FAO

Abondance. Concept écologique faisant référence à la présence relative d’une espèce dans un écosystème particulier. On la mesure généralement en fonction du nombre d’individus par échantillon.

Accès aux marchés. Conditions mises en place par les pays, notamment des mesures tarifaires et non tarifaires, pour laisser entrer des produits spécifiques sur leurs marchés (OMC, 2024).

Accès préférentiel dans le cadre du commerce international. Accès aux marchés qui bénéficie à deux pays ou davantage, de nature tarifaire ou non tarifaire, résultant d’un accord commercial particulier conclu pour favoriser le commerce et apporter des avantages mutuels (Fugazza et Nicita, 2010).

Agriculture de précision. Approche de gestion (presque en temps réel) des cultures, des étangs, des cages et des animaux qui repose sur l’observation et la mesure de la variabilité. Elle peut contribuer à augmenter les rendements et la productivité des animaux, à réduire les coûts, y compris les coûts de main-d’œuvre, et à optimiser les intrants des processus (EIP-AGRI Network, 2024).

Algues. Groupe extrêmement divers d’organismes principalement aquatiques, autotrophes et photosynthétiques, qui vont de formes unicellulaires microscopiques à des formes multicellulaires, et qui se distinguent des plantes vasculaires par l’absence de structures telles que de véritables racines, troncs, feuilles ou fleursa.

Aliments aquacoles. Aliments utilisés pour élever des espèces aquatiques. Les aliments produits à une échelle semi-commerciale sont constitués de plusieurs ingrédients complémentaires mélangés dans diverses proportions pour obtenir un aliment composé. Ces aliments sont élaborés au moyen de technologies de production simples, telles que la mouture, la cuisson et le séchage, et sont distribués et vendus par les filières commerciales locales. Les aliments aquacoles entrant dans cette catégorie peuvent être produits par les aquaculteurs ou par des fabricants d’aliments aquacoles à petite ou moyenne échelle.

Aliments aquatiques d’origine animale. Produits alimentaires destinés à la consommation humaine issus d’animaux élevés ou capturés/récoltés dans l’eau. Ils peuvent provenir de tous les types d’animaux aquatiques, à l’exception des mammifères aquatiques et des reptiles (FAO, 2024i).

Aménagement des pêches. Processus qui intègre la collecte et l’analyse d’informations, la planification, la prise de décision, la répartition des ressources, et la formulation et l’application de réglementations au moyen desquelles l’autorité chargée de l’aménagement de la pêcherie contrôle le comportement actuel et futur des parties intéressées de manière à garantir la productivité constante des ressources biologiques (FAO, 1995b).

Animaux aquatiques. Animaux élevés ou capturés/récoltés dans l’eau, douce ou salée/saumâtre. Ils comprennent les poissons, crustacés, mollusques et autres animaux aquatiques, à l’exception des mammifères aquatiques, des reptiles et des autres produits aquatiques (coraux, coquillages, perles et éponges). Les statistiques commerciales relatives aux animaux aquatiques excluent également les données sur les amphibiens et les tortues (FAO, 2024i).

Approche écosystémique de l’aquaculture. Stratégie visant l’intégration de l’activité dans l’écosystème au sens large de telle sorte qu’elle favorise le développement durable, l’équité et la résilience des systèmes socioécologiques interdépendants (FAO, 2010).

Approche écosystémique des pêches. Approche qui s’efforce de trouver un équilibre entre divers objectifs de la société, en tenant compte des connaissances et des incertitudes relatives aux composantes biotiques, abiotiques et humaines des écosystèmes et de leurs interactions, et en appliquant à la pêche une approche intégrée dans des limites écologiques valables (FAO, 2009b).

Aquaculture fondée sur la pêche. Pratique consistant à prélever du matériel de reproduction et d’alevinage – des premiers stades de développement jusqu’aux adultes – dans le milieu naturel, en vue de faire grossir les organismes en captivité jusqu’à leur taille marchande, à l’aide de techniques aquacoles (Ottolenghi et al., 2004).

Aquaculture multitrophique intégrée. Pratique qui associe, dans des proportions appropriées, l’élevage d’espèces aquacoles nourries (poissons ou crevettes, par exemple) et d’espèces aquacoles qui extraient du milieu ambiant leur nourriture inorganique (algues marines, par exemple) ou leur nourriture organique (filtreurs, comme les bivalves, et espèces se nourrissant de dépôts, comme les holothuries). Ce type de pratique peut déboucher sur une approche écosystémique de la gestion de l’aquaculture aux fins de la durabilité environnementale (bioatténuation), de la stabilité économique (diversification des produits et réduction des risques) et de l’acceptabilité sociétale (meilleures pratiques de gestion) (FAO, 2010).

Autres produits aquatiques. Coraux, perles, coquillages, éponges et autres produits non comestibles, comme les déchets de poisson.

Bassin hydrographique/bassin versant. Territoire drainé par un réseau hydrographique, un réservoir ou une autre masse d’eau; zone de drainage.

Biosécurité. Gestion de l’ensemble des risques biologiques et environnementaux liés à l’alimentation et à l’agriculture (forêts, pêches et aquaculture comprises).

Certification. Procédure par laquelle une entité ou un organisme de certification donne par écrit, ou de manière équivalente, l’assurance qu’un produit, un procédé ou un service est conforme aux exigences définies. La certification peut, le cas échéant, s’appuyer sur toute une série de contrôles, qui peuvent comprendre une inspection continue sur la chaîne de production (FAO, 2009a).

Chaîne de valeur aquatique. Ensemble des opérations nécessaires, depuis le stade de la production, pour proposer un produit ou un service halieutique ou aquacole au consommateur final, au niveau local, régional ou mondial. Les chaînes de valeur aquatiques englobent des activités telles que les pêches, l’élevage/la culture, la transformation, le transport, le commerce de gros et de détail, ainsi que des services d’appui (FAO, 2024j).

Consommation alimentaire apparente et consommation alimentaire apparente par habitant. Mesure indirecte de l’offre alimentaire disponible dans un pays pour la période de référence considérée. Elle se rapporte aux quantités d’aliments disponibles pour la consommation humaine, et non à la consommation alimentaire effective (c’est-à-dire la quantité réelle de nourriture consommée), laquelle peut être mesurée au moyen d’enquêtes sur la consommation alimentaire des individus et des ménagesb, c.

Cultivar d’algue marine. Variété d’algue marine qui est produite et maintenue en culture. Le terme «cultivar» est un mot-valise signifiant «variété cultivée».

Dépression consanguine. Diminution de la valeur sélective avec une homozygotie accrue à l’échelle du génome à mesure que la consanguinité augmente (Huisman et al., 2016).

Dispositif relatif à l’accès aux lieux de pêche. Dispositif qui donne accès aux ressources marines d’un État côtier en échange d’un droit ou d’autres avantages définis dans ses dispositions.

Écosystèmes marins vulnérables. Ensembles d’organismes ou d’habitats benthiques marins qui sont vulnérables aux perturbations anthropiques, notamment celles liées aux effets des engins de pêche utilisés pour la pêche à la ligne de fond.

Ensilage de poisson. Produit liquide obtenu à partir de poissons entiers ou de parties de poisson auxquels on ajoute des acides, des enzymes ou des ferments lactiques, la liquéfaction de la masse se faisant sous l’action des enzymes présentes dans le poisson (Olsen et Toppe, 2017).

Étiquetage écologique. Logo ou déclaration certifiant que le poisson a été pêché conformément aux normes de conservation et de durabilité en vigueur. Ils visent à permettre aux acheteurs de choisir un produit en connaissance de cause et, ce faisant, à inciter les consommateurs à promouvoir et à stimuler l’utilisation durable des ressources halieutiques (FAO, 2009a).

Évaluation des stocks. Collecte et analyse d’informations biologiques et statistiques visant à déterminer les variations dans l’abondance des stocks halieutiques qui sont liées à la pêche et, dans la mesure du possible, à prévoir les évolutions futures.

Expansion de l’aquaculture. Dans le contexte de la transformation bleue, l’expansion de l’aquaculture durable se rapporte à l’accroissement de l’échelle, de l’ampleur et/ou de la superficie des activités aquacoles. Elle peut consister à étendre l’aquaculture à de nouvelles zones géographiques ou à développer/élargir des activités aquacoles existantes; à diversifier les espèces d’élevage; à faire appel à des systèmes d’élevage/de culture nouveaux et diversifiés et à utiliser l’aquaculture dans des services écosystémiques d’appui, notamment pour la conservation et la gestion de la biodiversité, la restauration de l’environnement ou le renforcement de la résilience face au changement climatique, ou encore à intégrer l’aquaculture à l’écotourisme.

Gestion intégrée des ressources en eau. Processus qui encourage la mise en valeur et la gestion coordonnées de l’eau, des terres et des ressources associées, en vue de maximiser le bien-être économique et social qui en résulte d’une manière équitable, sans compromettre la pérennité des écosystèmes vitaux (FAO, 2022f).

Intégration de la biodiversité. Processus interactif progressif de reconnaissance de la valeur des systèmes naturels biodiversifiés dans le développement et la gestion des pêches et de l’aquaculture, qui permet d’assumer l’entière responsabilité des effets à grande échelle de l’élevage/la culture, des pêches et de leurs activités connexes sur la biodiversité ainsi que sur la structure et les fonctions correspondantes de l’écosystème, et de remédier de manière efficace à ces effets.

Intensification de l’aquaculture. Dans le contexte de la transformation bleue, l’intensification de l’aquaculture durable se rapporte à l’amélioration de l’efficacité de l’utilisation des ressources dans les activités aquacoles, à l’augmentation de la production, et à la réduction des pertes conjuguée à la limitation du gaspillage et des effets préjudiciables sur l’environnement. Elle peut reposer sur de meilleures pratiques de production et de gestion s’agissant des aliments pour animaux et du nourrissage; une amélioration de l’approvisionnement en matériel de reproduction et de la gestion des ressources génétiques; la gestion de la biosécurité et l’amélioration de la santé animale; la gestion des effluents (eau et nutriments) et leur réutilisation par intégration; le recours à des technologies modernes et le passage au numérique; et l’utilisation et la gestion efficientes de l’énergie.

Introgression par hybridation. Infiltration d’allèles ou de gènes d’une espèce dans une autre par hybridation. La première génération d’hybrides (hybrides F1) possède une contribution génétique égale de chacun des deux parents, mais les gènes des deux espèces commencent à se répartir différemment dans les générations suivantes (Basavaraju, Penman et Mair, 2004).

Organisme d’élevage. Tout organisme faisant l’objet d’un élevage à un niveau inférieur à celui de l’espèce, y compris les souches, les variétés, les organismes hybrides, triploïdes ou monosexes, toute autre forme d’organisme génétiquement modifié et les organismes sauvages.

Oscillation australe El Niño (ENSO) . Phénomène climatique naturel récurrent qui entraîne alternativement un réchauffement (El Niño) et un refroidissement (La Niña) de l’océan Pacifique et influe sur les variations des températures de l’air en surface et sur les précipitations dans le monde entier. El Niño et La Niña correspondent aux phases extrêmes du cycle ENSO, qui présente entre celles-ci une troisième phase, dite «neutre» (Bertrand et al., 2020; Trenberth, 1997).

Pêche de capture, (production/prises/débarquements de la ~). Les termes «production de la pêche de capture», «prises/captures» et «débarquements» font référence aux quantités nominales débarquées, converties en équivalent poids vif, d’organismes aquatiques capturés/récoltés, à toutes fins et par tout type d’unité de pêche, dans les eaux continentales (eau douce ou saumâtre) et dans les eaux marines. Les données ne comprennent ni les prises rejetées, ni les échappements d’organismes vivants, ni les pertes subies avant les débarquements (FAO, 2024i).

Pêche illicite, non déclarée et non réglementée (pêche INDNR). Terme général englobant une grande variété d’activités répréhensibles liées à la pêche, qui peuvent exister dans tous les types de pêche et dans les différentes dimensions de ce secteur. La pêche INDNR se pratique aussi bien en haute mer que dans les zones sous juridiction nationale, concerne tous les aspects et tous les stades de la capture et de l’utilisation du poisson, et peut parfois être associée à la criminalité organiséed.

Pêcherie continentale indicative. Pêche continentale dont la situation donne des informations sur l’état global de l’écosystème et des autres pêcheries se trouvant dans ce dernier (Hesselink et al., 2007).

Principales zones de pêche de la FAO à des fins statistiques. Zones arbitraires dont les limites ont été fixées avec l’avis d’organismes internationaux des pêches dans les années 1950. Le principe est que chaque zone doit coïncider, dans la mesure du possible, avec la zone de compétence d’une commission des pêches (lorsqu’il en existe). On compte actuellement 26 principales zones de pêche de la FAO, dont sept pour les eaux continentales. À des fins statistiques, la production halieutique et aquacole est attribuée, conformément à cette classification, aux zones dans lesquelles la capture/récolte a eu lieu (FAO, 2024h).

Produits alimentaires aquatiques. Ensemble des produits alimentaires destinés à la consommation humaine élevés ou capturés/récoltés dans l’eau. Comprennent tous les types d’algues et d’animaux aquatiques (poissons, crustacés, mollusques et autres animaux aquatiques, à l’exception des mammifères aquatiques et des reptiles).  

Produits aquatiques. Extrants de la production halieutique et aquacole, présentés entiers ou en différentes parties, transformés ou non transformés, et sous diverses formes, indépendamment de leur utilisation finale. Ils comprennent l’ensemble des animaux aquatiques (poissons, crustacés, mollusques et autres animaux aquatiques), les algues (macroalgues, microalgues et cyanobactéries) et d’autres produits aquatiques (coraux et éponges, par exemple)e. Terme équivalent: produits halieutiques et aquacoles (FAO, 2024i).

Rendement maximal durable. Production maximale équilibrée théorique pouvant être extraite en moyenne et à long terme d’un stock dans les conditions environnementales existantes sans influer sur le processus de reproduction. Ce rendement est estimé au moyen de modèles de production excédentaire (modèle de Schaefer, par exemple) et d’autres méthodes. En pratique, toutefois, le rendement maximal durable et le niveau d’effort nécessaire pour l’atteindre sont difficiles à évaluer (FAO, 1999).

Stock de poissons biologiquement non viable. Stock de poissons qui présente une abondance inférieure au niveau correspondant au rendement maximal durable.

Stock de poissons biologiquement viable. Stock de poissons qui présente une abondance égale ou supérieure au niveau correspondant au rendement maximal durable.

Stock de poissons exploité au niveau durable maximal. Stock de poissons dont l’abondance est proche du niveau correspondant au rendement maximal durable ou l’a déjà atteint (FAO, 2018c).

Stock de poissons sous-exploité. Stock de poissons dont l’abondance est supérieure au niveau correspondant au rendement maximal durable (FAO, 2018c).

Stock de poissons surexploité. Stock de poissons dont l’abondance est inférieure au niveau correspondant au rendement maximal durable (FAO, 2018c).

Système aquacole à recirculation de l’eau. Technologie consistant à élever des poissons ou d’autres organismes aquatiques dans un système fermé où le milieu de croissance (l’eau) subit un filtrage mécanique et biologique qui permet de contrôler de manière adéquate les paramètres de l’environnement grâce au retrait et à la transformation des déchets produits par les organismes d’élevage (Bregnballe, 2022).

Systèmes alimentaires aquatiques. Systèmes alimentaires englobant l’ensemble des acteurs – et de leurs activités interdépendantes apportant une valeur ajoutée – qui participent à la production, à la transformation, à la distribution et à la consommation des produits alimentaires aquatiques issus des pêches et de l’aquaculture ainsi qu’à l’élimination des déchets qui en découlent, et une partie des contextes plus larges (économique, sociétal et naturel) dans lesquels ils sont intégrés.

Technologie biofloc. Utilisation d’agrégats, composés de bactéries, d’algues ou de protozoaires maintenus ensemble par une matrice et de matière organique particulaire, aux fins de l’amélioration de la qualité de l’eau, du traitement des déchets et de la prévention des maladies dans les systèmes d’aquaculture intensive. La consommation des floculats apporte en outre une valeur nutritive aux espèces élevées.

Traçabilité. Possibilité de retrouver l’historique, l’utilisation ou l’emplacement d’un produit donné (FAO, 2009a).

Transbordement. Transfert direct d’une quantité quelconque de poisson détenue à bord d’un navire vers un autre navire, quel que soit le lieu de la manœuvre, sans que le poisson soit enregistré comme ayant été débarqué (FAO, 2023j).

Transformation bleue. Stratégie ciblée au titre de laquelle la FAO et ses membres et partenaires utilisent des connaissances, instruments, outils et pratiques, nouveaux ou existants, pour accroître de manière durable la contribution des systèmes alimentaires aquatiques à la sécurité alimentaire, à la résilience des écosystèmes aquatiques et à une alimentation saine pour tous, en ne laissant personne de côté.

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