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ArticleInfluence de la gestion des recrûs forestiers sur la succession de la végétation et la construction du paysage forestier du corridor Marojejy -Tsaratanana Madagascar
Le XVe Congrès forestier mondial, du 2 au 6 mai 2022
2022Also available in:
No results found.Dans le cadre de l’atténuation du changement climatique, les mécanismes tels que la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) visent à concilier la conservation des ressources forestières et la sécurité alimentaire. À Madagascar, le tavy ou culture sur abattis-brulis est la principale cause de déforestation, parce qu’avec ce système, les recrûs forestiers perdent leur capacité de se régénérer, mais deviennent directement des savanes. L’objectif de cet article est de caractériser les différents états de jachère composant le paysage forestier du corridor forestier Marojejy – Tsaratanana (COMATSA) et de transcrire la description paysanne des trajectoires de gestion des recrûs participant à la construction de ce paysage. La catégorisation des recrûs forestiers a été obtenue à travers une analyse phyto-sociologique. Les trajectoires de gestion des recrûs ont été décrites par les paysanslors de 13 entretiens individuels et 03 entretiens de groupe. Comme résultats, l’analyse phyto-sociologique a classé les 103 recrûs forestiers en cinq états de jachère. Ensuite, les paysans ont décrit trois catégories de trajectoire de gestion des recrûs selon la durée du passage de la forêt naturelle à la savane herbeuse et le niveau de résilience de la végétation, il s’agit de la : i) trajectoire courte, ii) trajectoire moyenne et iii) trajectoire longue. Le niveau de résilience de la végétation vers une formation arborée est étroitement lié à la gestion des recrus forestiers. Ainsi, un réaménagement du paysage à travers l’harmonisation des politiques forestières et des politiques agricoles est nécessaire. Mots clés: Agriculture, Aménagement des paysages, Déforestation et dégradation des forêts, Changement climatique, Gestion durable des forêts ID: 3481052 -
ArticleStratégie sylvopastorale et renouveau des pratiques pastorales en forêt au Maroc
Le XVe Congrès forestier mondial, du 2 au 6 mai 2022
2022Also available in:
No results found.Au Maroc, la forêt constitue une réserve pastorale à longueur d’année, et produit, en année normale, 1,5 milliard d’unités fourragères soit 17% du bilan fourrager national. La question pastorale constitue l’un des facteurs de désertification des formations forestières dans un contexte bioclimatique où l’aridité touche plus de 93% du territoire national. C’est ainsi que le département des Eaux et Forêts et ses partenaires ont élaboré en 2016 une stratégie sylvopastorale nationale. La vision retenue consiste à ce que les ressources sylvopastorales soient gérées durablement dans le long terme moyennant la bonne gouvernance de tous les biens, services que recèlent les territoires forestiers. Cette stratégie sylvopastorale est construite autour de six (6) axes stratégiques, à savoir : (i) la restauration des écosystèmes sylvopastoraux, (ii) l’organisation des éleveurs usagers et des pratiques pastorales en forêt, (iii) le développement socioéconomique des communautés pastorales, (iv) la recherche-développement autour de la thématique sylvopastorale, et (vi) le renforcement technique et organisationnel des services forestiers gestionnaires. Afin d’allier les interventions des différents partenaires institutionnels ainsi que la société civile et les organisations pastorales, cette nouvelle stratégie sylvopastorale constitue un cadre adéquat pour fédérer lesdits partenaires dans une logique de complémentarité entre les différents espaces de parcours en forêt et hors forêt. Mots clés : Sylvopastoral, stratégie, pratiques, organisation, forêt, Maroc ID: 3486523 -
ArticleAnalyse d’une stratégie de préservation des ressources naturelles du Parc National de Campo Ma’an (PNCM), dans la région du Sud Cameroun
Le XVe Congrès forestier mondial, du 2 au 6 mai 2022
2022Also available in:
No results found.Dans le cadre de cette recherche, une stratégie de préservation des ressources naturelles en plein cœur d’une forêt tropicale à l’instar du PNCM et ses environs revient à s’interroger sur les facteurs influençant le calcul de la valeur patrimoniale et d’existence. Objectifs spécifiques : - Déterminer la perception des parties prenantes des biens et services éco systémiques rendus par le PNCM - Déterminer les représentations des parties prenantes à la participation aux initiatives de conservation forestières dans et en périphérie du Parc - Déterminer la volonté à payer et à recevoir des parties prenantes dans la conservation du PNCM Le système PNCM s’inscrit dans un paysage complexe constitué des sous-systèmes en interaction. Elles donnent lieu à la soumission des autres entités sur le sous-système physique et la domination des intérêts des grands acteurs. L’enquête révèle que les populations s’intéressent d’avantage au Parc pour des retombées économiques, tandis que les exploitants et agro industries font prévaloir les retombées patrimoniales et écologiques. Par ailleurs, 83% des enquêtés s’opposent à l’existence du parc. Les raisons de cette opposition sont : la non-participation des populations à sa désignation, la mauvaise gestion des retombées du Pipeline Tchad-Cameroun, les faibles retombées du tourisme. Les faiblesses de gestion, la paupérisation et l’approche projet expliquent le sentiment général (98%) d’insatisfaction à propos de la foresterie sociale. En ce qui concerne la volonté de payer pour la conservation, 67% des enquêtés se disent prêts à payer pour que le Parc soit maintenu dans son état écologique actuel. Les motifs de paiement sont par ordre d’importance décroissante : assurer la durabilité de l’approvisionnement en aliments 30%, pour les générations futures 25%, lieu emblématique pour développer le tourisme 20%, pouvoir disposer d’un lieu de promenade pour moi et ma famille 14% , maintenir le terroir des peuples autochtones pygmées Bagyeli 11%. Les enquêtés essentiellement les hommes acceptent consacrés en moyenne 2 heures par jour pour les activités de conservation. En s’appuyant sur le montant du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) au Cameroun qui est approximativement de 75 USD, nous estimons le consentement à payer pour un enquêté à 4500USD par an. Mots clés: Parc Nationale de Campo ma’an (PNCM), stratégie de préservation, ressources naturelles, valeur patrimoniale et d’existence, consentement à payer ID: 3477868
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