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L’intersection entre les conditions socio-économiques et la radicalisation des jeunes - Implications pour la programmation dans les pays du G5 Sahel

Year of publication 2022

Place of publication Rome, Italie ;

Pages 83 p.

Author Mayhew, L., McCullough, A., El Taraboulsi-McCarthy, S., Allen, A., Levine, S.

Publisher FAO ;

Product type Book (stand-alone)

ISBN 978-92-5-136232-7

Synopsis (short abstract) Cette étude de la FAO-ODI fournit une analyse factuelle des moteurs de la radicalisation des jeunes au Sahel et explique ce que cela signifie pour la formulation de programmes visant à répondre à cette préoccupation. Des ressources ont été investies pour tenter de s'attaquer aux facteurs sous-jacents de la radicalisation des jeunes, souvent par le biais de programmes portant le label «Lutter contre l’extrémisme violent» " (Countering Violent Extremism - CVE) ou « Prévention de l’extrémisme violent » (Prevention of Violent Extremism - PVE). Ces approches tendent à classer les individus « à risque » en fonction de certains profils socio-économiques. En particulier, lier à la fois la pauvreté et le chômage à la radicalisation a été une hypothèse populaire chez les décideurs politiques. Cela est basé sur des arguments selon lesquels la pauvreté et le chômage génèrent des motivations basées sur les griefs et réduisent le coût d’opportunité pour s’engager dans la violence politique. En réponse à cette hypothèse, les programmes de prévention et de lutte contre la criminalité incluent souvent la mise en place d’alternatives économiques et de formations qualifiantes dans le but de dissuader les jeunes de rejoindre les groupes armés. Cependant, les conclusions de ce rapport remettent en question ce cadre. Sur la base d’un examen de plus de 50 études sur la radicalisation au Sahel et des preuves de la mise en oeuvre de programmes P/CVE dans la région, il a été estimé que les moteurs de la radicalisation dans la région sont géographiquement spécifiques et doivent donc être considérés dans l'espace, plutôt que de chercher à produire un profil « type » des jeunes qui sont vulnérables à la radicalisation. Ce rapport vise non seulement à découvrir comment les conditions socio-économiques interagissent avec les dynamiques politiques pour produire des environnements propices à la radicalisation des jeunes, mais aussi à fournir des recommandations sur la façon dont la FAO peut adapter les programmes d’emploi régionaux afin qu’ils contribuent à réduire la radicalisation.

Last updated 28/06/2022

Cite this content as:

Mayhew, L., McCullough, A., El Taraboulsi-McCarthy, S., Allen, A. et Levine, S. L'intersection entre les conditions socio-économiques et la radicalisation des jeunes - Implications pour la programmation dans les pays du G5 Sahel, Rome, FAO. 

https://doi.org/10.4060/cb8658fr

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Language French

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    Book (stand-alone)
    The intersection between socioeconomic conditions and youth radicalisation - Implications for programming in the G5 Sahel countries 2022
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    This FAO-ODI study provides an evidence-based analysis of the drivers of youth radicalisation in the Sahel and distils what this means for programming which aims to address that concern. Resources have been invested into trying to address the underlying drivers of youth radicalisation, often through programming under the labels of Countering Violent Extremism (CVE) or Prevention of Violent Extremism (PVE). Such approaches tend to categorise ‘at risk’ individuals based on certain socio-economic profiles. In particular, connecting both poverty and unemployment to radicalisation has been a popular assumption among policymakers, based on arguments that poverty and unemployment both generate grievance-based motivations and lower the opportunity cost for engaging in political violence. In response, P/CVE programming often includes the provision of economic alternatives and skills-based training in a bid to dissuade young people from joining armed groups. The findings of this study challenge this framing. Based on a review of over 50 studies on radicalisation in the Sahel and the evidence from P/CVE programming implemented in the region, it has been assessed that the drivers of radicalisation in the region are geographically specific and therefore need to be considered spatially, rather than aiming to produce a ‘typical’ profile of youth that are vulnerable to radicalisation. This report aims not only to uncover how socio-economic conditions interact with political dynamics to produce environments conducive to youth radicalisation, but also to provide recommendations on how regional employment programmes can be tailored so that they contribute towards reducing radicalisation.
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    Renforcer la résilience dans la région du Sahel par la création d’emplois pour les jeunes
    Rapprocher le nexus humanitaire-développement dans un contexte de fragilité
    2022
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    Le projet ''Renforcer la résilience dans la région du Sahel par la création d'emplois pour les jeunes'' vise à renforcer la résilience et la cohésion sociale chez les jeunes tout en améliorant la stabilité de leurs moyens de subsistance par le biais d'approches innovantes visant à accroître leur accès à des opportunités d'emploi durables, notamment à travers des programmes d’emploi pilotes (à la fois temporaires et à moyen et long terme). L'approche du projet, via des recherches régionales et des évaluations qui sont adaptés dans le cadre de programmes d’emploi au niveau national en Mauritanie, examine aussi les moteurs de la radicalisation et de la migration des jeunes. Cette dernière est effectuée sous un angle socio-économique dans le but de prévenir les mécanismes d’adaptation négatifs potentiels. Compte tenu de l’extrême vulnérabilité de la région au changement climatique, l’accent est mis sur les emplois verts et les pratiques vertes dans l’agriculture.
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    Brochure, flyer, fact-sheet
    L'inclusion économique des jeunes pour l'emploi rural décent 2021
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    No results found.
    Environ 2 milliards de personnes dans le monde vivent dans des pays confrontés à des situations de vulnérabilité et de violence, et 200 millions de personnes sont touchées par des conflits et des catastrophes souvent déclenchés par une variété de facteurs qui peuvent avoir un impact sur les ressources humaines. Existence d’entreprises en créant un déficit dans la création d’emplois décents. Ces problèmes peuvent conduire à une augmentation du taux de pauvreté, à des inégalités sociales, affectant ainsi les jeunes qui constituent l’une des couches les plus vulnérables et souvent marginalisées. Les pays du G5 Sahel, dont la Mauritanie fait partie, traversent une transition démographique caractérisée par une population croissante de jeunes. Le taux de chômage des jeunes en Mauritanie était de 14,9 pour cent (estimations modélisées par l’OIT pour 2019). Les disparités demeurent multisectorielles (éducation, financement, marché numérique, etc.) dans certaines localités où les filles et les jeunes en général abandonnent l’école. Les jeunes quittent prématurément l’école pour faire du travail de terrain et des tâches ménagères. Ces localités sont marquées par une forte migration interne vers la capitale en raison de faibles opportunités économiques. Les jeunes risquent la radicalisation et la migration en raison de la situation géographique entre l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb. Les jeunes entrepreneurs qui ont ouvert la voie à l’e-agriculture et à l’innovation numérique avec de nouvelles start-ups dynamiques en technologie agricole seront soumis à une pression intense. Avec un accès encore plus restreint aux capitaux et un environnement commercial faible.
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