4 Mesures prises pour faire face aux risques et actions

    Le rapport 2021 apprécie l’état des ressources en terres, en sols et en eau, ainsi que les forces motrices, les risques et les possibilités de planification et d’investissement. Les risques qui pèsent sur la production agricole proviennent des variations naturelles du climat et des modifications et pressions anthropiques, notamment l’incidence des processus socioéconomiques, des décisions politiques et des structures institutionnelles et financières. Certains facteurs ont favorisé des environnements plus propices; d’autres ont généré des pressions et des problèmes, du fait de leur nature pour certains, et du fait de mesures inattendues pour d’autres. L’analyse de ces divers résultats n’aboutit pas systématiquement à des «solutions» uniques et prescriptives, mais plutôt à un traitement programmatique de l’«état» des ressources en terres et en eau, qui peut orienter les processus naturels et l’action humaine vers l’état souhaité ou un nouvel équilibre.

    Les ressources en terres et en eau et leur gouvernance sont le fondement des systèmes alimentaires productifs, viables, résilients, efficients dans leur utilisation des ressources et inclusifs, tant pour ceux qui les composent que pour ceux qui dépendent d’eux. Quatre domaines d’action peuvent, ensemble, faciliter la transition vers une gestion durable des terres et de l’eau.

Quelques points essentiels dans cette section...
  • Des données sont nécessaires à l’appui de la planification: des outils de planification et de gestion sont disponibles. La collecte de données doit être améliorée. Le suivi des effets du changement climatique dans leur rapport avec l’aptitude agroécologique s’avérera essentiel pour planifier l’utilisation des ressources tout au long des filières et des chaînes d’approvisionnement alimentaires.
  • L’«espace des solutions» de l’agriculture s’est agrandi: les progrès de la recherche agronomique ont élargi la palette technique de la gestion des terres et de l’eau.
  • Il n’existe pas de solution universelle, mais on dispose d’un ensemble complet de solutions viables: elles ne pourront toutefois porter leurs fruits qu’en présence d’un environnement propice, d’une volonté politique forte, de politiques bien conçues et d’une gouvernance inclusive, et de processus de planification totalement participatifs dans l’ensemble des secteurs et des territoires.
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L’innovation dans les technologies de l’information et de la communication, les technologies mobiles, les services de télédétection (à partir de la plateforme WaPOR de la FAO, par exemple, à l’adresse wapor.apps.fao.org), l’informatique en nuage (cloud) et l’ouverture de l’accès aux données sont un bien pour les petits exploitants agricoles. Il est toutefois essentiel d’éviter une «fracture numérique».