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Vers l’autosuffisance en riz au nigéria

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KOLAWOLE ROTIMI VINCENT: «MEILLEUR RIZICULTEUR» DE L’ÉTAT D’EKITI

Nous sommes six dans la famille, et j’ai plusieurs proches à charge, dont ma mère. En tant que bénéficiaire du projet de CSST [financé par le Venezuela], j’ai acquis des compétences grâce auxquelles j’ai aujourd’hui la réputation d’être le meilleur riziculteur de l’État.

On nous a présenté différents aspects de la riziculture, notamment la production de semences normalisées, la mécanisation agricole, l’utilisation d’une moissonneuse pendant la récolte, l’application d’herbicides conformes aux normes, la récolte de riz selon les principes de l’agronomie, et l’introduction de nouveaux produits comme les gâteaux de riz et les farines de riz qui accroissent la valeur de notre production.

Par le passé, j’ai parfois rencontré des difficultés sur mon exploitation, en raison de rendements faibles. J’ai appris que ces difficultés venaient du fait que je semais plusieurs graines par trou. On m’a dit que cette méthode saturait le sol. Aujourd’hui, nous produisons six tonnes de riz par hectare. Plus important encore, on m’a inculqué des compétences de gestion et de tenue de dossiers, et j’ai appris comment suivre un bon calendrier de planification de l’exploitation pour la période des semis.

Je suis désormais propriétaire de ma résidence et des terres sur lesquelles je travaille. Avoir ma propre voiture et ma propre maison est un rêve devenu réalité.

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«JE SUIS DÉSORMAIS PROPRIÉTAIRE DE MA MAISON ET DES TERRES SUR LESQUELLES JE TRAVAILLE. AVOIR MA PROPRE VOITURE ET MA PROPRE MAISON EST UN RÊVE DEVENU RÉALITÉ.»

Kolawole Rotimi Vincent, riziculteur
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ADETUNJI ABAYOMI, ÉTAT D’EKITI: UNE TRANSFORMATION QUI PROFITE À TOUTES ET À TOUS

Chez Crystal Gold Rice Enterprise, nous récupérons tout le riz fraîchement récolté dans les exploitations, puis nous le traitons avant de le vendre sur les marchés.

Dans le cadre de ce projet de CSST, j’ai été formé à l’usinage du riz au Sénégal. Nous avons appris comment utiliser un appareil à blanchir; auparavant, j’ignorais que le blanchiment comportait plusieurs étapes. Aujourd’hui, nous blanchissons le riz deux ou trois fois pour en améliorer la qualité.

On nous a fait visiter d’autres usines et d’autres exploitations pour observer leurs modes de fonctionnement et leurs relations avec les communautés environnantes.

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«NOTRE MODÈLE D’ACTIVITÉ CONSISTE À FAIRE PARTICIPER LES RIZICULTEURS POUR QU’ILS PUISSENT CONTINUER À AMÉLIORER LA QUALITÉ DE LEUR PRODUCTION ET AUGMENTER LEURS RENDEMENTS.»

Adetunji Abayomi, qui travaille dans l’usinage du riz

J’ai appliqué ce modèle à mon exploitation: nous travaillons à l’heure actuelle avec trois communautés voisines qui cultivent une ou plusieurs variétés du riz que nous traitons. Notre modèle d’activité consiste à faire participer les riziculteurs pour qu’ils puissent continuer à améliorer la qualité de leur production et augmenter leurs rendements, tandis que nous assurons l’usinage.

Déjà en 2014, la population consommait dans une large mesure du riz importé. Aujourd’hui, je peux vous parler de familles qui sont passées du riz importé au riz issu de notre usine. Cette tendance gagne du terrain dans l’ensemble de la communauté, et nous avons de plus en plus de commandes.

À l’heure actuelle, 1,5 tonne de riz sort chaque jour de notre usine, mais nous espérons bien arriver à 25 tonnes. Nous sommes en négociation avec des entreprises chinoises pour mettre en place un système d’usinage entièrement intégré qui nous aidera à atteindre notre nouvel objectif.

Grâce à tout ceci, les revenus de ma famille ont augmenté. Lorsque le projet a décollé, j’avais une vingtaine d’années et un revenu variable. Aujourd’hui, j’ai passé le cap des trente ans, je suis marié, père d’un enfant, et mes revenus sont stables. Cet épanouissement touche aussi l’entreprise et ma communauté.

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