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Guinée: Un partenariat en faveur de la production de riz durable

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ADAMA OURI DIALLO, BOFFA: GAGNER EN INDÉPENDANCE FINANCIÈRE ET EN SÉRÉNITÉ

La première chose que nous faisons, dans l’association de travailleuses du secteur du riz que je dirige, c’est acheter le riz à des producteurs locaux; puis nous le transformons et nous le vendons.

La formation, organisée par la FAO, nous a permis de produire du riz de meilleure qualité: vannage, précuisson et lavage. Avant d’exposer le riz au soleil, nous le laissons refroidir à l’ombre, puis nous le cuisons. Ce sont ces détails qui changent la donne! Toutes ces étapes ont considérablement limité nos pertes. Nous avons aussi de nouveaux clients qui viennent d’autres villes.

Maintenant, chaque fois que nous traitons du riz, nous sommes certaines de pouvoir le vendre facilement au marché. C’est un vrai soulagement. Le projet nous a été d’une grande aide pour obtenir du matériel très utile, comme une grande étuveuse et un tricycle pour faire les trajets entre la ville et notre village.

Et surtout, nous n’avons plus à emprunter à des taux d’intérêt très élevés. Grâce au fonds commun que nous avons établi, nous sommes en mesure de régler nous-mêmes nos achats. Nous avons aussi gagné en indépendance financière et en sérénité. Par ailleurs, nous ne consommons plus de riz importé, mais uniquement le riz issu de notre production.

Nous transmettons nos connaissances à d’autres femmes: une quinzaine de femmes qui ne font pas partie de notre groupe en ont déjà bénéficié. Tout le monde devrait pouvoir bénéficier de ces connaissances et de ces conseils.

«TOUT LE MONDE DEVRAIT POUVOIR BÉNÉFICIER DE CES CONNAISSANCES ET DE CES CONSEILS.»

Adama Ouri Diallo, à la tête d’une association de femmes travaillant dans l’usinage du riz
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«DES PERSONNES QUI NE CONSOMMAIENT QUE DU RIZ IMPORTÉ SE TOURNENT DÉSORMAIS VERS NOUS.»

Ibrahim Camara, à la tête d’une coopérative

Aujourd’hui, nous avons des clients qui viennent de loin; des personnes qui ne consommaient que du riz importé se tournent désormais vers nous. C’est peut- être la première fois que cela se produit dans l’histoire de la Guinée.

Nous avons encore beaucoup à faire, mais nous sommes sur la bonne voie. Nous voulons créer un label pour notre riz local et le commercialiser plus largement.

La FAO est notre partenaire stratégique depuis le début. Grâce au soutien de la FAO, notre coopérative a récemment remporté le prix de la meilleure entreprise de l’année lors d’une foire aux entreprises en Guinée.

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ÉCHANGE DE CONNAISSANCES ENTRE LE MAROC ET LA GUINÉE

Je m’appelle Lansana Bayo, et j’étais employé par le Ministère guinéen de l’agriculture et de l’élevage comme coordonnateur du projet d’assistance technique de la FAO pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté, financé par le Maroc.

Le riz est un aliment de base en Guinée, mais la demande excède la production et ce sont des importations qui comblent le déficit. Nous avons posé les premiers jalons de l’autosuffisance en riz, et nous avons constaté que nous devions mieux comprendre les estimations de nos importations et exportations.

À cette fin, j’ai participé à une formation pour mettre au point un nouveau recensement agricole national. Il y avait là un vrai besoin, étant donné que le dernier recensement a eu lieu en 2000, ce qui fausse les estimations. Il était nécessaire de mettre à jour les données de recensement afin de réaliser des analyses plus adaptées. La FAO aide le Ministère de l’agriculture et de l’élevage en fournissant du matériel informatique spécialisé, ce qui lui permet de mener à bien des projets de suivi et d’évaluation en vue de compiler les statistiques annuelles.

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