Thumbnail Image

Protection sociale au Sahel et en Afrique de l'Ouest: Renforcer la résilience au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition










Also available in:

Related items

Showing items related by metadata.

  • Thumbnail Image
    Brochure, flyer, fact-sheet
    Consolider la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest
    Recueil de bonnes pratiques
    2016
    Also available in:

    Au Sahel, environ 65 pour cent de la population active travaillent dans le secteur agricole et leurs conditions de vie sont ainsi tributaires des aléas climatiques, des marchés et des facteurs environnementaux. Plus de la moitié sont des femmes. Les crises récurrentes constituent de réelles préoccupations pour l’atteinte d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable dans la région. Les causes profondes de la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition sont complexes et m ultidimensionnelles. Elles sont liées à un ensemble de facteurs imbriqués, tels que la pauvreté, la santé, l’hygiène, l’accès aux services sociaux de base, les comportements alimentaires, les normes socioculturelles, la faiblesse de la production, l’accès aux marchés, l’inadéquation de certaines politiques publiques, ainsi que les aléas climatiques et autres chocs récurrents qui font qu’un nombre élevé de personnes se trouvent dans un état de fragilité quasi-permanent. Pour faire face à ces cris es récurrentes, des outils d’analyse de la situation et d’identification des populations vulnérables ont été mis en place dans la région et améliorés au fil des années (au premier rang desquels le Cadre Harmonisé). En outre, des pratiques innovantes ont été développées, en matière de réduction des risques, d’adaptation aux changements climatiques, de lutte contre la malnutrition, ainsi que de protection sociale (notamment avec les approches de filets sociaux et de transferts monétaires). La Foir e aux savoirs organisée par le CILSS, l’IGAD, la FAO et leurs partenaires en 2013 à Ouagadougou au Burkina Faso, a donné, entre autres, l’opportunité aux acteurs nationaux et internationaux d’échanger autour de ces bonnes pratiques. Ce recueil rassemble onze bonnes pratiques développées durant la Foire aux savoirs pour faciliter leur diffusion et leur réplication au niveau régional et international.
  • Thumbnail Image
    Journal, magazine, bulletin
    Sécurité alimentaire et implications humanitaires en Afrique de l’ouest et au Sahel. N°58 - Juillet/Août 2014 2014
    Also available in:

    Les zones qui avaient connu un retard de l’installation de la campagne agropastorale ont pu bénéficier d’une reprise des précipitations à partir de la fin du mois de juillet. Cependant, la façade atlantique allant du (i) sud de la Mauritanie à la Guinée Bissau, (ii) le nord-est du Niger et (iii) le nord du Ghana, du Nigeria et du Togo enregistrent des déficits de précipitations qui affectent négativement les activités agricoles dans de nombreuses zones. Le retard dans le démarrage de la saison d es pluies dans certaines zones (Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) a prolongé la durée de la période de soudure agricole, ce qui pourrait obliger les ménages vulnérables à mettre en oeuvre des mécanismes d’adaptation irréversibles s’ils n’ont pas accès à l’assistance alimentaire. Les effets de la prolongation de la période de soudure se font déjà sentir au niveau des ménages pastoraux avec un mauvais état d’embonpoint des animaux et des pertes de bétail observées dans certains pays de la régio n comme le Mali, le Sénégal et le Niger. Pendant cette période de soudure, on note des hausses des prix localisées, comme pour le mil et le sorgho au Burkina Faso et au Sénégal et pour le mil au Mali. Dans le bassin commercial est, les hausses des prix concernent aussi bien les zones d’insécurité civile au nord du Nigéria que les zones d’accueil de déplacés au sud du Tchad et du Niger. Cependant, la disponibilité des produits alimentaires demeure satisfaisante et permet une stabilité globale des prix mensuels des céréales sèches sur la plupart des marchés d’Afrique de l’Ouest.
  • Thumbnail Image
    Journal, magazine, bulletin
    Sécurité alimentaire et implications humanitaires en Afrique de l’ouest et au Sahel. N°50 - Octobre 2013 2013
    Also available in:

    Le prolongement de l’hivernage pendant le mois d’octobre devrait permettre de boucler la saison principale dans les zones qui ont connu un retard et un déficit de pluie même si des pertes pour cer-taines cultures comme l’arachide risquent de se produire. Les perspectives des récoltes sont relative-ment moyennes dans l’ensemble de la région. La résurgence des criquets pèlerins en Mauritanie pendant le mois d’octobre doit être suivie et contrôlée. En terme de présence de pâturages et d’état d’embo npoint du bétail, la situation pastorale correspond également à une année moyenne, avec toutefois des déficits localisés de pâturage observés en Mauritanie, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Tchad. Les premières récoltes de céréales améliorent la disponibilité alimentaire et provoquent un début de baisse des prix des céréales, ce qui va améliorer le pouvoir d’achat des ménages qui s’approvision-nent aux marchés pour s’alimenter. Toutefois, au Niger, au Mali et au Tchad les prix des principales céréales sèches restent supérieurs à leur moyenne quinquennale. La situation en Guinée Bissau montre une vulnérabilité importante des ménages ruraux à l’insécurité alimentaire à cause de la mauvaise campagne de commercialisation de la noix de cajou. La situa-tion est à suivre de près car des risques de détériorations existent. L’insécurité alimentaire au Nord du Mali reste une préoccupation surtout avec la poursuite des re-tours de populations. Les réfugiés et les déplacés internes restent les populations les plus à risque.

Users also downloaded

Showing related downloaded files

No results found.