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DocumentUtilisation des fumures organique et minerale sur cultures maraîchères en Cote d’IvoireUtilisation des fumures organique et minerale sur cultures maraîchères en Cote d’Ivoire
Réseau Africain pour le Développement de l'Horticulture (RADHORT)
2012Also available in:
No results found.La mise à la disposition des maraîchers ivoiriens des techniques culturales adaptées aux conditions locales est l’un des objectifs de la filière de l’IDESSA chargée des cultures maraîchères. Afin de mieux apprécier les techniques actuelles de fertilisation de ces cultures, une enquête a été effectuée par cette filière, en mai 1993, dans le domaine maraîcher ivoirien. Il en ressort, que l’engrais NPK (10-18-18), le fumier (constitué de déchets d’animaux: volaille et bovin) et l’urée sont les prin cipales fumures utilisées dans la fertilisation des cultures maraîchères. Sur le plan national, on a noté que 67 % des paysans emploieraient l’engrais NPK, 69 % l’urée et 44 % le fumier. Par contre, 16 % resteraient en marge de l’utilisation de la fertilisation. Par rapport aux méthodes d’application des engrais, on a noté que 65 % des paysans du Nord préféreraient employer l’engrais NPK comme fumure de fond, le fumier après la levée et l’urée au stade de la floraison. On a aussi noté une utilis ation plus généralisée des fumures, par les paysans des zones de savanes que par ceux des zones de forêts. Les légumes recensés, au cours de l’enquête, ont été classés en deux catégories: les légumes locaux et les légumes de type européen. Selon ces catégories, les méthodes de fertilisation différaient d’une région à l’autre. De la zone côtière (Abidjan et sa région) à la zone de savane (Korhogo et Ferkessédougou), en passant par celle des forêts, les légumes locaux feraient de moins en moins l’ objet de fertilisation. Les fumures seraient alors prioritairement destinées aux légumes de type européen. -
DocumentUne plante a plusieurs usages: l’oseille de Guinee ou Karkade (Karkandji)
Réseau Africain pour le Développement de l'Horticulture (RADHORT)
2012Also available in:
No results found.La famille des malvacées comporte plusieurs espèces d’une grande importance tant au plan alimentaire qu’industriel. Les genres les plus utilisés sont les Gossypium (avec deux espèces, dont le cotonnier) et les Hibiscus qui groupent dix-huit espèces dont les plus connues sont Hibiscus cannabinus appelé dah ou gombo-chanvre; Hibicus esculentus ou gombo, confondu souvent à Hibiscus abelmoschus et Hibiscus sabdariffa ou roselle. L’oseille de Guinée, utilisée comme plante alimentaire est Hibiscus sab dariffa sabdariffa. Elle est souvent appelée karkadé, venant du nom arabe «karkandji». Le karkadé est une plante à plusieurs usages, dont seule l’utilisation des feuilles et des bractées est connue. Le bisap (prononcer bissap) qui est communément classé dans la même espèce que l’oseille de Guinée est un hybride entre Hibiscus sabdariffa et Hibiscus asper. -
DocumentPlantes alimentaires spontanées au Niger
Réseau Africain pour le Développement de l'Horticulture (RADHORT)
2012Also available in:
No results found.Si l’agriculture, qui «consiste à obtenir une production d’une série de plantes et d’animaux, sur une certaine surface et au sein d’un milieu naturel donné, donc à travers des contraintes, en mettant en oeuvre des facteurs de production» (Seblhotte, 1974) a constitué une véritable révolution multidimensionnelle dans l’organisation sociale de l’exploitation des sols et des ressources naturelles renouvelables, notamment végétales, elle n’a valorisé qu’une infime partie de ces dernières, au point q ue dans les pays en développement, des centaines d’espèces végétales «sauvages» continuent encore de fournir un appoint alimentaire non négligeable. Il en est ainsi au Niger où les organes de nombreuses plantes spontanées sont quotidiennement consommés aussi bien par les populations rurales qu’urbaines.
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