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© FAO/Anwar Amro

La FAO a aidé l’Université américaine de Beyrouth à identifier et quantifier, dans le cadre d’une étude, les interconnexions cruciales entre l’eau, l’énergie et les systèmes agroalimentaires au Liban, et à élaborer un cadre pour évaluer les compromis associés à la mise en place d’interventions dans les portefeuilles et pratiques actuels relatifs à l’eau, à l’énergie et à l’agriculture. Cette étude s’est fondée sur des outils de création de scénarios pour recommander les domaines à étudier, tels que les ressources hydriques alternatives, les solutions de remise en valeur des terres et l’amélioration des cultures nutritives à haut rendement, mais a aussi et surtout recommandé d’ériger la mobilisation de parties prenantes issues de différents secteurs et la collaboration entre gouvernements comme condition sine qua non. Dans ce cadre, la FAO, l’Institut international de gestion des ressources en eau (IWMI) et d’autres partenaires se sont lancés dans un projet axé sur l’utilisation d’outils de télédétection et autres technologies de l’information et de la communication pour améliorer la productivité de l’eau au Liban (entre autres pays). En partenariat avec l’Institut libanais de recherche agricole (LARI), la FAO a créé une application mobile qui intègre des données météorologiques géospécifiques, extrait les chiffres relatifs à l’évapotranspiration des cultures et traduit des données techniques en calendriers d’irrigation lisibles, afin d’aider les agriculteurs à optimiser l’utilisation de l’eau en agriculture.

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