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Outils d’évaluation des moyens d’existence. Analyser et répondre aux conséquences des catastrophes naturelles sur les moyens d’existence des populations

Volume 3: Evaluation initiale de l’impact sur les moyens d’existence







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    Stratégie de gestion des risques de catastrophe en Afrique de l’Ouest et au Sahel 2011
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    Chaque année, les pays de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel sont victimes de catastrophes naturelles telles que la sécheresse, les inondations ainsi que de maladies animales transfrontières, de crises économiques et de conflits civils. Ces événements entraînent des pertes de vies et la destruction ou l’affaiblissement des moyens d’existence des populations et par conséquent la fragilisation de leur sécurité alimentaire et nutritionnelle. La fréquence et la nature de plus en plus complexe des ces crises nécessite une approche holistique qui intègre des actions visant à renforcer la préparation aux crises, la prévention et l’atténuation des risques par des réponses efficaces et rapides et des interventions facilitant la transition vers une condition de stabilité et développement. Dans cette optique, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a élaboré un nouveau Cadre Stratégique (2010-2019) qui a parmi ses objectifs l’amé lioration de la préparation et de la réponse aux menaces et situations d’urgence alimentaires et agricoles au travers d’actions ponctuelles avant, pendant et après une crise. Ce cadre stratégique est à la base de la Stratégie de la FAO de gestion des risques de catastrophe en Afrique de l’Ouest et au Sahel (2011-2013). Cette stratégie sous-régionale fournit une approche intégrée à la programmation des activités de gestion et de réduction de risques de catastrophe pour les Bureaux de pa ys de la FAO ainsi qu’à la préparation de plans d’action au niveau national. La stratégie sera mise en oeuvre en collaboration avec les parties prenantes telles que les institutions régionales et sous-régionales, les gouvernements concernés, les agences des Nations Unies et les organisations non gouvernementales.
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    Plan d’action pour la gestion des risques de catastrophes en Guinée-Bissau 2011 - 2013 2011
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    La Guinée-Bissau, un des pays les plus pauvres au monde, se classe au 164ème rang mondial sur 169 selon l’indice de développement humain calculé en 2010 par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Plus de 65 pour cent de la population vit sous le seuil des 2 USD par jour. La pauvreté, prépondérante en zone rurale, est la principale cause de l’insécurité alimentaire. La production nette nationale ne suffit pas à couvrir les besoins alimentaires de la population dont les moyen s de subsistance sont en crise. Les faibles rendements des cultures vivrières, les risques phytosanitaires, la rareté des petits élevages familiaux, l’inexistence de la production piscicole, la faible demande des marchés ruraux pour les produits de la pêche artisanale et côtière ainsi que la rareté des petits jardins familiaux sont les principales causes du déficit énergétique et du déséquilibre nutritionnel, sources de la vulnérabilité alimentaire en Guinée-Bissau. Depuis 2008, l’Organisation d es Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) appuie le Gouvernement de Guinée-Bissau à travers l’Unité de coordination des opérations d’urgence et de la réhabilitation (ERCU) dans son effort visant à faire face à l’effondrement du cours de la noix de cajou et à la flambée des prix des denrées alimentaires. Pour répondre à ces problèmes, le Plan d’action de la Guinée-Bissau 2011-2013, dans une optique de réduction des risques de catastrophes, propose un programme composé d’une séri e de 12 projets dont les activités contribueront à la réduction du risque d’insécurité alimentaire. Parmi ces activités, on note la réhabilitation de digues anti-sel, l’introduction de variétés de semences améliorées résistantes à la sécheresse, la promotion de banques céréalières et la promotion d’un système d’alerte précoce. La mise en œuvre de ces activités sera effectuée en étroite collaboration avec les institutions nationales telles le Ministère de l’agriculture et du développement rural ( MADR) et le futur Service national de protection civile (SNPC), les organisations non gouvernementales nationales et internationales et les autres agences des Nations Unies dont notamment le Programme alimentaire mondial (PAM) et le PNUD. Les bailleurs de fonds actuels, l’Union européenne, l’Espagne, le Brésil, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds international de développement agricole (FIDA) sont des partenaires essentiels dans la mise en œuvre de ces proj ets.

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