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La FAO défend une alimentation saine et abordable pour tous
©Adobe/Sukjai

AMÉLIORATION DES
CONDITIONS DE VIE

L’amélioration des conditions de vie vise à promouvoir une croissance économique inclusive en réduisant les inégalités (entre zones urbaines et zones rurales, pays riches et pays pauvres, femmes et hommes).

Better life

L’amélioration des conditions de vie passe par:

  • l’augmentation des revenus des petits producteurs alimentaires, qui contribue au bien-être général de leurs communautés;
  • l’allocation de dépenses publiques au secteur agricole, afin d’aider les communautés rurales, fortement tributaires de l’agriculture, à s’assurer des moyens d’existence;
  • la sécurisation de l’accès au foncier par la promotion de la propriété ou de droits renforcés sur les terres agricoles, qui permet aux femmes et aux hommes de bâtir des communautés prospères;
  • l’accès des femmes à la propriété et au contrôle des terres, qui devrait réduire les inégalités entre les genres et avoir ainsi des effets positifs sur le bien-être de la communauté tout entière.

Contexte:
Au Rwanda, la terre est fertile dans le district de Rubavu, mais la plupart des agriculteurs n’ont pas accès à des semences ni à des engrais et ne connaissent pas les bonnes pratiques agraires. Conséquence: on trouve dans cette région les taux de malnutrition les plus élevés du pays.

Actions de la FAO:
En 2017, Christine Mushimirimana a été sélectionnée pour faire partie des 600 participants au projet de protection sociale de la FAO. Elle a reçu deux chèvres, de quoi planter des avocatiers, et des graines de légumes. Elle a également bénéficié de séances de formation sur la production de légumes et l’élevage de petits animaux dans une école pratique d’agriculture et d’apprentissage à la vie. Des cours ont également été dispensés sur le secteur agroalimentaire, la nutrition, l’égalité des genres et l’éducation financière. Enfin, les participants ont été encouragés à former des groupes d’épargne et de crédit, chaque membre devant y verser chaque semaine 400 francs rwandais (0,40 USD).

Résultats:
Christine Mushimirimana a fait pousser les plants d’avocat, qui ont donné dès la première récolte beaucoup plus de fruits que ce que sa famille était capable de consommer. Elle a alors contracté un emprunt auprès du groupe et commencé un petit commerce de fruits et légumes sur un marché le long de la grande route.

Impact:
Les mesures de protection sociale sont essentielles pour faire reculer la pauvreté et la faim, particulièrement dans les zones rurales. Elles permettent aux petits producteurs de gérer les risques, d’entreprendre davantage d’activités économiques et productives, et de regarder l’avenir sans craindre l’insécurité alimentaire.

Rwanda:
DES MESURES DE PROTECTION SOCIALE POUR PERMETTRE AUX PETITES AGRICULTRICES DE DÉVELOPPER LEURS ACTIVITÉS

CIBLE 2.3 Indicateur 2.3.2

Revenu moyen des petits producteurs alimentaires, selon le sexe et le statut d’autochtone

four betters
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Au Rwanda, dans les écoles Farmafield, les agriculteurs apprennent à diversifier leurs techniques pour obtenir de meilleurs rendements
©FAO/Marco Longari

RÉPUBLIQUE BOLIVARIENNE DU VENEZUELA: LES FEMMES AUTOCHTONES AUX COMMANDES POUR RESTAURER ET PROTÉGER LA RÉSERVE FORESTIÈRE D’IMATACA

CIBLE 5.a Indicateur 5.a.1

a) Proportion de la population agricole totale ayant des droits de propriété ou des droits garantis sur des terres agricoles, par sexe; b) proportion de femmes parmi les titulaires de droits de propriété ou de droits garantis sur des terrains agricoles, par type de droit

four betters

Contexte:
La communauté autochtone Kariña vit dans la réserve forestière d’Imataca, qui abrite des jaguars, des tapirs, des singes hurleurs et l’immense harpie féroce. Cette biodiversité et l’occupation ancestrale de ces terres par les Kariña n’ont pas empêché l’implantation d’exploitations minières et l’abattage d’arbres par des personnes extérieures. De son côté, la communauté Kariña était caractérisée par une forte domination masculine, les femmes n’ayant, selon leurs propres termes, «ni le droit de s’exprimer, ni le droit de voter».

Actions de la FAO:
En coordination avec le Gouvernement vénézuélien, la FAO et le FEM ont aidé les femmes Kariña à créer une entreprise qui trouve de nouveaux moyens d’exploiter les ressources de la forêt, grâce à la commercialisation de produits non ligneux.

Résultats:
Le Gouvernement vénézuélien a accordé aux Kariña 7 000 hectares en cogestion. Le territoire est devenu le centre d’actions de formation et de restauration destinées à revitaliser les zones dégradées par les activités minières.

Impact:
Au-delà d’une meilleure gestion des forêts et de l’amélioration des moyens d’existence, il y a eu un changement de mentalité chez les Kariña: les femmes ont pris confiance dans leurs propres capacités de gestion. Comme le dit la «capitaine» du groupe, Cecilia Rivas, la communauté est devenue «la véritable gardienne de la forêt». En Amérique latine et ailleurs, la FAO travaille avec les peuples autochtones pour veiller à ce que leurs voix se fassent entendre et à ce que leur savoir ancestral et leur rôle de gardien soient reconnus.

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Les femmes Kariña aux commandes pour restaurer la réserve forestière d’Imataca, au Venezuela
©FAO/Jesús Contreras

Contexte:
Même si l’égalité des genres a progressé au Guatemala, la culture rurale reste marquée par l’hégémonie masculine. Moins de 8 pour cent des agricultrices guatémaltèques possèdent la terre qu’elles travaillent. Il leur est donc difficile d’obtenir des crédits, et leur pouvoir de décision en est très limité.

Actions de la FAO:
La FAO a aidé le Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’alimentation à renforcer ses capacités pour lui permettre d’élaborer une politique d’égalité des genres, en lui apportant des conseils techniques pour accompagner la création d’un nouveau Cabinet spécial pour les femmes. L’Organisation a également aidé à la constitution d’un groupe de travail technique sur le développement rural qui sera interinstitutionnel et intersectoriel et s’intéressera particulièrement aux questions de genre et aux peuples autochtones.

Résultats:
En août 2016, le Gouvernement guatémaltèque a ratifié sa première politique d’égalité des genres dans les domaines de la sécurité alimentaire nationale, de la nutrition et du développement rural. La FAO et d’autres institutions des Nations Unies ont facilité l’infléchissement culturel du pays en réunissant les pouvoirs publics et la société civile pour mettre la politique en pratique.

Impact:
Les politiques de ce type sont des jalons dans la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). En renforçant le cadre institutionnel et juridique, la FAO rend possible l’amélioration progressive et pérenne de la qualité de vie des femmes rurales et autochtones, en particulier dans les pays en développement.

Guatemala:
DONNER AUX FEMMES VOIX AU CHAPITRE EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET DE NUTRITION

CIBLE 5.a Indicateur 5.a.2

Proportion de pays dotés d’un cadre juridique (y compris le droit coutumier) garantissant aux femmes les mêmes droits que les hommes en matière d’accès à la propriété ou au contrôle des terres

four betters
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Les femmes propriétaires terriennes – ici en Somalie – sont encore très minoritaires dans une bonne partie du monde
©FAO/Isak Amin/ARETE
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