourrait, de ce fait, prendre fin le 13 Décembre 1998.15. Une nouvelle révision budgétaire pour tenir compte d'un fonctionnement minimal du projet durant cette période. Ce fonctionnement devrait être, autant que possible réduit au strict minimum et comporter en particulier des activités relatives à: la concertation nationale (recommandation 2), la mission de formulation de la nouvelle phase du projet, l'installation par la DRPF des essais prévus en 1998 et la gestion des acquis du projet.
1 - Constats:
L'activité 2 du résultat 2 de l'objectif immédiat 3 prévoit la mise en place d'une, part, de 13 ha de plantations conservatoires ex situ de 2 espèces: Acacia raddiana et Eucalyptus camaldulensis, d'autre part 500 ha de conservatoires et pour 2 zones éco-géographiques soit en moyenne 100 ha conservés par an.
Ces parcelles conservatoires sont d'un grand intérêt et constituent un moyen efficace pour sauvegarder les ressources génétiques fortement menacées. i
2 - Recommandations
Aucune parcelle conservatoire n'ayant été mise en place au cours de la première i phase du PRONASEF, la mission d'évaluation tripartite finale recommande:
16- Le report in extenso de cette activité à la deuxième phase du PRONASEF. \ La forêt de Mbao peut, bien entendu, constituer un des sites de ces parcelles conservatoires.
