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L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2022

Réorienter les politiques alimentaires et agricoles pour rendre l’alimentation saine plus abordable












FAO, FIDA, OMS, PAM et UNICEF. 2022. L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2022. Réorienter les politiquesalimentaires et agricoles pour rendre l’alimentation saine plus abordable. Rome, FAO.





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    Book (series)
    Afrique – Aperçu régional de la sécurité alimentaire et de la nutrition 2023
    Statistiques et tendances
    2023
    Also available in:

    L'Afrique est confrontée à une crise alimentaire d'une ampleur sans précédent. On s'attend à ce que des millions de personnes soient touchées par une aggravation de la faim dans un avenir proche en raison des conséquences de la guerre en Ukraine, qui s'ajoutent aux effets dévastateurs des conflits, de la variabilité du climat et des extrêmes climatiques, des ralentissements et des fléchissements économiques, et des répercussions de la pandémie de covid-19 sur les personnes les plus vulnérables. Dans ce contexte, les inégalités sociales et de genre sont également en augmentation, les femmes et les filles étant parmi les plus touchées par ces chocs. Malgré les efforts déployés dans plusieurs pays, le continent africain n'est pas en passe d'atteindre les cibles en matière de sécurité alimentaire et de nutrition de l'objectif de développement durable Faim zéro pour 2030, ni les cibles de Malabo visant à éliminer la faim et toutes les formes de malnutrition à l'horizon 2025. Les estimations les plus récentes montrent qu'environ 282 millions de personnes (soit 20 pour cent de la population africaine) étaient sous-alimentées en 2022, soit 57 millions de personnes de plus depuis le début de la pandémie de covid-19. Environ 868 millions de personnes étaient en situation d'insécurité alimentaire modérée ou grave et plus d'un tiers d'entre elles – 342 millions de personnes – étaient en situation d'insécurité alimentaire grave. Cette édition du rapport présente les dernières analyses de la prévalence et des tendances de la sous-alimentation, de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition. En outre, elle inclut pour la première fois des estimations du coût et de l'abordabilité d'une alimentaire saine, qui sont des indicateurs utiles de l'accès économique des populations aux aliments nutritifs et à une alimentation saine. Le rapport montre qu'il est impératif que les pays intensifient leurs efforts s'ils veulent parvenir à un monde libéré de la faim et de la malnutrition à l'horizon 2030.
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    Book (series)
    L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2021
    Transformer les systèmes alimentaires pour que la sécurité alimentaire, une meilleure nutrition et une alimentation saine et abordable soient une réalité pour tous
    2021
    Ces dernières années, plusieurs grands facteurs sont intervenus qui font que le monde n’est plus en voie de mettre un terme à la faim et à la malnutrition sous toutes ses formes d’ici à 2030. Les difficultés n’ont fait que grandir en raison de la pandémie de covid-19 et des mesures qui ont été prises pour l’endiguer. Le présent rapport contient la première évaluation mondiale de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition pour l’année 2020 et donne une idée de ce à quoi ressemblerait la faim en 2030, dans un scénario encore compliqué par les effets prolongés de la pandémie de covid-19. On y trouvera aussi de nouvelles estimations du coût et de l’accessibilité économique d’une alimentation saine, qui fournissent un lien important entre les indicateurs de la sécurité alimentaire et de la nutrition et l’analyse de leur évolution. Au final, le rapport souligne la nécessité d’une réflexion plus approfondie sur ce qu’il convient de faire pour tenter de mieux remédier à la situation mondiale en matière de sécurité alimentaire et de nutrition. Pour nous permettre de mieux comprendre comment la faim et la malnutrition ont pu atteindre des niveaux aussi critiques, le présent rapport prend appui sur les analyses fournies dans les quatre éditions précédentes, qui ont produit un vaste ensemble de connaissances fondées sur des données factuelles concernant les principaux facteurs de l’évolution récemment constatée en matière de sécurité alimentaire et de nutrition. Ces facteurs, dont la fréquence et l’intensité vont croissant, sont les conflits, la variabilité du climat et les phénomènes climatiques extrêmes, et les ralentissements et les fléchissements économiques – tous exacerbés par les causes sous-jacentes de la pauvreté et par des inégalités très marquées et persistantes. Par ailleurs, des millions de personnes dans le monde connaissent l’insécurité alimentaire et diverses formes de malnutrition parce qu’elles n’ont pas les moyens financiers de se procurer une alimentation saine. Des mises à jour et des analyses supplémentaires ont été produites à partir d’une synthèse de toutes ces connaissances de manière à fournir une vue d’ensemble des effets conjugués des différents facteurs, effets qu’ils ont les uns sur les autres et sur les systèmes alimentaires, ainsi que de leurs répercussions sur la sécurité alimentaire et la nutrition dans le monde.
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    Book (stand-alone)
    Légumes secs et exploitations durables en Afrique subsaharienne 2018
    Also available in:

    En Afrique subsaharienne, l’insécurité alimentaire touche 153 millions de personnes (soit 25 pour cent environ de la population). Le problème pourrait encore s’aggraver du fait de la dégradation constante des sols entraînée par la diminution du taux de matière organique et les apports insuffisants en éléments nutritifs. Plus de 75 pour cent des terres agricoles africaines pourraient être classées comme «dégradées» d’ici à 2020. Cette situation est susceptible de mettre en péril la production alimentaire en Afrique subsaharienne, tant que le plan quantitatif que qualitatif, ainsi que la durabilité des systèmes de production agricole existants. L’utilisation d’engrais pourrait renverser la tendance; or l’Afrique a une capacité de production d’engrais presque inexistante (elle dispose principalement d’installations qui effectuent des mélanges de produits fertilisants). Les engrais proviennent d’autres régions que l’Afrique et sont transportés à grands frais sur de longues distances. L’accès des agriculteurs d’Afrique subsaharienne aux engrais est de ce fait très limité, ce qui accroît encore le risque de dégradation des sols. Appréciés pour leurs multiples avantages, les légumes secs sont cultivés depuis longtemps en Afrique subsaharienne. Les légumes secs, et les légumineuses en général, peuvent être très utiles du fait de leur capacité à fixer biologiquement l’azote atmosphérique et à améliorer le renouvellement biologique du phosphore; ils pourraient donc devenir la pierre angulaire de l’agriculture durable en Afrique. À cet égard, un corpus de travaux publiés souligne l’importance de la diversification des systèmes de production existants, et notamment avec des légumineuses, qui apportent des services environnementaux essentiels – en matière de lutte contre l’érosion du sol et de reconstitution des stocks de nutriments des sols, par exemple. La présente publication s’intéresse à certaines des stratégies prometteuses qui s’attachent à promouvoir la culture et l’utilisation des légumineuses dans les petites exploitations agricoles d’Afrique subsaharienne. Elle s’inscrit dans le sillage de l’Année internationale des légumineuses, initiative ayant pour objet de mettre en avant la contribution des légumes secs au bien-être de l’humain et à l’environnement. L’un des problèmes rencontrés à l’échelle mondiale tient au fait que les statistiques ne reflètent pas bien la diversité des légumes secs. On ne sait pas précisément quels légumes secs sont cultivés, ni où ils sont cultivés. De ce fait, leur importance pour l’Afrique subsaharienne est sous-estimée, et on a tendance à moins investir dans la recherche sur les légumineuses. Les systèmes de production agricole existants sont dominés par les céréales, et se prêtent donc bien à une diversification par l’utilisation de variétés locales ou nouvelles de légumineuses. Le système de culture mixte basé sur le maïs se développe rapidement et est un exemple de diversification de ce type, notamment avec des variétés de haricot. Cela s’explique en partie par le nombre élevé de variétés de haricots qui ont été mises au point, dans le cadre de partenariats menés sur des décennies et soutenus par l’Alliance panafricaine de recherche sur le haricot, afin de répondre aux demandes des marchés locaux et régionaux. Ces recherches sur le haricot ont notamment permis de lancer des activités pionnières de sélection végétale participative et de vulgarisation, en association avec des organisations communautaires et des chaînes de valeur participatives, et de s’intéresser aux systèmes semenciers informels. Cet exemple montre comment la recherche sur les légumes secs peut changer la donne pour les petites exploitations d’Afrique subsaharienne, en élargissant l’éventail de possibilités offertes par la génétique et en soutenant l’innovation. De nombreuses variétés privilégiées par les agriculteurs méritent d’être mises en avant, de même que certaines techniques, telles que l’innovant système à double culture de légumineuses (SDCL) récemment annoncé par le Gouvernement malawien. Parallèlement, la présente étude met en évidence un retard dans le lancement de variétés s’agissant de certains légumes secs et la nécessité de mener sans délai de nouvelles recherches sur l’adoption, les obstacles à l’adoption et l’impact de l’adoption de nouvelles variétés. Parmi les priorités de recherche figurent les travaux destinés à mieux faire connaître et à diffuser les propriétés associées aux types de légumes secs polyvalents, qui sont très appréciés en Afrique subsaharienne. Les différents types de légumes secs remplissent différentes fonctions et, de manière générale, les légumes secs polyvalents sont ceux qui répondent le mieux aux divers besoins des agriculteurs (produits alimentaires, combustible, fourrage et services écosystémiques comme la pollinisation). Un compromis est nécessaire entre l’indice de récolte et les autres fonctions, trop souvent négligées par les chercheurs et les décideurs, qui ont tendance à se soucier presque exclusivement de l’augmentation des rendements en graines. Une autre question sur laquelle il faudrait se pencher sans délai est celle de la résistance aux organismes nuisibles et des approches éducatives et conseils agronomiques visant à renforcer la protection intégrée (PI) contre les ravageurs. Enfin, le rôle de certaines légumineuses et de leurs propriétés biochimiques dans la promotion de la santé des écosystèmes et des communautés est un domaine d’étude crucial, qui apportera des solutions urgentes nécessaires aux agricultrices et à la pérennité des communautés.

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