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La submersion des sols en bananeraie: une technique naturelle de lutte contre les nématodes phytoparasites

Réseau Africain pour le Développement de l'Horticulture (RADHORT)









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    Microtraitement des cultures maraîchères en pépinière contre le nématode a galles Meloidogyne: une étape envisageable dans un itinéraire de lutte intégrée
    Réseau Africain pour le Développement de l'Horticulture (RADHORT)
    2012
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    Très fréquemment, de fortes populations du nématode phytoparasite à galles du genre Meloidogyne se développent sur des cultures sensibles dans des sols apparemment peu ou pas infestés. Le développement des populations est alors favorisé par un taux de reproduction très élevé, entre 500 et 2000 oeufs par femelle selon les conditions climatiques, pour un cycle biologique court d’environ 28 jours, et par leur mode de reproduction parthénogénétique qui permet à la quasi-totalité des oeufs de se déve lopper en juvéniles infestants. Dans ce cas, les cultures à cycle court, comme les cultures maraîchères, ne peuvent supporter qu’un nombre limité de générations de Meloidogyne. L’un des moyens pour en retarder les dégâts est le traitement à l’aide de produits nématicides systémiques. Bien que testés déjà en plein champ sur cultures maraîchères, avec d’ailleurs plus ou moins de succès, le danger que représente leur manipulation à grande échelle et l’existence de résidus dans les fruits limitent l eur emploi sur de nombreuses cultures. En revanche, leur emploi à très faible dose en pépinière peut résoudre le problème des résidus. Le principe consiste alors à utiliser l’effet résiduel des nématicides afin de protéger les plants, après repiquage, d’attaques précoces de Meloidogyne en retardant le développement des populations.
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    Utilisation du neem - (Azadirachta indica) pour la protection naturelle contre les insectes ravageurs du chou en culture d’hivernage
    Réseau Africain pour le Développement de l'Horticulture (RADHORT)
    2012
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    Les cultures maraîchères au Burkina Faso se font presqu’exclusivement sous irrigation entre octobre et avril, période sèche et fraîche de l’année. Ceci entraîne un engorgement des marchés entre mars et avril. Cependant la période de juin à octobre constitue une des périodes difficile, voir impossible pour certaines cultures légumières sans traitement phytosanitaire. Phénomène essentiellement dû aux conditions d’humidité élevées associé à des températures moyennes également élevées (26 à 30°C). D e nombreuses recherches ont été faites sur l'utilisation de différentes méthodes et produits pour lutter efficacement contre les différents ravageurs des légumes. Parmi les nombreux produits utilisés, Jacobson, 1980, rapporte que des extraits bruts d'amandes de neem (Azadirachta indica) ont montré un grand effet protecteur (concentration inférieure ou égale à 0,1 ppm); également, Ouédraogo J.(1990), rapporte que le neem a un large spectre de protection contre de nombreux ennemis des cultures. Ce travail a été réalisé dans le but de vérifier l’impact des tourteaux de neem sur la protection naturelle du chou en culture d’hivernage. Le choix du chou comme plante test pour cette étude est guidé par le fait que les producteurs burkinabè de choux sont continuellement confrontés à de grandes pertes (souvent évaluées à plus de 60 %) si les parcelles ne sont pas traitées tous les trois à quatre jours avec des produits chimiques, lesquels sont rarement homologués pour les légumes feuilles.
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    Etude de l’effet du piochage repete des parcelles, de la culture de patate douce et de l’utilisation du roundup dans la lutte contre cyperus rotundus en parcelles de maraîchage
    Réseau Africain pour le Développement de l'Horticulture (RADHORT)
    2012
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    La lutte contre Cyperus rotundus (mauvaise herbe des parcelles de maraîchage) est une contrainte importante pour les paysans. En effet, du fait de son mode de reproduction presque exclusivement végétatif, cette adventice est difficile à éliminer. L’étude de trois méthodes de désherbage a permis de noter que l’ombrage provoqué par une culture dense de plantes étouffantes comme la patate douce sur parcelles infestées n’a pas donné de résultats satisfaisants dans la lutte contre Cyperus rotundus. L a culture de la patate douce arrête le développement de l’adventice, mais les bulbes déjà formés dans le sol restent en dormance et germent dès que les conditions redeviennent favorables. Il ressort également que le piochage répété des parcelles infestées est une pratique qui permet de réduire considérablement la population de C. rotundus. Cette technique est cependant lente et doit s’étendre sur une période assez longue au cours de laquelle la parcelle n’est pas cultivée. La lutte contre C. rot undus avec le Roundup (glyphosate) a montré que trois applications à la dose de 4 l/ha permet de réduire la population à un seuil où elle ne cause pas de dégâts aux cultures. Par contre, les parcelles entretenues n’ayant fait l’objet d’aucune pratique de lutte permettent à C. rotundus de boucler son cycle ; la réserve de bulbes du sol devient très importante. Ces organes se conservent dans le sol pendant plusieurs années et germent dès qu’on procède à la préparation du sol.

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