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2021 a été déclarée par l’ONU Année internationale des fruits et légumes
©Unsplash/Taylor Kiser

AMÉLIORATION
DE LA NUTRITION

L’amélioration de la nutrition vise à éliminer la faim, concrétiser la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition sous toutes ses formes, notamment en promouvant des aliments nutritifs et en facilitant l’accès à des régimes alimentaires sains.

Better Nutrition

L’amélioration de la nutrition passe par:

  • le recul de la sous-alimentation, en particulier pendant les premières années de la vie, pour des individus en bonne santé, productifs;
  • la disponibilité d’aliments sains, condition nécessaire au bien-être général;
  • une plus grande sécurité alimentaire, conduisant à des prix alimentaires plus équilibrés et à un meilleur accès des populations modestes à tous les produits et services;
  • une meilleure sécurité sanitaire des aliments afin de préserver la santé publique et de réduire la mortalité prématurée des mères et des enfants due aux maladies non transmissibles;
  • une amélioration de la distribution dans le secteur alimentaire pour réduire les pertes et le gaspillage de nourriture et augmenter l’autosuffisance locale.

Contexte:
Comme beaucoup d’autres femmes congolaises, Georgette Iyenze s’est enfuie dans la forêt pour échapper à des affrontements intercommunautaires. Elle est ensuite rentrée chez elle, dans la province de Sankuru, avec trois de ses huit enfants en état de malnutrition sévère.

Actions de la FAO:
Grâce à des financements de la Belgique et de l’Union européenne, la FAO s’est attaquée à la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans et chez les femmes enceintes et allaitantes, dans la province de Sankuru. Le projet a confié à la communauté le soin de dépister les enfants à leur domicile. Chaque ménage a reçu le matériel nécessaire pour cultiver des légumes. Des démonstrations de cuisine ont également aidé les femmes à nourrir leurs enfants avec des aliments sains.

Résultats:
Georgette Iyenze s’est rendue deux fois par semaine au centre de santé de Sankuru pour assister aux démonstrations de cuisine nutritive organisées par le personnel de la FAO avec l’équipe médicale du centre et l’ONG congolaise Cœur de Compassion. Les données recueillies en 2019 ont montré que le centre de santé avait traité 220 enfants atteints de malnutrition dans le secteur et que, grâce aux formations sur la nutrition, 32 enfants ne souffraient plus de malnutrition.

Impact:
Grâce aux actions menées par la FAO sur plusieurs fronts, un plus grand nombre d’enfants ont pu bénéficier d’une nutrition adéquate au cours des 1 000 premiers jours de leur vie. Son travail renforce la sécurité alimentaire à la fois à court terme, en réduisant l’émaciation et le retard de croissance, et à long terme, en posant les fondements d’une meilleure santé pour les générations futures.

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO:
LA DIVERSIFICATION DE L’ALIMENTATION FAIT RECULER LA MALNUTRITION

CIBLE 2.1 Indicateur 2.1.1

Prévalence de la sous-alimentation

four betters
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Récolte de pommes de terre dans la réserve de faune à okapis, en République démocratique du Congo
©FAO/Thomas Nicolon

MOZAMBIQUE, ÉTAT PLURINATIONAL DE BOLIVIE, NÉPAL, CAMBODGE, SÉNÉGAL, TOGO ET EL SALVADOR: GARANTIR LE DROIT À L’ALIMENTATION

CIBLE 2.1 Indicateur 2.1.2

Prévalence d’une insécurité alimentaire modérée ou grave, évaluée selon l’échelle de mesure de l’insécurité alimentaire vécue (échelle FIES)

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Contexte:
L’alimentation est un droit de la personne humaine, inscrit dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Pour encourager sa mise en œuvre, les États Membres de la FAO ont adopté les Directives volontaires sur le droit à l’alimentation.

Actions de la FAO:
L’Organisation a travaillé au Kenya, au Mozambique, au Sénégal et au Togo, dans l’État plurinational de Bolivie et en El Salvador, et au Cambodge et au Népal pour aider à concrétiser le droit à l’alimentation des groupes vulnérables. Des rencontres de cocréation des savoirs, des dialogues sur les politiques et des partenariats ont permis de définir des normes et de développer les capacités institutionnelles.

Résultats:
Le Secrétariat technique pour la sécurité alimentaire et la nutrition du Mozambique, le Conseil national bolivien pour l’alimentation et la nutrition, et le Conseil national pour la sécurité alimentaire et la nutrition du El Salvador ont été renforcés pour assurer le pilotage des processus normatifs et d’élaboration des politiques en matière de droit à l’alimentation. Le Népal a inscrit ce droit dans sa Constitution. Des consultations régionales d’experts organisées en Colombie, au Kenya et au Sénégal ont rassemblé des spécialistes de l’alimentation, des parlementaires et des responsables publics, dont le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation. Des études menées au Cambodge, au Sénégal et au Togo ont analysé l’impact des politiques en matière de genre dans ce domaine.

Impact:
Les Directives sur le droit à l’alimentation ont influencé les actions menées dans le monde pour éliminer la faim et la malnutrition. Fondées sur les droits de la personne humaine, elles restent pleinement d’actualité dans le contexte du Programme 2030.

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Dans une cantine de Brasília (Brésil).Le programme d’alimentation scolaire du pays est un exemple pour le monde entier
©FAO/Ubirajara Machado

Contexte:
La forme de malnutrition la plus mortelle, l’émaciation, est caractérisée par une détérioration rapide de l’état nutritionnel dans un laps de temps très court chez les enfants de moins de cinq ans; elle est associée à un risque de décès multiplié par douze.

Actions de la FAO:
À la demande du Secrétaire général des Nations Unies, la FAO et différentes institutions partenaires ont élaboré et financent ensemble un Plan d’action mondial sur l’émaciation chez les enfants. Il vise à abaisser la prévalence de l’émaciation chez les enfants, à moins de 5 pour cent d’ici à 2025 et à moins de 3 pour cent d’ici à 2030. Les recommandations énoncées dans les documents de stratégie nationaux ont été comparées au Plan d’action mondial afin d’évaluer les engagements des gouvernements. Cette analyse a conduit à la publication de cartes d’état des lieux sur les politiques des pays.

Résultats:
La FAO a élaboré un tableau de bord interactif global et simple d’emploi, organisé par pays, système et action prioritaire. Le Plan d’action mondial a également introduit une série de notes d’orientation propres à chaque secteur pour accompagner les pouvoirs publics et les partenaires, en s’appuyant sur l’expérience de 12 pays.

Impact:
Par des actions d’information et de soutien en matière de politique publique, la FAO contribue à préserver et améliorer la nutrition des populations à risque et touchées par des crises. L’Organisation encourage la mise en place d’un environnement favorable pour renforcer l’articulation entre aide humanitaire, développement et paix afin d’améliorer la nutrition et d’atteindre l’ODD2 «Faim zéro».

CONCEVOIR DES POLITIQUES PUBLIQUES ET UTILISER DES CHEMINS D’IMPACT CAPABLES DE RÉDUIRE LA MALNUTRITION ET L’ÉMACIATION CHEZ LES ENFANTS

CIBLE 2.2 Indicateur 2.2.2

Prévalence de la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans, par forme (surpoids et émaciation). Concerne aussi l’ODD3 (bonne santé et bien-être)

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CIBLE 3.2 Indicateur 3.2.1

Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans

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Au Soudan du Sud, des mères déplacées dans leur propre pays amènent leurs enfants dans un centre de soins pédiatriques de Médecins Sans Frontières (MSF)
© FAO/Giuseppe Carotenuto

ALIMENTATION SCOLAIRE ISSUE DE LA PRODUCTION LOCALE: AMÉLIORER LA NUTRITION DE L’ENFANT TOUT EN SOUTENANT LES PETITS AGRICULTEURS

CIBLE 2.2 Indicateur 2.2.2

Prévalence de la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans, par forme (surpoids et émaciation). Concerne aussi l’ODD3 (bonne santé et bien-être)

four betters

CIBLE 3.2 Indicateur 3.2.1

Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans

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Contexte:
Les programmes d’alimentation scolaire permettent de nourrir les enfants et d’étendre l’accès à l’éducation. De plus, un nombre croissant d’autorités publiques achètent à des petits producteurs locaux les denrées utilisées pour préparer les repas scolaires («alimentation scolaire issue de la production locale»).

Actions de la FAO:
Les bailleurs de fonds étant de plus en plus sollicités pour financer des initiatives nationales d’alimentation scolaire, la FAO s’est engagée aux côtés du Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) et du Fonds international de développement agricole (FIDA) dans la Fondation mondiale pour la nutrition des enfants, le Partenariat pour le développement de l’enfant, et le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique.

Résultats:
La FAO a aidé l’Angola, le Honduras et le Pérou à intégrer le poisson dans leurs programmes nationaux d’alimentation scolaire, les encourageant à faire une place aux artisans-pêcheurs et aux petits aquaculteurs dans leurs systèmes de passation de marchés.

Impact:
Les programmes d’alimentation scolaire issue de la production locale stimulent la production alimentaire locale, créent des débouchés pour les producteurs et transformateurs ruraux ayant peu accès aux marchés, et contribuent au développement socioéconomique des communautés. Au Honduras, la FAO a constaté un «taux d’acceptabilité» – qui évalue dans quelle mesure les enfants sont prêts à manger le poisson – de 100 pour cent pour les plats de tilapia dans les trois écoles testées; au Pérou, les taux d’acceptabilité pour les anchois salés sous vide, qui peuvent se conserver 12 mois, atteignait 88 pour cent. Les taux d’acceptabilité étaient également élevés en Angola pour la soupe de poisson, la tourte au poisson et les croquettes de poisson à base de maquereau en poudre.

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L’Initiative de la FAO «L’Amérique latine et les Caraïbes libérées de la faim» en action à Aldea el Horizonte (Guatemala)
©NOOR for FAO/Pep Bonet

Contexte:
Les agriculteurs ont un moyen d’augmenter leur pouvoir de négociation en se regroupant pour travailler la terre et commercialiser leur production, sur la base d’accords conclus avec les acheteurs. Dans le sud et le centre du Kenya, quelque 15 000 agriculteurs se sont réunis en groupements de 15 à 30 producteurs. Plusieurs groupements de producteurs constituent à leur tour une union locale qui est normalement immatriculée auprès de l’autorité du comté.

Actions de la FAO:
La FAO a soutenu le processus d’association et aidé à dispenser aux groupements de producteurs des formations sur l’agriculture de conservation et sur la réduction des coûts de production et des pertes après récolte, les normes de qualité et la sélection et le conditionnement de leur production.

Résultats:
Les revenus des agriculteurs ont augmenté et sont devenus plus réguliers. Par le biais des groupements de producteurs et des unions locales, les agriculteurs peuvent aussi accéder à des prêts pour acheter moins cher des semences, des engrais et des pesticides, et également louer du matériel.

Impact:
La FAO joue un rôle essentiel en matière de suivi, d’analyse et de diffusion des données sur les prix alimentaires tout au long de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, depuis les producteurs jusqu’aux consommateurs, aussi bien sur les marchés intérieurs qu’internationaux. En appuyant l’établissement de groupements de producteurs et d’unions locales, la FAO agit également en faveur de prix à la production plus justes et de moyens d’existence plus stables.

Kenya:
LES AGRICULTEURS ONT GAGNÉ EN INFLUENCE EN SE REGROUPANT POUR CULTIVER LA TERRE ET VENDRE LEURS PRODUITS

CIBLE 2.c Indicateur 2.c.1

Indicateur d’anomalies des prix alimentaires

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Récolte de sorgho, une culture résistante à la sécheresse qui constitue un aliment de base dans le comté de Tharaka Nithi (Kenya)
©FAO/Tian Cai
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