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Vers l'avenir que nous voulons - En finir avec la faim et engager la transition vers des systèmes agro-alimentaires durables







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    Vers l'avenir que nous voulons engager la lutte contre la faim et faire la transition vers des systémes agro-alimentaires durables - Brochure 2012
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    La possibilité de mener une vie saine et productive dépend de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Pourtant des centaines de millions de personnes souffrent de la faim et d’autres carences nutritionnelles, et la plupart d’entre eux tirent leurs moyens de subsistance de l’agriculture. Nous devons reconnaître que les millions de personnes qui gèrent les systèmes agricoles – depuis les producteurs les plus pauvres aux plus commerciaux – constituent le plus grand groupe de responsable s des ressources naturelles au monde. Leurs décisions, ainsi que celles de 7 milliards de consommateurs du monde, sont déterminantes pour la sécurité alimentaire mondiale et la santé des écosystèmes de la planète. Les conditions nécessaires pour assurer la sécurité alimentaire et la nutrition universelles, la sauvegarde responsable de l’environnement et une plus grande équité dans la gestion des aliments se rejoignent dans les systèmes alimentaires aux niveaux mondial, national et local.
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    Book (stand-alone)
    Légumes secs et exploitations durables en Afrique subsaharienne 2018
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    En Afrique subsaharienne, l’insécurité alimentaire touche 153 millions de personnes (soit 25 pour cent environ de la population). Le problème pourrait encore s’aggraver du fait de la dégradation constante des sols entraînée par la diminution du taux de matière organique et les apports insuffisants en éléments nutritifs. Plus de 75 pour cent des terres agricoles africaines pourraient être classées comme «dégradées» d’ici à 2020. Cette situation est susceptible de mettre en péril la production alimentaire en Afrique subsaharienne, tant que le plan quantitatif que qualitatif, ainsi que la durabilité des systèmes de production agricole existants. L’utilisation d’engrais pourrait renverser la tendance; or l’Afrique a une capacité de production d’engrais presque inexistante (elle dispose principalement d’installations qui effectuent des mélanges de produits fertilisants). Les engrais proviennent d’autres régions que l’Afrique et sont transportés à grands frais sur de longues distances. L’accès des agriculteurs d’Afrique subsaharienne aux engrais est de ce fait très limité, ce qui accroît encore le risque de dégradation des sols. Appréciés pour leurs multiples avantages, les légumes secs sont cultivés depuis longtemps en Afrique subsaharienne. Les légumes secs, et les légumineuses en général, peuvent être très utiles du fait de leur capacité à fixer biologiquement l’azote atmosphérique et à améliorer le renouvellement biologique du phosphore; ils pourraient donc devenir la pierre angulaire de l’agriculture durable en Afrique. À cet égard, un corpus de travaux publiés souligne l’importance de la diversification des systèmes de production existants, et notamment avec des légumineuses, qui apportent des services environnementaux essentiels – en matière de lutte contre l’érosion du sol et de reconstitution des stocks de nutriments des sols, par exemple. La présente publication s’intéresse à certaines des stratégies prometteuses qui s’attachent à promouvoir la culture et l’utilisation des légumineuses dans les petites exploitations agricoles d’Afrique subsaharienne. Elle s’inscrit dans le sillage de l’Année internationale des légumineuses, initiative ayant pour objet de mettre en avant la contribution des légumes secs au bien-être de l’humain et à l’environnement. L’un des problèmes rencontrés à l’échelle mondiale tient au fait que les statistiques ne reflètent pas bien la diversité des légumes secs. On ne sait pas précisément quels légumes secs sont cultivés, ni où ils sont cultivés. De ce fait, leur importance pour l’Afrique subsaharienne est sous-estimée, et on a tendance à moins investir dans la recherche sur les légumineuses. Les systèmes de production agricole existants sont dominés par les céréales, et se prêtent donc bien à une diversification par l’utilisation de variétés locales ou nouvelles de légumineuses. Le système de culture mixte basé sur le maïs se développe rapidement et est un exemple de diversification de ce type, notamment avec des variétés de haricot. Cela s’explique en partie par le nombre élevé de variétés de haricots qui ont été mises au point, dans le cadre de partenariats menés sur des décennies et soutenus par l’Alliance panafricaine de recherche sur le haricot, afin de répondre aux demandes des marchés locaux et régionaux. Ces recherches sur le haricot ont notamment permis de lancer des activités pionnières de sélection végétale participative et de vulgarisation, en association avec des organisations communautaires et des chaînes de valeur participatives, et de s’intéresser aux systèmes semenciers informels. Cet exemple montre comment la recherche sur les légumes secs peut changer la donne pour les petites exploitations d’Afrique subsaharienne, en élargissant l’éventail de possibilités offertes par la génétique et en soutenant l’innovation. De nombreuses variétés privilégiées par les agriculteurs méritent d’être mises en avant, de même que certaines techniques, telles que l’innovant système à double culture de légumineuses (SDCL) récemment annoncé par le Gouvernement malawien. Parallèlement, la présente étude met en évidence un retard dans le lancement de variétés s’agissant de certains légumes secs et la nécessité de mener sans délai de nouvelles recherches sur l’adoption, les obstacles à l’adoption et l’impact de l’adoption de nouvelles variétés. Parmi les priorités de recherche figurent les travaux destinés à mieux faire connaître et à diffuser les propriétés associées aux types de légumes secs polyvalents, qui sont très appréciés en Afrique subsaharienne. Les différents types de légumes secs remplissent différentes fonctions et, de manière générale, les légumes secs polyvalents sont ceux qui répondent le mieux aux divers besoins des agriculteurs (produits alimentaires, combustible, fourrage et services écosystémiques comme la pollinisation). Un compromis est nécessaire entre l’indice de récolte et les autres fonctions, trop souvent négligées par les chercheurs et les décideurs, qui ont tendance à se soucier presque exclusivement de l’augmentation des rendements en graines. Une autre question sur laquelle il faudrait se pencher sans délai est celle de la résistance aux organismes nuisibles et des approches éducatives et conseils agronomiques visant à renforcer la protection intégrée (PI) contre les ravageurs. Enfin, le rôle de certaines légumineuses et de leurs propriétés biochimiques dans la promotion de la santé des écosystèmes et des communautés est un domaine d’étude crucial, qui apportera des solutions urgentes nécessaires aux agricultrices et à la pérennité des communautés.
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    Book (stand-alone)
    La Situation Mondiale de l'Alimentation et de l'Agriculture 2010-2011
    Le rôle des femmes dans l'agriculture - combler le fossé entre les hommes et les femmes pour soutenir le développement
    2011
    Les femmes participent de manière considérable à l’économie rurale dans toutes les régions en développement. Si les rôles qu’elles assument sont différents selon les régions, on observe toutefois partout qu’elles ont un accès plus restreint que les hommes aux ressources et aux débouchés qui leur permettraient d’être plus productives. Un meilleur accès des femmes à la terre, aux animaux d’élevage, à l’instruction, aux services financiers et de vulgarisation, aux technologies et au mar ché de l’emploi rural se traduirait par une nette augmentation de leur productivité et par une amélioration de la production agricole, de la sécurité alimentaire, de la croissance économique et du bien-être social. Si l’écart qui sépare les hommes des femmes était comblé seulement en ce qui concerne les intrants agricoles, ce seraient environ 100 à 150 millions de personnes qui échapperaient à la faim. Il n’y a pas de solution passe-partout pour supprimer cet écart. Il existe en re vanche quelques principes élémentaires universels à suivre à ce sujet: les gouvernements, la communauté internationale et la société civile doivent travailler de concert pour supprimer la discrimination légale, promouvoir l’accès de tous aux ressources et aux marchés, garantir que les politiques et programmes agricoles favorisent l’équité hommes-femmes et donner voix au chapitre aux femmes, qui sont des partenaires du développement durable au même titre que les hommes. Parvenir à l’é galité hommesfemmes en permettant aux femmes d’être des intervenantes à part entière dans le secteur de l’agriculture n’est pas seulement juste. C’est aussi primordial pour le développement agricole et pour la sécurité alimentaire.

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