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La FAO est la principale institution des Nations Unies chargée des montagnes
©Unsplash/Jurgen Scheeff

AMÉLIORATION DE
L’ENVIRONNEMENT

L’amélioration de l’environnement vise à protéger et restaurer les écosystèmes terrestres et marins, promouvoir leur utilisation durable et lutter contre le changement climatique (réduction, réutilisation, recyclage et gestion des résidus) grâce à des systèmes agroalimentaires plus efficaces, inclusifs, résilients et durables.

Better environment

L’amélioration de l’environnement passe par:

  • la conservation de la biodiversité endémique, afin que les communautés locales puissent continuer d’utiliser les espèces endémiques à des fins alimentaires, agricoles et médicinales;
  • la protection des races locales pour permettre aux communautés locales de maintenir leurs moyens d’existence traditionnels;
  • la mise en œuvre de pratiques, de politiques et de programmes agricoles climato-intelligents afin d’atténuer les effets du changement climatique et de rendre les communautés locales résilientes face à l’évolution du climat;
  • l’accroissement des stocks de poisson, qui profite aux communautés de pêcheurs, en particulier dans les zones côtières vulnérables;
  • la protection des écosystèmes marins, qui se traduit par un meilleur accès des petits pêcheurs aux ressources marines, et par une amélioration des droits d’accès lorsqu’ils sont associés à la gestion de ces ressources;
  • la conservation des écosystèmes forestiers pour garantir la fourniture de services écosystémiques forestiers à tous, et plus spécialement aux communautés locales et montagnardes.

Mali:
PROTÉGER ET PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ DES SEMENCES POUR AMÉLIORER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES AGROALIMENTAIRES ET SÉCURISER LA PRODUCTION ALIMENTAIRE

CIBLE 2.5 Indicateur 2.5.1

Nombre de ressources génétiques a) végétales et b) animales destinées à l’alimentation et à l’agriculture sécurisées dans des installations de conservation à moyen ou à long terme

four betters

Contexte:
La biodiversité des cultures fortifie les systèmes agroalimentaires face au changement climatique, aux espèces envahissantes, à la pollution, à l’étalement urbain et à l’usage abusif des terres. Au Mali, par exemple, le riz et le millet sont des aliments de base. Mais les rendements ont chuté à cause de la sécheresse, qui a ravagé 80 pour cent des cultures de riz pluvial.

Actions de la FAO:
Le Fonds fiduciaire pour le partage des avantages, créé par le Traité international de la FAO sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, aide les agriculteurs des pays en développement à sauvegarder et utiliser la diversité phytogénétique pour assurer la sécurité alimentaire. Au Mali, on a pu ainsi identifier grâce au Fonds des variétés de riz locales à la fois robustes et à haut rendement.

Résultats:
Le travail du Fonds avec les producteurs locaux et les communautés à travers l’Institut d’économie rurale a permis de préserver 266 variétés locales de riz, et d’identifier celles qui donnent un rendement maximal tout en étant tolérantes à la sécheresse et à l’excès d’eau. Des mesures ont été prises pour améliorer l’accès des producteurs à ces variétés, dont des graines ont aussi été envoyées récemment à la Réserve mondiale de semences du Svalbard.

Impact:
En contribuant à la gestion durable des ressources génétiques des plantes cultivées dans les pays en développement, le Fonds a renforcé la sécurité alimentaire et amélioré les moyens d’existence de plus d’un million de personnes.

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La FAO a distribué de grandes quantités de semences de céréales améliorées et d’engrais dans la région de Mopti (Mali)
©FAO/B.Geers

Contexte:
Les forêts contribuent de façon essentielle à maintenir notre planète en bonne santé. Le fait que 11 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre soient liées à la déforestation est dramatique.

Actions de la FAO:
La FAO a aidé une quarantaine de pays à accéder aux ressources du Fonds vert pour le climat (FVC) dans le but d’atteindre les objectifs climatiques. L’un des projets vise à réduire la déforestation en Argentine. Un autre propose des solutions énergétiques moins émettrices pour l’habitat rural en Arménie. Un autre encore porte sur la sauvegarde des paysages au Népal. Et le premier projet africain FAO-FVC s’emploiera à développer la production cacaoyère sans déboisement en Côte d’Ivoire.

Résultats:
En Argentine, près de 3 000 familles locales et autochtones sont associées à des activités d’aménagement du territoire visant à restaurer les forêts naturelles et à prévenir les feux de forêt ou à y répondre. En Arménie, le projet du FVC encouragera l’utilisation de poêles améliorés pour diminuer la consommation de bois de 30 pour cent. Au Népal, le projet du FVC aidera près de 200 000 foyers à atténuer les effets des phénomènes météorologiques extrêmes. En Côte d’Ivoire, le projet encourage les systèmes agroforestiers de production cacaoyère naturellement ombragés.

Impact:
Les communautés étant associées à la gestion de leurs propres ressources, il y aura moins de risques que des forêts soient défrichées illégalement. En favorisant l’appropriation et l’engagement, on fait aussi reculer les causes de la déforestation par le fait que le bois et les autres produits comme le miel et les fruits à coque sont produits et vendus dans des conditions durables.

FONDS VERT POUR LE CLIMAT:
DES PROJETS NOVATEURS POUR LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS LE MONDE ENTIER

CIBLE 13.a Indicateur 13.a.1

Montants (en dollars des États-Unis) fournis et mobilisés chaque année par rapport à l’objectif actuel de mobilisation collective au titre de l’engagement de 100 milliards de dollars jusqu’en 2025

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En Arménie, la forêt reprend ses droits dans la région de Lori
©FAO/Karen Minasyan

OCÉANS DU GLOBE:
RENFORCER LES INSTITUTIONS POUR LUTTER CONTRE LA SURPÊCHE

CIBLE 14.4Indicateur 14.4.1

Proportion de stocks de poissons dont le niveau est biologiquement viable

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Contexte:
Indispensables à nos écosystèmes, les océans sont extrêmement complexes à gérer. Aucun pays n’administre seul ce que l’on appelle les zones hors juridiction nationale (ABNJ), mais tous ont en commun le devoir de les protéger.

Actions de la FAO:
Le Programme Common Oceans ABNJ (2014–2019) a amélioré la gestion des pêches et la conservation de la biodiversité. Financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et piloté par la FAO, le Programme a contribué à réduire la surpêche du thon, à protéger la vie marine, à préserver des écosystèmes vulnérables, et à lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INDNR).

Résultats:
Dix-huit nouveaux sites ont été créés pour protéger la vie marine menacée, diminuer la mortalité des mammifères marins, et attirer des investissements pour combattre la pêche INDNR. Sur les 13 principaux stocks de thon commerciaux, huit ne sont plus en surpêche. Une seconde phase du Programme a été approuvée, pilotée par la FAO et mise en œuvre conjointement par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).

Impact:
Le Programme a recueilli des données et réalisé des études sur les effets des activités de pêche dans les zones océaniques ABNJ. Il a aussi permis directement de réduire le nombre de mammifères marins pêchés involontairement («captures accidentelles»). Grâce à ce programme surtout, des espèces de poisson surexploitées sont revenues à des niveaux durables.

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La ferme piscicole de Volma dans le district de Cherven, près de Minsk (Bélarus)
©FAO/Sergei Gapon

Contexte:
Les forêts de la planète continuent de reculer à un rythme alarmant. Il est indispensable d’avoir des systèmes de surveillance locale de qualité pour suivre les succès et les échecs et pour stimuler et multiplier les investissements dans ce domaine.

Actions de la FAO:
Dans le nord-est du Nicaragua, la FAO a compté les arbres en passant contrat avec un prestataire de services internet par satellite et en lançant une opération de cartographie participative. Les données ont été injectées dans l’outil Open Foris de la FAO, Collect Earth, qui utilise des images de la NASA, de l’Agence spatiale européenne, de Google Earth et des données sur la planète de l’Initiative internationale de la Norvège pour le climat et les forêts. Les données validées compilées dans Collect Earth sont ensuite versées dans le Système d’accès, de traitement et d’analyse des données d’observation de la Terre (SEPAL) de la FAO.

Résultats:
Les experts et les habitants du Nicaragua ont pu mettre à jour de précédentes enquêtes et suivre les progrès de la restauration du couvert forestier. Le «mapathon» organisé dans ce pays a été suivi d’un autre en Éthiopie. Dans une région de l’Inde, les participants locaux ont recensé les points où un couvert forestier était présent et ceux où il était possible de planter des arbres supplémentaires. Dans un district du Rwanda, le mapathon a fait apparaître une plus grande quantité d’arbres que celle à laquelle on s’attendait.

Impact:
Les mapathons offrent un nouveau moyen d’associer différentes parties prenantes, notamment les responsables publics chargés des forêts, qui ont leurs priorités, et les petits exploitants, qui ont les leurs. Grâce à l’utilisation de séries de données satellite historiques, ces exercices permettent aux pouvoirs publics d’adopter une gestion adaptative face à l’évolution du climat.

ÉTHIOPIE, INDE, NICARAGUA ET RWANDA:
LA TECHNOLOGIE GÉOSPATIALE AU SERVICE DE LA SURVEILLANCE DU REBOISEMENT

CIBLE 15.1 Indicateur 15.1.1

Surface des zones forestières, en proportion de la surface terrestre

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Collect Earth offre une image très nette de la présence et de l’absence d’arbres
©FAO

INDICE DE COUVERT VÉGÉTAL MONTAGNEUX:
DES MÉTHODES NOVATRICES POUR SURVEILLER LA SANTÉ DES ÉCOSYSTÈMES DE MONTAGNE

CIBLE 15.4 Indicateur 15.4.2

Indice de couvert végétal montagneux

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Contexte:
Les écosystèmes montagnards sont une source de ressources vitales pour une part importante de la population mondiale. Ils sont hélas particulièrement vulnérables au changement climatique, ce qui est d’autant plus grave que l’insécurité alimentaire y est élevée.

Actions de la FAO:
Avec le Centre mondial de surveillance pour la conservation du Programme des Nations Unies pour l’environnement, la FAO a élaboré des outils gratuits «open source» afin de renforcer les capacités techniques nationales de communication de rapports sur indice de couvert végétal montagneux.

Résultats:
La FAO a conclu des accords avec des fournisseurs de données pour l’utilisation d’images d’observation de la Terre. L’Organisation a également mis au point une méthode conçue pour simplifier et automatiser la mesure et le suivi de l’indice de couvert végétal montagneux à partir de produits d’observation de la Terre. En 2021, cette méthode a valu à la FAO de se voir décerner le Prix GEO des objectifs de développement durable dans la catégorie «Organisme responsable d’ODD».

Impact:
Les données d’observation de la Terre contribuent à la fois directement et indirectement à améliorer la disponibilité, la qualité et l’homogénéité des indicateurs des ODD. Dans le cadre de son travail d’amélioration permanente du suivi des progrès réalisés en direction des ODD, la FAO est ainsi amenée à collaborer avec les États Membres et d’autres organisations pour perfectionner la méthode de mesure de l’indice du couvert forestier montagneux.

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Surveillance de l’environnement andin au Pérou
©FAO/Edson Vandeira
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