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Book (series)Évaluation de l’avantage comparatif pour l’aquaculture: cadre d’évaluation et application à certaines espèces dans les pays en voie de développement. 2010
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Le commerce international des produits de la pêche s’est développé, en même temps que l’importance absolue et relative de l’aquaculture comme source de production halieutique. La crevette et le saumon sont deux exemples d’espèces élevées dans des pays en voie de développement et commercialisées au niveau international. Le degré de compétitivité d’un pays vis-à-vis d’autres producteurs est fonction, en partie, des modes de transport et de l’offre de produits alimentaires, mais aussi des coûts de production. L’avantage comparatif est un moyen de comparer les coûts relatifs et de désigner les espèces et les marchés présentant les plus grandes chances de réussite. Il existe toutefois des problèmes pour estimer l’avantage comparatif: la méthode peut être statique plutôt que dynamique et peut ne pas être révélatrice d’opportunités à long terme. Cependant, elle représente un outil utile pour les planificateurs qui élaborent des stratégies aquacoles et pour les pisciculteurs individuels. Deux méthodes existent pour évaluer les avantages comparatifs – elles ont toutes les deux été appliquées à l’aquaculture. La méthode du coût de la ressource intérieure (CRI) s’appuie sur les données de coûts de production pour comparer l’efficacité. L’existence de distorsions peut exiger l’évaluation de prix de référence pour refléter de véritables coûts d’opportunité sociaux, mais, sous réserve d’un ajustement convenable des prix de référence, le pays qui a le plus bas CRI a un avantage comparatif . La méthode CRI est dynamique, et fournit des informations utiles aux décideurs; cependant, les données relatives aux coûts peuvent être difficiles à obtenir et la fixation des prix de référence est alors problématique. La deuxième méthode est l’avantage comparatif révélé (ACR), où l’avantage comparatif est déduit d’après une évaluation a posteriori du commerce réel et du niveau de spécialisation. D’après les statistiques commerciales on peut savoir si un pays exporte une espèce en direction d’ un pays particulier plus que vers le reste du monde; s’il en est ainsi, il est jugé avoir un avantage comparatif dans ce marché particulier. La méthode ACR est plus descriptive et possède un potentiel prédictif moins marqué que l’approche CRI, mais elle a l’avantage de la disponibilité des données.Le présent document illustre le concept d’avantage comparatif et certaines de ses implications en termes de politiques en proposant deux études de cas: la première se concentre sur les pays exportateur s de crevettes alors que la deuxième est axée sur la production aquacole en eau douce de carpe, silure et tilapia. La méthode CRI est utilisée dans les deux cas. -
Book (series)
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Book (series)Développement de l’aquaculture. 4. Une approche écosystémique de l’aquaculture. 2011Les dimensions sociales et biophysiques des écosystèmes sont inextricablement liées de telle manière qu’un changement dans une seule dimension est très susceptible de générer un changement dans une autre. Bien que le changement est une conséquence naturelle des interactions complexes, il doit être surveillé et même géré si le taux et la direction du changement risquent de compromettre la résilience du système. “Une approche écosystémique de l’aquaculture (AEA) est une stratégie pou r l’intégration de l’activité dans l’écosystème élargi de telle sorte qu’elle favorise le développement durable, l’équité et la résilience de l’interconnexion des systèmes socio-écologiques.” Etant une stratégie, l’approche écosystémique de l’aquaculture (AEA) n’est pas ce qu’on a fait, mais plutôt comment on l’a fait. La participation des parties intéressées est à la base de la stratégie. L’AEA exige un cadre politique approprié dans lequel la stratégie se développe en plusieurs é tapes: (i) la portée et la définition des limites des écosystèmes et l’identification de la partie intéressée; (ii) l’identification des problèmes principaux; (iii) la hiérarchisation des problèmes; (iv) la définition des objectifs opérationnels; (v) l’élaboration d’un plan de mise en oeuvre; (vi) le processus de mise en oeuvre correspondant qui comprend le renforcement, le suivi et l’évaluation, et (vii) un critique des politiques à long terme. Toutes ces étapes sont informées par les meilleures connaissances disponibles. La mise en oeuvre de l’AEA exigera le renforcement des institutions et des systèmes de gestion associés de sorte qu’une approche intégrée du développement de l’aquaculture peut être mise en oeuvre et compte entièrement des besoins et des impacts d’autres secteurs. La clé sera de développer des institutions capables d’intégration, notamment en fonction des objectifs et des normes convenus. L’adoption généralisée d’une AEA exigera un couplag e plus étroit de la science, la politique et la gestion. Elle exige aussi que les gouvernements incluent l’AEA dans leurs politiques de développement de l’aquaculture, stratégies et plans de développement.
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